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Accueil du site > Tribune Libre > Instaurons la démocratie en France

Instaurons la démocratie en France

 Je suis de ceux qui s'interrogent sur l'avenir de notre pays. De ceux qui rêvent de démocratie, qui attachent plus d'importance à l'instauration d'une vraie démocratie qu'à leurs opinions politiques,

 Je viens faire appel à votre réflexion. Je sais que vous réfléchissez à votre avenir, à celui de vos proches, à celui de vos enfants, à celui de votre pays. Votre voisin en fait autant et vous le respectez, quand bien même ses opinions seraient totalement opposées aux vôtres.

 J'en appelle à mes concitoyens afin qu'ils aient envie de défendre la seule chose qui fait d'eux des citoyens et non des sujets.

Notre pays est bien trop malade pour se passer de démocratie !

La Démocratie ? Comme elle est inséparable de la notion de liberté, je ne suis assurément pas le seul à vouloir sa sauvegarde ou, plutôt, sa restauration. Nous sommes certainement nombreux à vouloir contester ceux qui, délibérément ou inconsciemment, s'attaquent à ses fondements, qu'ils ne savent d'ailleurs pas reconnaître, aveuglés qu'ils sont par leur intérêt ou par des convictions dont ils n'ont pas mesuré l'inadéquation à la société qu'ils prétendent guider ou diriger.

Ce n'est qu'après bien des hésitations que je vous propose une réforme – la plus légère possible – de notre conception de la démocratie. Je ne suis pas sûr que le système qui a aujourd'hui ma préférence soit le meilleur ; il pourrait sans doute être amélioré ultérieurement. Je sais que ce que je propose risque d'être préjudiciable à mes convictions : si le peuple acquiert le droit de se prononcer directement sur diverses questions, il risque d'avoir un avis opposé au mien et balayer mes convictions, ne tenir aucun compte de mes sentiments ; il risque de se laisser aller à des solutions irréfléchies et brutales.

 Mais je sais que ce peuple n'aura jamais aucune peine à reconnaître ses erreurs et à les abolir. Il est le seul à pouvoir le faire !

* * *

 Il est temps que la France, qui s'enorgueillit de sa déclaration des droits de l'homme et du citoyen en fasse une application loyale.

 Il faut apprendre à nos politiciens qu'en démocratie, on ne fait pas ce qu'on veut mais ce que le peuple nous ordonne de faire. Il faut leur apprendre à distinguer le peuple de la populace. Il faut leur apprendre que, quelque soit le mandat qu'ils reçoivent, le peuple ne les quitte pas des yeux. Il faut qu'ils sachent se tourner vers lui dès qu'ils craignent d'avoir perdu sa confiance. Il faut enfin donner à la majorité silencieuse la possibilité de s'exprimer et de décider - dans les conditions qui lui conviennent, c'est-à-dire, à l'abri des menaces et des invectives des minorités agissantes, c'est-à-dire, dans le secret d’un isoloir, de quelque nature qu’il soit.

 Il faut que le peuple reprenne une part des pouvoirs qui sont les siens.

Il faut que le recours au référendum devienne automatique. On ne doit plus accepter que le parlement vote une loi à laquelle 60% du peuple tourne le dos !

  Je propose que notre constitution soit modifiée afin que soit ordonné l'accès à la procédure du référendum pour les questions de toute nature, dès lors que cela est demandé par un petit nombre d'électeurs ou d'élus.

 Je propose que l'organisation d'un référendum, au niveau national, régional, départemental ou communal, s'impose dès lors qu'elle est demandée par au moins 0,2 % des électeurs concernés ou 10% des élus du niveau concerné !

 En conséquence : - je vous propose, aux prochaines élections, de faire parvenir aux candidats de votre conscription une lettre du style suivant :

" (.Madame ou monsieur….),

" Ayant relevé votre candidature aux élections ….. du…. j'ai l'honneur de vous informer que mon "vote ne saurait aller qu'à un candidat prenant l'engagement formel :

1) d'exiger une modification de notre constitution en vue de permettre l'instauration, à tous les niveaux (national, régional, communal), du référendum pour les questions de toute nature dont au moins 0,2% des électeurs du niveau concerné ou 10% des élus demanderaient qu'elles soient soumises à la décision du peuple.

