• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de ortrud

sur Une autre piste pour le problème du logement


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ortrud (---.---.178.174) 5 janvier 2007 16:00

La solution signalée de la concession viagère, engendrant un respect meilleur des lieux que la location aliénante existe en germe dans la location-vente. C’est très viable, mais peu appliqué, et avec un succès très mitigé. Ce qui est certain c’est que le droit au logement « opposable » est une solution de juriste et d’énarque, ce qui n’est pas forcément la même chose, mais dont le mélange est quelque peu toxique.

Sur le fond : le prix du foncier est en grande partie responsable de la hausse de l’immobilier et de ses corollaires, mais déjà, en province, se dessine le spectre du logement non loué parce que trop cher. On peut donc imaginer que, progressivement, une détente peut s’amorcer. Il est évident qu’il y a un coût humain à tout cela, mais comme pour les SDF, ça ne peut pas se résoudre par une loi avant plusieurs années, or, nous avon trop tendance à tout vouloir tout de suite. Lorsque j’étais jeune, il y avait beaucoup de mendiants et de chemineaux, ils étaient vraiment misérables et quelquefois agressifs, aujourd’hui, on déploie des tentes neuves, on les voit relativement bien couverts, ce n’est pas l’idéal, mais c’est mieux. Enfin, ne vous illusionnez pas, il y aura toujours des trimards volontaires, certains de grande qualité. Donc le problème résiduel, c’est le travailleur pauvre et ça fait du monde. L’implication théorique est considérable, depuis la remise en cause du mondialisme jusqu’à la nunucherie politique de bas étage. Et n’oublions pas que le premier responsable de la situation actuelle de notre parc immobilier, c’est bien le pouvoir politique qui a voté la ridicule loi du 1 septembre 1948 qui a avili le patrimoine immobilier pour 50 ans en lui ôtant toute rentabilité et toute disponibilité et permis le rachat par de grandes compagnies inhumaines tout en créant par ailleurs l’idéal de nos hauts fonctionnaires d’après-guerre, le collectif bien corcitif. Un Etat devrait se gérer comme une entreprise, s’il n’y avait la politique internationale qui contraint à l’implication dans des aventures au sort imprévisible. Je redoute l’arrivée d’un énarque de plus à la tête de l’Etat qui aura toujours vécu dans les ors de la République et conservera l’arrogance des fermiers généraux.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès