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Accueil du site > Actualités > Economie > Une autre piste pour le problème du logement

Une autre piste pour le problème du logement

Face à la montée du problème de la pauvreté et du logement dans le débat politique, on peut se demander s’il continue à être raisonnable qu’à travers la location libre, les propriétaires puissent utiliser l’investissement dans la pierre comme n’importe quel investissement économique.

La question est avant tout morale : le logement est un besoin vital pour tous, est-ce raisonnable que le logement soit profitable économiquement aux propriétaires louant ? Que n’importe qui puisse s’acheter ou louer un logement pour avoir un toit sur la tête, c’est indiscutablement souhaitable. En revanche, que les plus fortunés puissent acheter des logements par poignées dans le seul but de se créer une rente sur le dos des moins bien lotis économiquement, c’est problématique.

Après l’éclatement de la bulle économique de l’an 2000, les investisseurs se sont portés sur l’immobilier, entraînant ainsi une accélération de l’augmentation de l’immobilier, qui continue encore aujourd’hui à biaiser tout le système économique. Si l’énergie financière placée dans l’immobilier retournait dans la sphère économique des entreprises, peut-être cette création de richesse plus dynamique serait-elle très profitable à l’économie en général.

Aujourd’hui, la solution avancée pour résoudre le problème des SDF, c’est le droit opposable. On commence à sentir que la mise en place de ce droit va se traduire par une judiciarisation du problème et que l’Etat va devoir dépenser des sommes considérables en construction de logement sociaux ou acquisition de logements existants. Dans un contexte économique où l’immobilier coûte cher, il est évident que l’Etat devra mettre beaucoup de sa poche, comme n’importe quel agent immobilier. Mais un agent immobilier bénéficie d’un bon retour sur investissement, en louant ou vendant assez cher les logements construits, ce qui ne sera pas le cas de l’Etat. Avec la mise en place du droit opposable, il n’y a pas de raison mécanique pour que l’immobilier baisse enfin.

Et enfin, ce droit opposable pourrait également faire naître un système de réquisition arbitraire de logements, que certains de nos hommes politiques parmi les plus réactionnaires n’ont pas manqué de montrer du doigt ces derniers jours.

Peut-être la solution est-elle ailleurs. Par exemple dans le plafonnement des loyers, tout simplement. Non pas un plafonnement qui, comme aujourd’hui, se contente d’encadrer les hausses de loyer (indice de la construction) mais carrément, une définition d’une grille de loyers imposés par l’Etat et indexés sur l’impôt foncier, dont le montant est déjà défini par des critères de superficie et de position géographique dans la ville.

Concrètement, pour faire accepter une telle mesure, il faudrait certainement commencer en douceur, par exemple en gelant les loyers et en imposant une baisse de ceux-ci de 3% l’an, jusqu’à atteindre le montant défini par la grille des loyers décrite plus haut.

Maintenant, analysons l’impact qu’aurait une telle mesure au bout de cinq ans, avec donc une baisse des loyers de 15%.

Tout d’abord, en forçant les loyers à la baisse, on commence par résoudre le problème du logement et de la hausse incessante et scandaleuse de son coût depuis plus de dix ans. Le locataire moyen dépenserait ce gain financier en biens de consommation courante, et ainsi redynamiserait l’économie (un ménage à revenu modeste qui doit se loger en location a rarement les moyens d’épargner, donc il consomme).

Ensuite, le propriétaire qui loue verrait son investissement dans la pierre de moins en moins intéressant pour constituer ses revenus financiers. Il serait donc plus à son avantage de vendre son bien (par exemple à quelqu’un qui veut se loger et qui n’achèterait donc pas ce logement pour gagner de l’argent). En vendant son bien, il disposera d’un potentiel d’investissement financier conséquent, qu’il pourra utiliser dans l’économie de marché générale, pour placer son argent en Bourse ou encore pour entreprendre (ou participer à un investissement industriel).

Si les locataires se logent plus facilement, et si le prix de vente de l’immobilier chute (l’augmentation de l’offre fait baisser les prix), on se retrouve avec un marché de l’immobilier plus sain et plus juste, puisqu’il n’est plus une variable d’ajustement permettant aux plus fortunés de s’enrichir sur la misère économique d’une population moins aisée (la rente locative n’est pas ce que l’on peut appeler un investissement dynamique digne de ce nom).

Si le pays place moins d’argent dormant dans la pierre, et qu’il dispose d’une manne financière plus conséquente pour investir dynamiquement et consommer, nous pouvons résoudre un problème social et un problème économique en même temps, ce qui, convenons-en, ne serait pas du luxe.


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77 réactions à cet article    


  • (---.---.132.252) 5 janvier 2007 10:48

    Et encore une analyse basée sur l’envie et la jalousie.

    Ce ne sont pas les investisseurs qui font que le marché de l’immobilier flambe artificiellement, mais les freins causés par l’interventionnisme de plus en plus lourd de l’état sur ce marché ...


    • Reinette (---.---.147.106) 5 janvier 2007 14:46

      « Si les murs des prisons sont si hauts, c’est pour que les petits voleurs qui sont dedans ne voient pas les grands qui sont dehors. »


    • je ne suis rien (---.---.175.167) 8 janvier 2007 00:09

      Est-ce que quelqu’un connait le taux de remplissage des HLM par des personnes qui pourraient louer dans le privé.

      Je ne pense pas qu’un HLM à vie soit une solution. Y’a t il un controle ? Expusle t -on des gens des HLM si ils gagnent « bien » leur vie ? Existe -il des locataires de HLM, propiétaires de logements ?