2) De refuser sa participation à quelque action que ce soit — d'ordre parlementaire ou gouvernemental – tant que cette mesure ne sera pas adoptée.

Je laisse aux autorités responsables le soin de définir les modalités pratiques de cette mesure indispensable qui implique le recours à des moyens de communication modernes et l'abandon des pratiques des siècles passés. Aucune option politique ne prévaudra, pour moi, sur cet engagement : si un seul candidat y souscrit, de quelque bord qu'il soit, il aura ma voix ; si aucun candidat n'y souscrit, je me verrais contraint de voter nul. 

Toute personne qui, élue sur la base de l'engagement formel ci-dessus, viendrait à l'oublier et à n'en pas respecter les termes, devra reconnaître que sa carrière politique est finie à jamais.

Veuillez agréer,(madame, monsieur), l'assurance de ma considération distinguée."

Ce n'est peut-être pas assez, mais c'est un début !

Je le ferai !

 Et vous ? Que ferez-vous ?


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26 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 24 février 2011 13:34

    Utiliser le référendum pour connaitre l’opinion de la majorité, c’est un pas ...

    Mais, à mon sens, le premier et décisif, c’est DE DONNER LE POUVOIR DE REVOCATION DES ELUS à leurs électeurs.
    Ainsi, ils ne pourront plus agir contre l’intérêt général, comme ils le font le plus souvent.


    • YVAN BACHAUD 24 février 2011 16:12

      Bonjour,
      Nous le proposons dans nos mode de scrutin.
      MAIS cela est lourd.
      Il faut aussi disposer de droit de veto suspensif provisoire rapide a lancer mais avec avec une grande fiabilité sur la volonté de la majorité des citoyens..
      ET UN RIC par an pour faire des propositions a tous les niveaux territoriaux de la commune à l’Europe !
      Voir www.ric-france.fr


    • Nemo8 Sam Lowry 24 février 2011 15:03

      Les citoyens DOIVENT avoir un droit de contrôle et de véto sur les activités de ces salauds.
      En connaissez-vous un qui ait finit sa carrière plus pauvre que quand il l’avait commencée ?
      Laisser tous les pouvoirs à un seul individu est une aberration.
      Face à une telle situation, s’ils aimaient leur pays, comme ils le prétendent, ils devraient tous agir dans le même sens. Ben non ! Chacun tire encore la couverture à soit. La politique, c’est l’ensemble des techniques de conquête et de conservation du pouvoir, au service des intérêts des groupes qui l’ont toujours détenu (le pouvoir) et qui n’ont vraiment aucun intérêt à le perdre.
      Il y a encore trop de gens qui pensent avoir plus à perdre qu’à gagner en cas de changement.


      • YVAN BACHAUD 24 février 2011 16:17

        Il n’y a que la classe politique.
        Ils faut les mettre en flagrant délit de VOL DU POUVOIR de violation de l’article 3 de la Constitution.

        Il faudrait manifester tous les mercredi de 18 à19H devant les mairies pour exiger le RICufirait d’être 2 ou 3 au moins avec des AFFICHES MOBILES...

        Il faut aussi se présenter aux élections pour les dénoncer dans les campagnes officielles !
        www.ric-france.fr


      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 24 février 2011 15:31

        Il y’a tout ce qu’il faut sur ce lien :

        http://www.agoravox.fr/auteur/mohammed


        Une vraie démocratie ? Ouf, Il est vraiment temps :
         
        Voir  « DECLARATION UNIVERSELLE DES DEVOIRS HUMAINS » sur mon « tableau de bord » !

        De toutes façons , il y’a pas le choix, les peuples d’Europe qui se réjouissent du désordre des « pays arabes » seront confrontés à plus d’exigences eu égard à leur intelligence plus accentuée !

        Vous êtes tenus de vous défaire immédiatement des monarchies bidules que vous trainez depuis des siècles et qui ne servent à rien !

        Ou alors vous êtes contre la « démocratie » et ses bienfaits ?

        Mohammed MADJOUR.


