Bonjour,
@Lulu : On ne parle que des droits d’auteurs et de DRM. Pour le parallèle avec le nazisme, voir plutôt les articles sur le nucléaire iranien ou les guéguerres de Bush. On peut revendiquer sa position mais en restant mesuré.
@Demian : D’abord, j’admire votre courage, car vous êtes l’un des rares artistes à laisser des commentaires dans des articles manifestement anti-RDDV2.0. Je ne partage toutefois pas votre optimisme. Si la mise en place de la licence globale était effective, il est sûr que cela serai la porte ouverte à tous les abus.
L’inverse est vrai aussi ( voir la conclusion de la cour de cassation dans l’affaire « Mulholland Drive »), où l’exception à la copie privée est rejetée purement et simplement.
Personnellement, je suis contre la licence globale, mais je suis pour l’obligation d’un nombre minimum (2 à 5) de copies pour une oeuvre dans le cadre privé. Je suis aussi pour l’obligation de garantir l’inter-opérabilité des systèmes d’une machine à l’autre. Or ni l’un ni l’autres ne sont garantis à l’heure actuelle.
@Talion : Votre commentaire m’a plus intéressé que votre article. En effet, le grand danger de ce texte de loi réside dans la mise en place de DRM et de la criminalisation pour les gens qui contourneraient ces protections. Contrairement à ce que l’on dit, les principales victimes ne seront pas les pirates ou les hackers mais bel et bien les logiciels libres qui sont, par définition, sans DRM.