      Bref que fait la police des HLM smiley


    • LaEr (---.---.126.214) 5 janvier 2007 11:09

      Est-ce que c’est moi ou à chaque fois qu’il est question de social dans un article, on trouve un joyeux commentateur qui dénonce l’ "envie et la jalousie » des pauvres... Mais ce n’est pas possible cette hypocrisie ! Pouvez-vous seulement imaginer que les « pauvres » ne sont pas tous des faignants ? J’imagine surtout ces joyeux libéraux, ayant bénéficié pour la plupart des appuis de papa et d’un financement sans limite des études pour se « faire tout seul ». J’étais moi-même libéral. Jusqu’à temps que je m’insère dans le monde du travail. C’est marrant comme on change d’avis une fois de l’autre coté du miroir smiley.

      Nous nous foutons de votre fortune, laissez-nous juste vivre correctement de notre travail, ou alors ne vous étonnez pas de la monté de la violence... Ceux qui ne peuvent plus vivre de leur travail se tournent vers d’autres alternatives...

      Qui sème le vent....

        Lire les 6 réponses ▼ (de undefined, Jason)

      • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 5 janvier 2007 11:11

        Tiens encore la ritournelle : c’est encore la faute de ces salauds de propriétaires qui louent trop cher ou qui demandent des garanties en béton armé !

        Le jour où les propriétaires n’attendront pas au moins 2 ans pour récupérer leur bien (saccagé il va de soit) en cas d’impayé, cela changera les choses. Ils hésiteront moins à louer leur bien.

        Un des problème de la location en France, c’est que le locataire est sur-protéger, même quand il est fautif. Ne payer pas l’eau ou l’électricité : on vous la coupe, ne payer pas les impots : vous allez en tôle, ne payer pas votre loyer : vous restez dans les lieux.

          Lire les 7 réponses ▼ (de undefined, Jason, blibgnu)

        • hurlevent (---.---.44.148) 5 janvier 2007 11:28

          Article incroyablement naïf. En tapant sur les méchants propriétaires, on va résoudre le problème du logement...

          En réalité, en tapant sur les propriétaires, investisseurs, etc..., on va les détourner de l’immobilier, ce qui fait que moins de logement seront construits et encore moins loués. Je vous laisser imaginer la crise qui s’ensuivrait.

          Définitivement un article basé sur l’envie et la jalousie


          • LaEr (---.---.126.214) 5 janvier 2007 11:36

            ....ou votre commentaire basé sur l’égocentrisme et l’égoisme...

            Je ne pense pas que l’auteur détienne la vérité absolue sur le sujet, mais pitié, épargnez-nous des commentaires aussi pauvres... On peut avoir envie, à tord ou à raison, de changer un peu le système sans pour autant n’être qu’un envieux... Certains pensent encore à autre chose qu’à eux même... L’altruisme existe encore.


          • (---.---.132.252) 5 janvier 2007 13:11

            Bien sûr, l’altruisme existe encore. Et il n’est pas l’apanage des socialistes.

            Le problême est que le social tenu par l’état est bien trop cher et de plus, qu’il ne peut pas atteindre les résultats qu’il se fixe.

            Libéralisme ne veut pas dire antisocial. Cela veut juste dire qu’il y a des moyens moins prohibitifs et moins coercitifs pour atteindre les mêmes objectifs.


          • LaEr (---.---.126.214) 5 janvier 2007 13:24

            Bien sur que l’altruisme n’est pas uniquement réservé aux socialistes (et heureusement smiley ). Cependant, beaucoup défendent ici un libéralisme un peu trop extrémiste à mon gout, où le salaud de pauvre n’a qu’à fermer sa gueule en acceptant une paye d’ouvrier Chinois pendant qu’1 autre gagne l’équivalent de 1000 ans de sa paye en 1 mois... Je veux bien croire à un libéralisme « éclairé », mais pour le moment, il ne l’est pas. L’intervention de l’Etat me paraît indispensable pour limiter la casse, même si, il est vrai, l’Etat français a la facheuse tendance d’empirer les choses... Mais là, il s’agit plus d’un problème de facteur humain, et non d’un problème de théorie économique et sociale.


          • wired (---.---.92.11) 5 janvier 2007 12:50

            C’est l’envie qui fait marcher le monde donc quelque part ca fait doucement rigoler quand on fait un procés à ce niveau là.... smiley. L’indécence à de beaux jours devant elle.


            • Bill Bill 5 janvier 2007 14:21

              J’avais décidé de ne plus intervenir, mais là, je ne peux pas m’en empécher ! En ex URSS, c’est l’état qui vous fournisssait un logement et un travail, j’ai l’impression que c’est ce à quoi nos braves compatriotes aspirent ! Et pas seulement ! Tout doucement l’état nous dit quoi penser ( ça, ça marche très bien, je le constate tous les jours !), comment surveiller nos petites santés, qui sont de plus en plus fragiles, ce que nous devons manger, dans quelles positions nous tenir, quelle morale adopter, etc, etc...

              L’état doit libérer le marché et n’a pas le droit de s’emparer de la propriété de ces citoyens.

              Aujourd’hui si vous voulez devenir nounou, vous serez tenu d’adapter les locaux, mais cela peut-être si cher que vous devrez renoncer ! La société se bloque de cette façon-là. Pour ouvrir une crèche, c’est pareil, trop de lois, trop d’investissements à faire.

              Parfois l’état doit intervenir, mais pas pour tout et rien, comme c’est le cas en ce moment !

              Bill

                Lire les 6 réponses ▼ (de undefined)

              • Marc P (---.---.74.13) 5 janvier 2007 14:22

                Pour détendre l’atmosphère bien que le sujet soit extrêmement grave j’en conviens, je me répépète :

                Quand et comment se résoudra-t-on à rendre la vue (et l’ouïe) à la main invisible.... ????