        • non667 24 février 2011 19:42

          à mohammed
          De toutes façons , il y’a pas le choix, les peuples d’Europe qui se réjouissent du désordre des « pays arabes »
          réjouissent ? qu’est ce que vous voulez dire ?
          nous nous réjouissons du renversement des dictateurs et de la prise du pouvoir par le peuple !
          pas du désordre !
          nous déplorons la lâcheté de ceux qui fuient vers l’Europe plutôt que d’aider à la réorganisation de leurs pays !
          quand à nos monarchies bidules un référendum les maintiendrait au « pouvoir »
          alors que demande le peuple ?


        • iris 25 février 2011 09:14

          d’ailleurs je voudrais bien savoir qui sont ces gens qui fuient leur pays-est ce des corrompus, des collabos dde l’ancien régime ??


        • bernard29 bernard29 24 février 2011 15:57

          vous avez raison, mais ce n’est pas suffisant. Ce que je fais c’est que j’essaie de populariser mon Pacte Démocratique pour 2012. voir http://changerlarepublique.over-blog.com/ 

          bon courage à vous.


          • EJETOR EJETOR 24 février 2011 20:53

            Vosu avez le droit de rêver, mais ni les parlementaires, ni les grosses fortunes, ni le Bilderberg ne permettront ce que vous proposez.

            Mais d’abord est-il sensé de penser que parce qu’une personne, un projet d’action ou un texte a recueilli au moins 50,001 % des voix des seuls votants pour ou contre, ce qui s’en suivra sera forcément bon pour l’intérêt général ? Alors qu’on constate quotidiennement le contraire !

             

            « L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle est approuvée par beaucoup »

             

            « Il n’y a aucune espèce d’estime à avoir pour ce qu’on appelle généralement la démocratie. D’abord parce qu’elle n’a jamais existé,  même pas chez les Grecs qui sont censés l’avoir inventée ; ensuite parce que ce qui en tient lieu a aussi mis « démocratiquement » au pouvoir des dictateurs , des assassins, des prévaricateurs, des obsédés sexuels et/ou des débiles ; mais surtout parce que rien ne permet de prouver, après un score serré ou non, que l’option ou la personne qui l’emporte à la seule majorité des suffrages considérés comme valides s’avèrera la plus souhaitable et surtout la plus sage et altruiste pour l’intérêt général ».

             

            « Dès que nous disons le mot « démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu’il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu’une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire ….. » (Feu Alain Etchegoyen, ex-commissaire général au Plan dans « La démocratie malade du mensonge » )

             

            « Ce n’est pa s parce qu’ils sont nombreux à avoir tort, qu’ils ont forcément raison »

             

            « La dictature, c’est « Ferme ta gueule », la démocratie c’est « Cause toujours ». Autrement dit en 2011 : « Défoule-toi autant que tu veux sur les forums. Nous, les politiciens de droite comme de gauche, on continue comme avant. Et pas seulement à la buvette de l’Assemblée ou du Sénat » 

             

            A défaut, instaurons au moins la cyberdémocratie au minimum semestrielle bien contrôlée, la votation à l’Helvétique, et la prise en compte du vote blanc dans le calcul du pourcentage et de la légitimité réelle de l’heureuse élue ou de l’heureux élu ou du texte ou de la décision.  A défaut d’aristocratie (le gouvernement par les meilleurs, pas les aristocrates) ou de sophocratie (par les sages) dont le mode de désignation  pas évident  ne pourra être plus imparfait et irrationnel et plus peu efficace pour les plus à plaindre que les modes de votes actuels de nos irresponsables parlementaires.

             

             


            • EJETOR EJETOR 24 février 2011 20:55

              Est-il sensé de penser que parce qu’une personne, un projet d’action ou un texte a recueilli au moins 50,001 % des voix des seuls votants pour ou contre, ce qui s’en suivra sera forcément bon pour l’intérêt général ? Alors qu’on constate quotidiennement le contraire !
               
              « L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle est approuvée par beaucoup »
               
              « Il n’y a aucune espèce d’estime à avoir pour ce qu’on appelle généralement la démocratie. D’abord parce qu’elle n’a jamais existé, même pas chez les Grecs qui sont censés l’avoir inventée ; ensuite parce que ce qui en tient lieu a aussi mis « démocratiquement » au pouvoir des dictateurs , des assassins, des prévaricateurs, des obsédés sexuels et/ou des débiles ; mais surtout parce que rien ne permet de prouver, après un score serré ou non, que l’option ou la personne qui l’emporte à la seule majorité des suffrages considérés comme valides s’avèrera la plus souhaitable et surtout la plus sage et altruiste pour l’intérêt général ».
               
              « Dès que nous disons le mot « démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu’il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu’une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire ….. » (Feu Alain Etchegoyen, ex-commissaire général au Plan dans « La démocratie malade du mensonge » )
               
              « Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort, qu’ils ont forcément raison »
               
              « La dictature, c’est « Ferme ta gueule », la démocratie c’est « Cause toujours ». Autrement dit en 2011 : « Défoule-toi autant que tu veux sur les forums. Nous, les politiciens de droite comme de gauche, on continue comme avant. Et pas seulement à la buvette de l’Assemblée ou du Sénat » 
               
              A défaut, instaurons au moins la cyberdémocratie au minimum semestrielle bien contrôlée, la votation à l’Helvétique, et la prise en compte du vote blanc dans le calcul du pourcentage et de la légitimité réelle de l’heureuse élue ou de l’heureux élu ou du texte ou de la décision. A défaut d’aristocratie (le gouvernement par les meilleurs, pas les aristocrates) ou de sophocratie (par les sages) dont le mode de désignation pas évident ne pourra être plus imparfait et irrationnel et plus peu efficace pour les plus à plaindre que les modes de votes actuels de nos irresponsables parlementaires.


              • lloreen 25 février 2011 00:44

                Tous ceux qui sont contre le mode de désignation tel qu’il est utilisé en France doivent SE manifester à la vue de tous afin de créer une vague blanche, symbole de l’exigence d’un changement en profondeur.
                Il faut que les français retrouvent leur souveraineté individuelle.
                Plus de président, plus de chef, plus de représentant.
                Il existe assez de logiciels, il y a l’internet, les réseaux sociaux etc. et des initiatives plus intéressantes les unes que les autres.
                Referendum portant sur les grandes orientations de la vie citoyenne et collaborateurs pour faire avancer de nouveaux projets sociétaux à définir.
                Nous sommes au 21 ième siècle et il est fini le temps ou quelques profiteurs opportunistes vivaient grassement aux crochets de la majorité en ayant en plus l’outrecuidance de leur dicter ce qu’ils ont à faire.
                Pour vous donner un rapide exemple il suffit de considérer comment fonctionne un parti.
                Un parti sert à un individu, président de parti, à s’approprier légalement des subsides de l’état
                en fonction du nombre de suffrages qu’il a obtenus lors d’une élection.
                L’intérêt de chaque chef de parti étant de trouver le maximum de points de discorde entre les citoyens de façon à ce que la machine ne se grippe jamais...Un parti n’a jamais eu pour but d’oeuvrer pour l’intérêt général mais uniquement dans celui de « servir » son président, touchant le jackpot lorsque celui-ci atteint la présidence de la République.
                On voit donc que c’est au citoyens de revendiquer un changement radical de système car tant que ce système inique persistera rien ne changera jamais pour le citoyen.
                Vous avez aussi tous vu le peu de cas que font les politiciens de l’expression de la volonté du citoyen lors du referendum sur le traité de Lisbonne.Les français ont voté NON et comme ce n’était pas du goût de nos (in)dignes « représentants », ils ont vite fait usage de l’ article 49-3.
                Ceci pour que chacun comprenne comment fonctionnent nos institutions : à l’encontre totale de notre souveraineté individuelle.
                Il est urgent que tous ceux qui sont en désaccord avec ce système « représentatif » tronqué agissent ou alors proposent carrément une alternative pour ceux qui veulent fonctionner différemment.Instauration d’une monnaie différente, de circuits alternatifs.Il n’ y a que l’embarras du choix.
                Pour commencer :
                http://www.quanthomme.info/
                A sauvegarder car ce ne sont pas spécialement des technologies que nos « gardiens du temple » veulent ébruiter, trop préoccupés à nous garder dans la pénurie et les ténèbres de l’ignorance institutionnalisée...


