Pour répondre à votre message, je « copie/colle » ma remarque sur l’article lui-même :
Bonjour Bernard,
Votre article est passionnant, mais je me pose cependant certaines questions.
Lors de mes études, j’ai étudié en laboratoire la rotation d’apex de haricots, et ce qui frappe, c’est la régularité de cette rotation qui peut aisément être expliquée par une croissance successive des différents secteurs de la tige (sous l’influence probable d’auxine).
Je n’ai jamais observé que la présence proche (5 à 10 cm) d’un pied de table perturbait cette rotation jusqu’à la faire dévier vers ce « tuteur ». Au contraire, en notant la position de l’apex sur un graphique circulaire disposé au-dessus de chaque pot, on pouvait observer une remarquable régularité de cette recherche programmée de support tout azimut. Cela va dans le sens de la remarque de Joelim.
En ce qui concerne une hypothétique action gravitationnelle du tuteur sur la tige, je suis surpris que vous envisagiez pour l’expliquer un tropisme positif contrairement à la gravitation terrestre qui induit un tropisme négatif.
Envisageriez-vous que le sens de l’effet puisse s’inverser en fonction de l’intensité de la force gravitationnelle ? A macrogravitation tropisme négatif, à microgravitation tropisme positif ?
Pour répondre à Tristan Valmour, Il n’est pas besoin de faire intervenir quelque apprentissage que ce soit. La simple sélection naturelle chère à Darwin suffit.
En effet, les dionées qui se refermaient après contact d’un seul cil étaient désavantagées (perte inutile d’énergie) par rapport à celle qui étaient programmées pour se refermer après contact de 2 cils. On peut ainsi faire dépérir des dionées (ou des mimosas pudicas) à trop leur déclencher de mouvements par des stimulations inutiles.