                Marc P


                • Jason Nicolas 5 janvier 2007 19:00

                  @ Marc P

                  La « main invisible » ? Je l’ai vue : elle est posée nonchalamment sur le tiroir-caisse.


                • Reinette (---.---.147.106) 5 janvier 2007 14:42

                  Le droit opposable...

                  Un sparadrap sur une jambe de bois,

                  la compassion médiatique et politique concernant les SDF est programmée à l’arrivée des grands froids ; ni avant ni après.


                  • (---.---.76.11) 5 janvier 2007 14:54

                    Mais non Reinette, tu ne comprends rien ! Le marché se fixe aussi lui-même ces propres rêgles, il y a des garde-fou. Il ne faut pas croire que c’est la loi de la jungle... C’est une méconnaissance totale de l’économie que tu as là.

                    Trop de loi tue la loi... Et c’est ce qui se passe pour l’immobilier comme pour bien d’autres choses dans notre pays ! Ainsi on emmerde les entreprises pour des riens, et parfois ça leur coute très cher...

                    Bill

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                    • Hakim I. (---.---.29.92) 5 janvier 2007 14:57

                      « Par exemple dans le plafonnement des loyers, tout simplement. Non pas un plafonnement qui, comme aujourd’hui, se contente d’encadrer les hausses de loyer (indice de la construction) mais carrément, une définition d’une grille de loyers imposés par l’Etat et indexés sur l’impôt foncier, dont le montant est déjà défini par des critères de superficie et de position géographique dans la ville. »

                      Je ne pense pas que le plafonnement des loyers soit une solution. Bien que locataire, je me mets facilement a la place des proprios qui galèrent pour trouver des occupants fiables et qui demandent un max de garanties.

                      A mon avis le souci, c’est que nous avons dans notre pays des millions de familles qui sont locataires depuis plus de 15 ans. Depuis 35 ans pour mes parents... la population n’a pas été éduquée dans l’esprit de propriété. Tant d’argent déversé dans le vent, c’est scandaleux...

                      Si plafond il doit y avoir, m’est d’avis que c’est sur le prix de l’accession à la propriété. Qu’on ne me dise pas que les prix excessifs sont dûs à telle ou telle conjoncture financière, c’est le résultat de la spéculation point barre. Un F3 à 250000€ il faut arreter...

                      Dans le meilleur des mondes, je verrai plutot des solutions ou il serait possible de payer à vie un logement qui nous appartient et pour lequel on aurait viscéralement plus de respect que pour une location...

                      J’aimerai que les personnes qui s’y connaissent dans ce domaine me disent si d’après eux cette solution est viable ou pas... merci.

                        Lire les 4 réponses ▼ (de undefined)

                      • c florian (---.---.162.39) 5 janvier 2007 16:06

                        personnellement je trouve tout à fait normal que le propriétaire gagne des sous en investissant dans la pierre. les loueurs existent car il existe des locataires. ces derniers ont plusieurs raisons pour ne pas devenir propriétaires : le manque d’argent, la mobilité, la mentalité. quand on met un bien à disposition, il est normal que l’on s’y retrouve financiérement. c’est le même principe que les prêts bancaires.

                        plafonner le loyer est une solution liberticide impossible à mettre en place. les investisseurs ne se presseraient plus pour alimenter le marché de la construction/rénovation préférant mettre leurs billes dans d’autres pays ou sur le marché boursier avec pour conséquence une chute du secteur du batiment, un des moteurs de la croissance française. le prix de l’immobilier ne baisserait alors surement pas avec la baisse de l’offre.

                        l’essentiel pour faire baisser les prix est d’augmenter l’offre, c’est à dire construire et rénover, mais aussi mettre sur le marché les logements vacants. c’est sur ce dernier point que l’effort doit se porter avec plusieurs pistes : faciliter les démarches de location et d’expulsion, lutte contre la spéculation avec des biens inoccupés, restructuration de vieux batiments... une fois de plus l’Etat doit encadrer et surtout pas imposer ses régles.


                        • Reinette (---.---.147.106) 5 janvier 2007 16:18

                          OPAC of Paris * Situation in France and in Paris

                          * Opac of Paris

                          158-162 rue de Saussure (17e)

                          Situation in France

                          There are 800 agencies that manage public housing throughout France, 108 of which are Opac (Office Public d’Aménagement et de Construction ) agencies. These agencies manage four million public housing units (i.e., 16% of the number of French primary residences), 90% of all housing apartment buildings. Four million families-i.e., ten million people-live in public housing throughout France (figures/source : Union).

                          Situation in Paris

                          Of the 1,160,000 primary residences in Paris, approximately 16% are public housing apartments (source : Aorif). The demand for public housing in Paris structurally exceeds availability. More than 100,000 applications for public housing are pending.

                          There are two housing markets in Paris : # the public housing market, made up of a continually growing public, ranging from extreme poverty levels to middle income # the open market, which, as a result of the exorbitant prices in Paris, only concerns the well-off population.

                          Because of the shortage of public housing, people with steady, but modest, income and, in particular, people who make up the city’s population and work there, experience difficulties in living there.

                          Saint-Denis (93) A Few Features of the Background of Public Housing in France

                          1. In France, public housing is a public service for which the Government determines the major public policies and provides funding. That public service is handled by public agencies (Opac), private companies (ESH), and cooperatives (SEHM).

                          For decentralization purposes, the Government may delegate its authority to a local public body.

                          2. The rights and duties relating to carrying out this public service function are defined by the law. They include :

                          # The right to remain on the premises

                          An apartment is granted to an applicant if, on the date that the apartment is granted, his or her income is equal to or less than means-tested limits.

                          Should the income of a tenant increase over time and exceed such limits, he or she will be entitled to remain in the apartment. A survey, carried out among public housing tenants each year, enables those whose income exceeds the limits to be identified. An additional rental charge is then applied to such individuals, which, in light of the specificity of the Parisian housing rental market, does not appear sufficiently dissuasive to encourage people to move.

                          # Sharing of risk by HLM entities. These entities are obligated to pay contributions to another entity whose role is to protect the tenant in the event its public housing landlord defaults-particularly financial default.

                          3. Public housing landlords may also have government-sponsored programs that help tenants buy the property.

                          Opac of Paris

                          Opac of Paris was founded in 1912 and it is the largest public housing agency in France.

                          In its capacity as a public housing agency, it comes under private law accounting and is required to produce balanced financial statements. Nonetheless, it is subject to the Government Contracts Code in terms of organizing competitive tenders.

                          Opac is an agency of the Government, which controls its management and its management is controlled by the Government. Moreover, it is an instrument of public policy used in Paris. Villiot-Rapée (12e)

                          Opac of Paris manages more than 100,000 public housing units-that is, 50% of the capital city’s total public housing. It is the no. 1 builder and landlord in Paris.

                          Opac operates in three areas-housing development, real estate management of the housing developed, and is a stakeholder in development policies for the City of Paris.

                          # An overview of the Agency

                          One-third of Opac’s Board of Directors consists of representatives of the City of Paris ; another one-third is made up of representatives of the federal government (designated by the prefect with the approval of the mayor) ; and the final one-third is made up of tenant representatives, and of labor and management. The Chairman of Opac is elected, by requirement.

                          Opac has 2200 people working for it, 1000 of which are superintendents who live in the public housing themselves and are the first point of contact with tenants. There is one superintendent for every 100 apartments.

                          In addition to the superintendents, Opac has 700 people directly providing service to tenants in 35 building management districts, which make up Opac’s local units. They are divided into six territories for administrative management purposes.

                          # The Property Managed

                          Opac of Paris manages approximately 100,000 apartments for which it is either the owner or holds long-term leases.

                          Ninety percent of these apartments are located in Paris itself, the rest being located in nearby outskirts. The large majority of these apartments are low-income, with less than ten percent constituting what is referred to as « intermediate » housing, reflecting higher income brackets.

                          Low-income housing, depending upon the category, rents for between 3 and 5.5 euros per square meter. Intermediate housing rents for between 8 and 9.3 euros per square meter. The square meter in Paris goes in the open market for around 18 to 20 euros, on the average, per square meter.

                          ...........47 rue de la Montagne Sainte-Geneviève(12e) !!!

                          In addition, Opac manages 3,200 businesses, located on the ground floor of the buildings (commercial businesses, craftsmen, organizations, and public facilities). It also manages 42,000 parking lots, all connected with the buildings.

                          # The Tenants Living in Opac Housing

                          Over the last several years, a phenomenon of economic weakening of the tenant population has been observed-77% of that people have income levels at less than 80% of the limit. The yearly income for 43% of the households is less than 10,000 euros per year. Forty percent of the households, for which housing is provided by Opac, receive individual financial aid or financial assistance for housing costs.

                          Another specific figure concerns the turnover rate in Opac housing facilities, which is very low-in the neighborhood of four percent.

                          # How Does Opac Fund its Investments ?

                          A large part of the funding for new investments is public :

                          # The Government allows access to preferential financing ; # The local government (city of Paris) guarantees loans and may provide additional funding ; # Businesses provide contributions in exchange for the right to have their employees housed in public housing complexes ; # Opac may contribute up to ten to fifteen percent of the funding.

                          In exchange for these various financial contributions, the Government, local authorities, and businesses hold rights to reserve housing units for rent. In this context, Opac does not have the right of rental on the new buildings. It gets back its rights at the end of the period of repayment.

                          # How is the Allocation of Housing Handled ?

                          Opac of Paris has implemented a policy based on a transparent application process. An independent committee made up of the different groups-Opac administrators, tenant representatives, elected officials, and partners-decides on the housing applications.

                          For each apartment, three applications are recommended. The committee reviews the applications and makes its decision on the basis of urgency, the length of time that the applicant has been waiting, and the applicant’s personal circumstances. It verifies that the apartment is question is appropriate for the family applying.

                          The committee refers to an allocation chart prepared by Opac which defines the rules and criteria for the granting of housing applications, in accordance with the law.

                          # How can Public Housing for Paris be Provided ?

                          The City of Paris has defined as a public policy objective that it will develop 4,000 public housing units per year-1,000 to 1,500 of which shall be developed through Opac.

                          To achieve that, Opac must diversify its sources of development to include :

                          # the construction of facilities, whenever possible ; # the acquisition of occupied buildings, recently made possible, allowing Opac to develop public housing in sections of the city where there is still very little-that is, in the central and western sections of Paris ; # acquisition and improvement-the acquisition of run-down buildings in need of substantial structural improvements, undertaken on vacant buildings.

                          Whenever possible, Opac seeks to even out geographically the location of public housing facilities, which are, at this time, principally concentrated in the northern and eastern sections of Paris.

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                          • Reinette (---.---.147.106) 5 janvier 2007 16:20

                            OPAC... il porte bien son nom !


                          • eugène wermelinger eugène wermelinger 5 janvier 2007 17:14

                            Pour raison de langue, cet OPAC m’est totalement opaque Reinette. Est-ce que cela explique la raison pour laquelle tellement d’anglais viennent dans mon Morvan pour y racheter un bon prix pour eux, tout ce qui se trouve à acheter, en faisant exploser les prix ? Mais je voudrais attirer votre attention sur une autre piste : à quand une extension du travail chez soi, nous sommes à l’heure de la communication facile, et faut-il vraiment que les centres de gestions et de téléphonies ne soient installés qu’en Inde ou en Afrique ? Alors on aurait de la place et de l’air plus pur qu’en s’entassant tous dans les villes. Mais si je veux penser à mon seul confort personnel, alors je vous dis : restez dans vos cages à poules, payez très cher le droit d’y vivre très mal. Mais je sais aussi que ce n’est pas votre choix, alors je vous plains. Bonne année tout de même à tous.