                • vinvin 25 février 2011 03:18

                  C’ est vrai que si nous pouvions bénéficier d’ une VRAIE démocratie en France, ce serait génial !


                  Malheureusement la France ressemble plus a une Théocratie, qu’ a une démocratie, et la corruption qui règne dans les pays d’ Afrique Subsaharienne n’ a rien a envier a la France, ( c’ est du pareil au meme).


                  VINVIN.

                  • le beotien 25 février 2011 07:20

                    merci de votre réaction à laquelle je renonce à réagir plus longuement : la parole m’est coupée trop fréquemment ! je doute de l’afficacité d’Agoravox pour ce genre de communication : on commence par exiger un code et un mot de passe, puis on vous déclare qu’il y a un erreur, mais aussitot après on change de site,, je" n’arrive pratiquement jamais au bout de ce que je voudrais lire ou écrire... exemple : l’article dont vous parlez date du 4 février. Voyant qu’il restait en instance de publication, j’ai annoncé mon abandon. A peine reçue mon message de résiliation, voilà que les commentaires afflue sur cet article ! l’article suivant, destiné à expliquer ma démarche, daté du 5 fevrier reste en instance.je crains que ma tentative d’instauration de la démocratie par la voie pacifique, par le biais des élus qui se proclament démocrates n’aboutisse jamais ! Désolé !


                    • schweitzer schweitzer 25 février 2011 09:59

                      Je crois en effet qu’il serait temps de tout reprendre à zéro en France, car Sarkozy n’est finalement le symptôme dictatorial d’une démocratie qui n’existe plus dans une république qui ne fonctionne plus que pour l’argent et où les politiciens ne pensent qu’en fonction de leurs gains financiers en spéculant sur le travail et la santé des gens ; je crois que le tournant en France a été date de la création de l’ANPE, vers 1984 quand les patrons ont appris à se cacher derrière cette structure administrative en se moquant royalement des demandeurs d’emploi... TF1, Antenne 2 et Michel Rocard à partir de 1986 ont fait le reste.

                      Mais personne n’est innocent, chacun de nous à un jour cru pouvoir faire mieux que le bon dieu... et maintenant tout est pourri : au mieux on peut s’attendre à mettre au monde un système de castes à l’occidentale ou encore à ce que le système économique français s’écroule dans les 10 à 15 ans qui viennent.
                      Il y a 7 millions de chômeurs (catégorie A et B) et sans doute 3 millions qui vadrouillent en-dehors des listes (des écoeurés ou des désoeuvrés)... alors je crois qu’il est largement temps de reparler de ce que devrait être une démocratie !!! A bientôt. 
                       

                      • le beotien 26 février 2011 08:14

                        merci de votre commentaire. je ne sais pas à vrai dire si Sarkozy est un dictateur ou s’il n’est qu’ un caractériel, qui, placé au sommet, voyant que tous ceux qui l’entourent sont prêts à faire tout ce qu’il exige ! Quant à l’origine du mal dont noius souffrons, certes la ccréation de l4ANPE y a sa àplace, mais je me demande si’l’on ne pourrait pas remonter jusqu’en 1968. : les accrosds de Grenelle et les augmentations miraculeuses accordées.ont été un choc pour le patronat qui s’est lentement vengé : la main d’oeuvre devenant trop couteuse( d’autant qu’ona créé le SMIC en 70) , on a accéléré l’automatisation. les politiaues se sont empressés d’accuser le choc pétrolier ! le chôm&age atteignant des proportions inacceptables, les pouvoirs, de gauche comme de droite se sont refusés de relancer la mécanique de l’embauche en allégeanty les charges pesant sur les salaires. Alors que la constitution de 46, dans son préambule, repris par celle de 58, précise que le soutien des malades et personnes agées incombe à lma nation, la charge dont il s’agit incombe exclusivement aux salariés ! je suppose que les maîtres du financement de la sécu tiennent absolument à garder les avantages que cette position leur procure ! ...c’est peut êtyre une des raisons de ma dématrche : comme les représentrants ne parviennent pas à changer le système de financement de la sécu, il est nécessaire que le peuple prenne cela en main et impose sa décision... Evidemment , cette raison ne suffirait pas ç elle seule ! merci.


