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Commentaire de JL

sur Banque centrale : pourquoi lui interdire de faire crédit à son propre Etat


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Francis, agnotologue JL 3 mars 2011 10:21

Je lis : « Cet exemple un peu ironique − sur sa fin −, voire même peut-être excessif, confirme la nécessité de ne jamais confier le droit de frapper monnaie au pouvoir politique d’un pays. »

J’aime le « peut-être un peu excessif ». Ce qui est un peu excessif est un peu insignifiant !

 smiley

Ceci dit, revenons sur la nécéssité en question de ne pas confier à l’Etat, etc. : il s’agit bien entendu, de la nécéssité du seul point de vue égoïstes des possédants. Cette nécéssité se justifiant pour eux par le fait qu’il ne faudrait pas que leurs trésors de guerre, comprenons leurs fortunes, se déprécient, et naturellement, ils préfèrent sacrifier les acquis des masses laborieuses.

 A cette « nécéssité » évoquée sans vergogne par notre « ami » Fay, je répondrai par cette phrase de Daniel Pennac qui va bien ici : « Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi, la société n’est qu’un rêve de prédateur. »

Avoir beaucoup beaucoup d’argent, cela fait-il le bonheur ? Bah ! Oui, manifestement ça fait le bonheur des prédateurs.

Pour résumer cet article, je dirai que la question qui est posée est la suivante : vaut-il mieux confier la maîtrise de la monnaie au pouvoir démocratique, fût-il le plus mauvais après tous les autres, ou bien au pouvoir des prédateurs ?

La réponse est dans la question.

CQFD.


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