                          • couçicouça (---.---.146.56) 5 janvier 2007 17:37

                            Salauds de riches,salauds de pauvres ! smiley


                          • albert (---.---.102.40) 5 janvier 2007 16:58

                            Contribution marginale,j’en ai peur ! Pardonnez-moi de préciser que je ne suis pas un spécialiste ni du bâtiment, ni du droit de la construction ;mais que victime de l’Etat civil je pense avoir beaucoup vu ,sinon beaucoup retenu le problème du logement est à la fois Un problème politique ; encourager l’accession à la propriété signifie une immobilité généralisée de la population active

                            Un problème de prévision démographique Comment prévoir l’évolution de la répartition de la population dans les 20années qui viennent

                            Un problème financier, faire le moins couteux possible( sans verser dans le léger, Fragile et générateur de frais de fonctionnement excesssifs , chauffage)

                            Sans avoir la prétention d’être exhaustif,

                            Qu’il me soit permis de vous citer d’ infidèle mémoire ,quelques expériences vécues au cours du demi-siècle précédent 1945 fin de la guerre ,réquisitions(mais on ne peut réquisitionner que ce qui existe, même si une « ardente obligation » est faite au propriétaire de rendre les lieux habitables )

                            L’expérience des Castors A Tours l’expérience du maire M. Royer

                            À Marseille , Nantes et Firminy « La cité radieuse » 1 % cotisations patronale pour le logement

                            Habitat et Humanisme qui « épluche »toutes les possibilités législatives et les dispositions fiscales utilisables

                            Enfin ,Pour atténuer le coût de la construction, location du terrain à bail emphytéotique(ce qui permet à un urbaniste , tous les siècles de redessiner un quartier)

                            Que peut-on garder de ces expériences ? Sont-elles même adaptables au monde d’aujourd’hui ?

                            Toutefois , concernant le droit opposable Quid de la personnalité juridique ? Communes(de résidence ,de naissance,) entreprises Bonne chance au législateur

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                            • (---.---.110.175) 5 janvier 2007 17:54

                              Louis LOUCHEUR (1872 - 1931) Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale (1926 - 1930).

                              1928 : Les mouvements sociaux, et la crise du logement qui s’accentue du fait de la construction très réduite de logements dans la période d’après-guerre conduisent au vote de la Loi Loucheur qui prévoit la construction sur cinq ans de 200.000 logements HBM et 60.000 logements à loyer moyen, programme bien inférieur aux besoins estimés à 1.000.000 de logements.

                              L’effort financier fait par l’état en application de cette loi ne sera pas renouvelé dans la période de l’entre deux guerres et la pénurie de logements fut dramatique à la veille de la seconde guerre mondiale.

                              (Rien de nouveau sous le soleil)


                            • panama (---.---.198.59) 5 janvier 2007 17:10

                              L’immobilier baissera quand la bourse repartira. C’est mathématique !

                              Nous sommes dans un système de capitalisme libéral. ce que vous proposez, ce sont des lois communistes.

                              Tout ce qu’on peut faire, c’est favoriser la location des apprtements libres.


                              • José (---.---.53.193) 5 janvier 2007 17:14

                                Le remède est de nationaliser votre parc immobilier. La ruine de la France sera vite faite et vous pourriez repartir à nouveau sans ces idées revolues du XIXème siècle. Surtout faites le vite.


                                • Oliver Trets Oliver Trets 5 janvier 2007 19:27

                                  Je viens avec mes maigres moyens intellectuels proposer une solution à application lente (lent donc durable) sur un problème persistant de notre société qui est l’existance des travailleurs pauvres et des SDF.

                                  Personnellement, s’il n’existait plus de SDF en France, je me soucirais peu du fait que tel PDG touche 300 fois le SMIC comme indemnité de départ. Je me moque de la fracture sociale et des énorme différence de niveau de vie, tant que les plus pauvres ont un toi sur la tête et de quoi bouffer (ni plus ni moins).

                                  Pour info, je suis propriétaire : je suis en train de faire construire ma maison sur un terrain d’un hectare, je ne suis pas un locataire frustré contrairement à ce que certain semblent croire. Je vis avec un niveau de vie qui me suffit, je n’ai aucune espèce d’ambition professionelle et ma vie me convient trés bien. Elle me convient sauf que ça me fait rager que nous ayons encore des SDF dans notre pays (si riche) et plutôt que de masquer le problème en isolant les pauvres dans des centres d’hébergement, je trouve préférable de faire des propositions constructives (en tout cas, je les estimes ainsi).

                                  Je tiens à la liberté de chacun d’entreprendre, de boursicoter ou de se faire de l’argent par n’importe quel moyen que ce soit. J’accepte la guerre économique entre entreprise et la richesse considérable de certain que je n’envie pas. Par contre, se créer une rente au détriment de ceux qui risquent de se retrouver à la rue, c’est carrement génant.

                                  Je ne propose nullement que l’état réquisitionne des propriétés mais simplement de rendre ce genre de rente moins profitable que les autres (rentes). Le droit opposable verra certainement en son aboutissement la réquisition forcée, quand il n’y aura plus d’autre recours et que la situation sera sur un point de non retour —> je ne trouve pas cette solution fantastique, alors je propose : ne me faites pas de reproches au-delà de mes intentions.