                      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 25 février 2011 10:33

                        Il faut refaire votre révolution, il faut annuler la contre-révolution de 1789 !

                        Si en 1789 on avait dit à un Français qu’en 2011 on parlerait joyeusement des plus grands milliardaires de France, si on lui avait dit qu’un jour on publirait la liste des milliardaires dans Marianne...je suis sûr qu’il aurait acclamé le Roi de France au lieu de vouloir l’éliminer !

                        A quoi sert de démanteler un royaume (au moins responsables devant ses sujets) si à la place on instaure mille royaumes (qui n’ont aucune obligation sociale ou politique) !

                        Le monde misérable d’aujourd’hui est le résultat de la supercherie historique de 1789 !

                        Tu parles de démocratitude !!!

                        Mohammed MADJOUR.


                        • sisyphe sisyphe 25 février 2011 11:27

                          Oui, la reconquête démocratique est une nécessité absolue. 


                          Le recours au référendum en est une des composantes essentielles, effectivement ; il faut l’exiger. 

                          Mais cela ne sera pas suffisant ; il faut, absolument, une VIème République ; avec modification constitutionnelle du fonctionnement des institutions : 
                          - supprimer le présidentialisme actuellement à l’oeuvre, avec un vrai retour au parlementarisme
                          - des élections à la proportionnelle intégrale, pour que toutes les tendances politiques des Français aient leur mot à dire 
                          - interdiction du cumul des mandats, et les mandats d’élus, quels qu’ils soient, limités à 2 en tout et pour tout
                          - instauration de réels contre-pouvoirs ; votes des lois importantes au moins aux 3/5èmes des députés, Assemblée Constituante, possibilité de plaintes en nom collectif, retour des élus devant leurs électeurs réguliers, etc.... 
                          - et, surtout, évidemment, l’indispensable réforme monétaire ; commençant par une nationalisation des banques de dépôt, la possibilité rendue aux états d’emprunter aux banques centrales, sans intérêt, interdiction aux banques d’affaires de créer de l’argent (qu’elles investissent celui qu’elles ont en fonds propres, ou l’empruntent avec intérêts aux banques centrales)
                          - et, refus de la dette ; nous avons déjà remboursé suffisamment largement, avec les intérêts ; l’Argentine l’a fait en 2002, il ne lui est rien arrivé, et sa situation, aujourd’hui, est nettement améliorée par rapport à avant. 

                          C’est une véritable révolution pacifique et citoyenne dont nous avons besoin ; avec un réel protectionnisme, mais sans repli autarcique, qui n’arrangerait rien, et nous laisserait en proie aux vautours de la finance, avec une monnaie trop faible. 

                          Ce mouvement de réforme monétaire peut très bien partir d’un pays (le nôtre), et faire tâche d’huile, dès qu’il sera démontré qu’il met fin aux abus du capitalisme mondial ultralibéral, et opère une plus juste redistribution des richesses produites, vers les citoyens. 

                          Plus de démocratie, plus de justice ; ce sont les objectifs à mettre en oeuvre le plus vite possible. 

                          S’il faut, pour cela, une mobilisation populaire, comme dans les pays arabes, nous ne devons pas hésiter à manifester solidairement, pacifiquement, notre détermination. 
                          C’est par le poids du nombre, la force du peuple solidaire, que pourront s’opérer ces changements. 

                          Les partis qui présenteront des candidats aux élections doivent inscrire ces réformes dans leurs programmes, s’ils veulent que les citoyens votent pour eux. 

                          Mobilisation, donc, et solidarité. 

                          En attendant, pour le 1er Mai, énorme rassemblement de tous les grugés du système devant l’Elysée et alentours, avec un mot d’ordre : SARKOZY, DÉGAGE !! 

