Merci à l’auteur pour ses deux articles.
En tant que citoyen suisse, je ne peux bien évidemment qu’adhérer pleinement aux idées émises. En fait ce que vous proposez c’est de passer d’une « démocratie purement représentative » à une démocratie dite « semi-directe », système dans lequel les citoyens peuvent annuler une loi préalablement adoptée par les députés. C’est le « référendum » !
Ces mêmes citoyens peuvent également se saisir d’un problème de société et contraindre le gouvernement et le parlement à légiférer, voire à amender la Constitution. C’est ce que nous appelons en Suisse « l’initiative populaire » où celle-ci est toujours constitutionnelle sur le plan fédéral, c’est-à-dire au niveau national !
L’auteur n’évoque pas un aspect qui me semble important dans une « démocratie directe » ou « semi-directe », je veux parler de la responsabilité du citoyen.
A mon humble avis, la responsabilité du citoyen à l’égard des choix politiques est beaucoup plus importante dans une « démocratie semi-directe » ou « directe » que dans une « démocratie représentative ».
En effet les conséquences d’un choix sanctionné par les citoyens eux-mêmes, devront être assumés par ces derniers, lesquels ne pourront les faire endosser par les députés.
Outre la responsabilisation qui repose sur les épaules des citoyens, ce système présente à mon avis un autre avantage : une plus stabilité politique. En effet, toute décision prise par l’ensemble du « corps électoral » - l’ensemble des citoyens - reflète forcément une plus grande légitimité que si elle était prise par un parlement, tant il est difficile en effet de remettre en question le choix du peuple souverain.
La culture démocratique varie beaucoup d’un pays à l’autre et l’on juge celle du voisin à travers ses propres lunettes, c’est-à-dire avec ses propres références.