                                  En tous cas, certains avis qui vont à l’encontre de mon propos son trés interressants, ça va me permettre, d’affiner mon offre smiley

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                                  • Rocou (---.---.231.20) 7 janvier 2007 12:02

                                    « Je ne propose nullement que l’état réquisitionne des propriétés mais simplement de rendre ce genre de rente moins profitable que les autres (rentes) »

                                    C’est justement cela que vos interlocuteurs vous reprochent : c’est une position absurde. Si cela est moins profitable, les gens s’en détourneront. Par conséquent, l’offre se réduira et de plus en plus de gens se retrouveront sur le carreau, sans logement.

                                    L’Etat accentuera alors sa pression en construisant -au frais du contribuable- de plus en plus de « logements sociaux » et ainsi de suite. C’est une collectivisation rampante dont nous connaissons tous les terribles effets.

                                    Les déjà-logés, eux, s’accrocherons comme des morbacs à leur logement quitte a rester au chômage pour ne pas avoir à bouger. Les loyers étant bloqués, ils se frotteront les mains pendant quelques années mais déchanteront quand le propriétaire refusera d’engager des travaux de rénovation faute de moyens. Ils finiront par vivre dans des taudis.


                                  • moebius (---.---.120.61) 5 janvier 2007 22:39

                                    L’auteur pense que le pouvoir est politique ou devrait l’etre ??????


                                    • Oliver Trets Oliver Trets 6 janvier 2007 00:23

                                      Si le pouvoir n’est plus politique, nous ne sommes plus dans une démocratie.

                                      Il y a certain domaine dans lesquels le politique (donc l’état ?) doit plus réglementer la vie sociale que dans d’autre : en dehors de ses devoir régalien, l’éducation et la santé doivent impérativement (selon moi) être conduit par l’état. Je pense que l’état devrait également mettre sont nez dans le logement. Pour ce faire, soit on bidouille le droit (c’est ce que je propose et ce que propose le droit opposable finallement), soit on dit que l’état laisse le marché se débrouiller et il se contente ensuite de construire des logement (HLM) ou des centres d’hébergement de manière curative pour les SDF afin de réparer les pots cassés : dans ce cas, il va lui falloir de l’argent et une augmentation des impôts serait bienvenu.

                                      Quand l’état gère certain domaine, il est plus efficace que le privé :
                                      - ANPE
                                      — > http://www.lexpansion.com/art/4369.151251.0.html
                                      - EDF
                                      — > http://www.lexpress.fr/idees/tribunes/dossier/allegre/dossier.asp?ida=427217
                                      - les autoroutes
                                      — > http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=14210
                                      - le n° des renseignement téléphonique
                                      — > http://forums.acbm.com/acbm/forum/viewthread ;jsessionid=C24E8E9C88757676E5BADDA12514B9C2?thread=112

                                      j’en passe et des meilleurs...

                                      Mais parfois, l’état n’a pas grand chose à y faire et c’est mieux ainsi :
                                      - les télécomunications dont la concurence à fait baisser les prix (fixe et ADSL principalement)
                                      - la construction automobile

                                      Faire les bons choix en votant pour ceux qui se proposent de mettre en oeuvre ceux de nos aspirations, c’est faire de la politique.

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                                    • rodofr (---.---.234.40) 6 janvier 2007 02:15

                                      Bonjour, Les villes sont tentaculaires et pas du tout adaptées à la nouvelle donne économique. 80 % de la population s’y trouve. En province j’ai des amis qui se logent très facilement dans de petits villages mais le travail est rare comme par exemple des gens qui habitent à 80 km de Toulouse et font le trajet tout les jours. Artistes,rentiers, retraités, étrangers fortunées et pas mal de gens simples un peu aventuriers, qui ont réussit à partir des grandes villes, s’y logent sans problème à des prix raisonnables. Pas facile à faire mais faisable avec du courage, de l’audace, un peu d’aide et une vision du monde différente. Tous au même endroit, pour la même vie, avec les mêmes coutumes et rituels, à un prix que je déplore mais dans l’histoire de l’humanité on a jamais vu pareille affluence sur une si petite surface égale pour tous. Et je vois pas ce que vient faire la morale. La france ne peut quand même pas se regrouper sur quelques km², sans attisé ceux qui y voient la bonne affaire, susciter des convoitises. S’occuper des Sdf est un devoir morale, s’occuper du reste est un problème de civilisation et de ces transhumances quasiment ingérables, vue la marche rapide qu’impose le capitalisme. Malgré tout, on peut toujours voter des petites lois pour soulager cette souffrance en marche, mais cela changera pas le défi que nous soumet ce XXI ème siècle et ces villes.


                                      • (---.---.49.40) 6 janvier 2007 03:06

                                        Un des articles les plus ridicules que j’ai lus jusqu’ici sur ce site, je suis vraiment désolé de le dire... j’imagine que vous vous êtes creusé la cervelle pour pondre ça, et sans aucun doute pour bien faire...

                                        C’est exactement comme si vous disiez que les agriculteurs ne devraient faire aucun bénéfice parce que leurs produits sont indispensables. Vous avez à coup sûr une famine grave dans 5 ans.

                                        On a déjà depuis quelques années découragé les propriétaires d’investir en les surtaxant et en surprotégeant exagérément les locataires - et le résultat est celui qu’on voit : il y a de plus en plus de gens à la rue. Les logements étaient financés par des particuliers (en général par des économies faites en prévision de leur retraite) pour en tirer un petit revenu - et maintenant il faut payer des impôts pour construire des logements sociaux.

                                        C’est à dire qu’on est passés d’un système où le logement était un actif à celui où il est un passif pour le contribuable.