                          • sisyphe sisyphe 25 février 2011 11:58

                            Le 1er Mai, mobilisation pacifique et unitaire : 



                          • Tiberius Tiberius 25 février 2011 12:34

                            Là je ne vous comprend plus ! Je pensais que vous souteniez le principe de la représentation proportionnelle or cette idée de soumettre quasiment toutes nos décisions politiques au référendum irait à l’encontre du but recherché par les tenants de la représentation proportionnelle puisqu’on sait pertinemment que cela accroîtrait dans des proportions inimaginables le risque de dictature de la majorité. Dans un tel cadre politique la tentation serait grande pour les classes sociales les plus aisées de s’allier avec les classes moyennes pour constituer une majorité qui vivrait sur le dos des défavorisés. Or n’est-ce pas précisément cette dérive que vous reprochez à la 5ème république ? Pourquoi vouloir encore aggraver les choses en instaurant une dictature de la majorité ?


                          • sisyphe sisyphe 25 février 2011 12:42

                            NON. Pas de dictature de la majorité ; des lois votées aux 3/5èmes d’une Assemblée plurielle, composite, empêcheront, justement cet état de fait. 


                            Et recours au référendum en cas de non-accord des députés, pour des lois bien précises. 
                            Quant à « l’alliance des classes aisées et des classes moyennes », elle n’est plus du tout d’actualité ; les classes dites moyennes étant, actuellement, largement touchées par la paupérisation, et les classes aisées de plus en plus restreintes et isolées. 

                            C’est, au contraire, par une alliance entre la très grande majorité des citoyens( qui souffrent de ce système injuste), que s’opérer le changement démocratique. Il n’y a pas à avoir peur du vote des citoyens ; ils sont tout aussi conscients que vous de leurs véritables problèmes, et des moyens d’y apporter des solutions. 
                            Par ailleurs, le nombre des classes dites « défavorisées » est de plus en plus considérable, et l’emporte largement sur les classes non touchées par la paupérisation. 
                            Dans ce cas de figure, les alliances ne peuvent aller que dans le sens d’un progrès pour la majorité des citoyens. 

                          • Tiberius Tiberius 25 février 2011 14:42

                            Ah oui dans ce cas évidemment, le recours au référendum est tout à fait acceptable, mais ce n’est pas ce qu’envisageait l’auteur de l’article. Lui apparemment voudrait qu’il soit quasiment systématique. Or on sait très bien que cela ne pourrait qu’aggraver et dans des proportions invraisemblables les défauts déjà bien réels de la cinquième république.


                          • Tiberius Tiberius 25 février 2011 15:51

                            Ceci dit, dans une dictature de la majorité, l’alliance des classes sociales se fera toujours au détriment des plus faibles car quand les classes supérieures sont forcées de redistribuer leurs richesses, il est plus intéressant pour elles de limiter cette redistribution à la seule classe moyenne et il est également plus intéressant pour les classes moyenne de ne pas faire participer les défavorisés à cette redistribution, cela laisse plus d’argent pour la classe moyenne. Ainsi, classes moyennes et supérieures peuvent donc former une petite majorité qui imposera sa tyrannie aux plus faibles. C’est un système éminemment détestable !


                          • Tiberius Tiberius 25 février 2011 12:18

                            Ne croyez pas être le premier à avoir envisagé cette solution. Il y a plus d’un siècle, bien des hommes avant vous ont eu la même idée, parce que celle-ci semble couler de source et qu’elle paraît être à première vue la meilleure façon de garantir le pouvoir du peuple sur le peuple. Mais les penseurs du siècle dernier ont eu tôt fait de saisir les risques inhérents de ce système. Le système idéal est celui qui permet à chacun de voir en toute circonstance son opinion entendue et ses intérêts pris en compte par le gouvernement ceci afin de pouvoir jouir au mieux de sa liberté dans son pays. Or la soumission de toutes nos décisions politiques au vote de la majorité, irait à l’encontre de cet idéal en ceci qu’elle donnerait aux politiques une manière aussi facile que détestable d’accéder au pouvoir c’est-à-dire en jouant sur nos égoïsmes naturels pour opposer les intérêts d’un groupe majoritaire à celui des autres. 

                            Or s’il est un reproche que l’on puisse faire aujourd’hui à la 5ème république, c’est précisément celui-là et la solution que vous prônez ne ferait qu’accroître le problème au delà de tout !!! Les intérêts égoïstes de la majorité à l’aise financièrement, l’emporterait constamment sur ceux des défavorisés et le jeu politique ne ferait qu’accroître d’année en année les oppositions entre pauvres et riches, forts et faibles, humble et vaniteux.

                            C’est pour contrer cette dérive néfaste de la démocratie que des hommes du siècle dernier ont inventé le principe de la représentation proportionnelle. L’idée était de susciter au parlement la représentation la plus large possible de tous les intérêts politiques que compte un pays. Malheureusement ce système n’est pas exempt de défauts lui non plus. Vous pouvez le voir à actuellement l’œuvre en Italie et en Belgique où il nous révèle sa faiblesse principale : l’instabilité politique.

                            Avec la 5ème république, Charles de Gaulle a donc tenté de trouver le parfait compromis entre la dictature de la majorité et la représentation proportionnelle. L’on peut certes contester aujourd’hui ses choix mais il est nécessaire avant de songer à modifier notre système de bien garder à l’esprit qu’en démocratie on navigue toujours entre deux écueils : la dictature de la majorité source de tension sociale et d’injustice et la représentation proportionnelle source d’instabilité politique qui, comme le montre le cas de la Belgique, peut atteindre des proportions invraisemblables !


                            • sisyphe sisyphe 25 février 2011 12:37

                              Le cas de la Belgique est tout à fait spécifique ; puisque le pays est partagé entre deux communautés de culture et langue différentes ; il ne peut servir d’exemple. 


                              Un tas d’autres pays fonctionnent sans président, avec un système démocratique parlementaire, avec une représentation à la proportionnelle, et fonctionnent très bien ; toutes les démocraties monarchiques du nord de l’Europe, l’ Allemagne, l’Espagne, et bien d’autres. 

                              Par ailleurs, les lois étant votées aux 3/5èmes empêchent justement la domination d’une courte majorité sur le reste des citoyens, de même que le recours aux référendums, comme, par exemple, en Suisse. 

                              Sous prétexte de se protéger contre « le système des partis », on a créé le système du bipartisme, qui est bien pire, sur un plan démocratique. 

                              Vos objections sont donc hors de propos ; le système de la Vème République est obsolète, et nuisible à la démocratie, comme on peut le constater tous les jours. 

                              Plus de présidentialisme, plus de bipartisme ; une réelle démocratie représentative, mettra fin aux dérives autocratiques et anti-démocratiques de cette République dévoyée. 

                              Les vrais démocrates ne peuvent que soutenir la nécessité de cette réforme ; tout le reste est du blabla pour maintenir en place un système inique ; basta ! 



                            • Tiberius Tiberius 25 février 2011 15:24

                              Comprenez-moi bien je ne suis pas un partisan de la dictature de la majorité et je reconnais volontiers le mérite du système de représentation proportionnelle. Cependant, ce n’est pas parce que la représentation proportionnelle ne pose problème que dans des situations politiques exceptionnelles qu’il faut pour autant l’ignorer. Ceci d’autant plus que c’est précisément parce que nous nous trouvions au cours de la quatrième république dans une de ces situations problématiques que de Gaulle a suscité la 5ème République.

                              Mon point de vue sur la question c’est que revenir à la représentation proportionnelle ne ferait que nous replonger dans les problèmes que nous avons voulu fuir avec la 4ème république. La 5ème république est un bon système quand l’homme qui se retrouve à la tête de l’état est guidé par de hautes valeurs morales. La 5ème république devient en revanche un système détestable quand nous choisissons pour président, un chef de clan comme l’est Sarkozy ou comme aurait lu l’être Royale.

                              Ils serait donc à mon sens plus sage que le peuple apprenne désormais à choisir avec discernement ses dirigeants. Nous avons besoin à la tête de l’état d’un homme probe qui place l’intérêt national au dessus des intérêts catégoriels et non pas un de ces nombreux individus qui font leur trou en nous divisant, en exploitant sans vergogne nos intérêts égoïstes, les intérêts d’une classe sociale sur une autre.

                              Aujourd’hui, c’est le peuple qui doit évoluer et non pas le système. 


                            • Arthur 123 25 février 2011 19:04

                              @ le beotien

                              Ton partie comment tu va l’appeler le BEOTIEN , je trouve que sa colle avec tes envoler lyriques.

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