                                        Il faut tout au contraire réduire la pression sur les propriétaires (et quand je dis propriétaires je veux dire les particuliers, pas les Sociétés Civiles Immobilières qui sont actuellement très privilégiées fiscalement et qui sont ceux qui spéculent - chose à inverser) et rendre l’investissement locatif de nouveau suffisamment rentable pour valoir le coup.

                                        C’est la seule façon de faire remonter le parc locatif rapidement et sans taxation supplémentaire, de plus le jour où il y aura des logements en quantité suffisante les prix s’équilibreront d’eux mêmes, aussi bien à la location qu’à l’achat, à des prix raisonnables. C’est la pénurie qui crée l’inflation actuelle, si l’offre redevient suffisante les prix redescendront à des niveaux accessibles, et très rapidement.

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                                        • hurlevent (---.---.240.25) 6 janvier 2007 16:27

                                          J’aime bien le parallèle avec l’interdiction pour les agriculteurs de faire le moindre bénéfice, car leurs produits sont indispensables. C’est bien trouvé. Et effectivement cela provoquera une famine.

                                          Si on veut augmenter le parc de logements loués, il faut faciliter les choses pour les propriétaires, pas leur rendre la vie impossible.


                                        • Le péripate Le péripate 6 janvier 2007 08:12

                                          Ivan Illich avait bien vu que les machines sociales en se complexifiant à outrance perdaient de leur efficacité.

                                          Je cite ce passage de Maitre Eolas.

                                          "Et ce qui à mon sens est le problème principal demeure, qui n’est pas tant le manque de logements existants : on sait qu’il y en a des centaines de milliers de vides. C’est que le droit français fait tout pour décourager les propriétaires de louer. Le revenu foncier est le plus taxé de tous : il est soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu, plus les 11% de prélèvements sociaux que sont la CSG et la CRDS, dont seulement 5% sont déductibles... l’année suivante. La loi de finance qui vient d’être votée a en plus supprimé l’abattement forfaitaire de 14% sur ces revenus.

                                          Ajoutez à cela les règles protectrices du locataire, qui partent d’un bon sentiment, mais achèvent de décourager bien des bonnes volontés. Elles contraignent le propriétaire à ne pouvoir récupérer son bien que tous les trois ans, à certaines conditions et en respectant un préavis de six mois, et s’il se trompe, c’est reparti pour trois ans ; que l’expulsion d’un locataire qui ne paye plus est terriblement longue, coûteuse et compliquée, quand la préfecture veut bien accorder l’assistance de la force publique qui seule permet l’expulsion effective. Chaque année, des milliers de propriétaires se font saisir et vendre aux enchère leur bien occupé par un locataire qui ne paye pas ; la vente d’un bien occupé se faisant à un prix largement inférieur au prix du marché, il n’est même pas certain que le propriétaire récupère quelque chose après la vente.

                                          C’est un paradoxe bien connu qui veut que protéger une situation la rend plus difficilement accessible. Il en va du logement comme du travail. Mais cet aspect là est intouchable.

                                          Il existe un fantasme du travail et du logement à vie, et un mythe du propriétaire nanti exploitant le pauvre locataire qu’il faut toujours protéger. Il va sans dire qu’aborder un problème via un prisme déformant est le meilleur moyen de ne pas le régler. Et que le coercitif n’a jamais réglé un problème aussi bien que l’incitatif."

                                          En tout état de cause, il faut rendre justice à l’auteur d’avoir conscience de la nécessité de la progressivité de toutes mesures.

                                          Le Peripate.

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                                          • ZEN zen 6 janvier 2007 16:56

                                            Pour info.

                                            Si vous en avez la possibilité, consultez un dossier trés détaillé sur le Monde Diplo de ce mois : article de François Ruffin :« Penser la ville pour que les riches y vivent heureux »

                                            Il y décrit bien les mécanismes spéculatifs, urbanistiques, politiques (politique urbaine), qui transforment par des méthodes souvent douteuses des quartiers populaires en habitations où peut se concentrer (par doublement des prix) un élite favorisée, un espace fun, commercial (luxe)Par ex. la rue de la République, à Marseille.

                                            Une ségrégation résidentielle, qui génère une fracture scolaire , professionnelle, ethnique. Pour certains maires, il s’agit de bien « vendre » leurs villes, pour attirer les hauts revenus de ceux que D.S.K considérait comme « l’armature de la société », ajoutant :« Du groupe le plus défavorisé, on en peut pas toujours attendre une participation sereine à une démocratie parlementaire... »(sic)

                                            « Classes dangereuses », avez-vous dit ?


                                            • ZEN zen 6 janvier 2007 17:10

                                              Jean -Claude Gaudin disait de sa « bonne ville » (Attention ! restez assis..)

                                              « Je crois que Marseille est incurable à jamais, à moins d’une déportation massive de tous les habitants et d’une transfusion d’hommes du Nord...On a besoin de gens qui créent de la richesse.Il faut nous débarasser de la moitié des habitants de la ville. Le coeur de la ville mérite autre chose. » (Le Figaro 18/10/2003).

                                              Comme je suis de l’Artois et je manque un peu de soleil, je demande à être transfusé...


                                            • Le péripate Le péripate 6 janvier 2007 18:00

                                              @Zen

                                              Je citais Maitre Eolas. Citer n’est pas opiner. Quoi qu’il y ait du vrai. C’est un extrait, et ça peut laisser penser que la solution du logement comme du travail est la dérèglementation pure et dure. Ce que je ne crois pas. Je pense, au contraire, que, en la matière ( du logement), l’Etat fait assurer ( se défausse ?) au privé une mission de service public. Pourquoi pas, mais ça ne peut être sans contrepartie. Un exemple qui éclaircira mon propos. Les taxis parisiens bénéficient d’une limitation du nombre de licence. En contrepartie, ils doivent vous emmener en banlieue (enfin en théorie). Ils assurent une mission de service public.

                                              En exergue je parlais de Ivan Illich (pas Lenine). Je pensais que cela éclairait suffisament mon propos, en montrant que lorsqu’un système devient trop complexe, il génère lui même ses propres tares. L’exemple que je préfère chez Illich est la médecine moderne, avec les maladies iatrogenes et nosocomiales, la résistance aux antibiotiques, etc...

                                              J’ai lu aussi le dossier du Diplo. Excellent.

                                              Le Peripate.


                                            • Bill Bill 6 janvier 2007 18:06

                                              Le péripate est parfaitement sensé dans son propos... En effet si les réglementations sont trop nombreuses, elles deviennent néfastes.

                                              Pas question non plus de supprimer toutes rêgles !

                                              Cher Péripate, ce n’est pas parce que nous ne nous sommes pas toujours entendu que je serai fermé à ce que vous direz, et je trouve que là vous êtes tout à fait pertinent ! Je ne suis ni pro libéral, ni l’inverse... Je suis pour ce qui marche, tout bêtement !!!

                                              Bill


                                              • Le péripate Le péripate 6 janvier 2007 22:09

                                                @ Bill

                                                Vous me faites rougir.

                                                Lisez vous aussi le Monde Diplomatique ? -http://agoravox.fr/smileys/clin_d-oeil.png.

                                                Le Peripate.


                                              • Bill Bill 6 janvier 2007 22:27

                                                Cher Péripate

                                                Votre lien ne fonctionne pas !Mais c’est égal, puisque je connais très bien le Monde Diplomatique pour l’avoir longtemps lu. Je l’ai abandonné lorsqu’il a fait la critique d’un livre nommé « le petit livre noir du communisme ». Ce journal a défendu le communisme avec la dernière énergie en lui cherchant toutes les excuses possible... !

                                                Je suis navré mais on ne peut pas trouver d’excuses à ça ! Qu’on soit critique, je le veux bien ! J’ai moi-même dit dans ces pages que je conçois qu’Aragon ait pu ètre communiste à son époque, et même par la suite... Mais avec ce que nous savons, nous ne pouvons pas défendre d’une façon si outrancière le builan du communisme.

                                                Ce jour-là, j’ai décidé de ne plus lire ce journal...

                                                Nul doute que le Monde Diplomatique soit pour le fait que le logement soit inscrit dans la loi, c’est dans ces opinions politiques. Je ne vois pas quelle objectivité on peut lui trouver !

                                                Pour autant je vous trouve plus ouvert d’esprit que je n’aurais pu le croire, et je vous félicite !

                                                Bien à vous

                                                Bill


                                              • AVEVA 6 janvier 2007 22:16

                                                Un projeteur c’est déjà quelqu’un d’instruit, intelligent et pragmatique, et pas tout jeune donc avec de l’expérience.

                                                Comment peut-il énoncer des stupidités pareilles ?

                                                Fait-il exprès pour provoquer et voir les réactions ?

                                                Si non qu’il s’inscrive aux cours du soir d’économie politique par exemple au CNAM

                                                A tous ceux qui ont commenté ce tissu d’âneries : bravo et félicitations pour votre courage et votre abnégation.


                                                • Oliver Trets Oliver Trets 7 janvier 2007 14:06

                                                  La différence de valeur ajouté entre un propriétaire qui fait un peu de bricolage pour l’entretient de ses biens immobilier et celle d’un agriculteur qui réalise une production est sans commune mesure, il faut savoir garder un certain sens des proportions.

                                                  Qui vous dis de vendre votre bien ? Si vous faites un investissement pour vos enfants (pour les loger j’entend bien), vous n’avez que faire d’un retour sur investissement rapide, non ? Tant que vous vous y retrouvez financièrement (paiement du crédit, des impôts et de l’entretient) et qu’il reste encore assez pour que votre argent investit vous rapporte plus qu’un livret A, ça devrait vous suffire, si tel est votre besoin.

                                                  Le probléme, en procédant ainsi, c’est que vous admettez que vos enfants ne s’en sortiront pas sans l’héritage (en bien ou en argent) que vous leur constituez. Si l’égalité et la justice sociale est une réalité uniquement sur plusieurs génération, c’est qu’elle ne vaut rien puisqu’elle n’existe pas.

                                                  Admettre que ses propres enfants ne sauraient se loger sans l’aide de leur parents est bien le signe que seul les plus aisés peuvent s’en sortir et que donc le probléme reste à corriger.

                                                  Pendant que le leg aux enfants est d’une telle facilité (la transmission de vos crédits), à l’autre bout de la chaine, d’autre font des prêts sur 30 ans (en s’endettant sur plusieurs génération ?) : je ne pense pas que ce soit un modèle de société convenable.

                                                  Je ne vous permet pas de mettre en doute ma profession : je suis projeteur et c’est une réalité. Par contre, vous pouvez dire que je suis stupide, non instruit, dénué d’expérience et provocateur, je n’ai pas de preuve tangible pour vous prouvez le contraire (même si je pense que c’est faux).

                                                  J’ai du payer une somme conséquente e^n taxe diverses pour récupérer un terrain de mes grands parents (20k€) et je trouve cet impôts dérisoire. Je compte moi-même mettre de l’argent de coté pour mes enfats : il n’empêche je trouve cela injuste qu’il me soit indispoensable de le faire sachant qu’ils ne s’en sortiront pas sans ça.

                                                  On peut être aisé ne pas se satisfaire que les facilités soit le privilège de certain malgré tout.

                                                  Lire la suite ▼

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