http://www.youphil.com/fr/article/01443-gaza-un-an-apres?ypcli=ano
Un an après l’opération « plomb durci » à Gaza, qui a fait plus de 1 400 morts du côté palestinien, la situation des Gazaouis reste désastreuse.Le 27 décembre 2008, l’armée israélienne lançait une vaste offensive à Gaza pour faire cesser les tirs de roquettes palestiniennes sur son territoire. L’opération « plomb durci » allait durer trois semaines et faire plus de 1 400 victimes. Un an après le conflit, c’est comme si rien n’avait changé.
Certains quartiers sont en ruines et il est impossible de les reconstruire. Le blocus imposé par Israël, depuis l’enlèvement du soldat franco-israélien Giald Schalit en 2006, empêche la venue de béton et de fer. On estime à 4 100 le nombre d’habitations détruites. La plupart des familles, alors contraintes à vivre sans logement, se contentent toujours d’abris de fortune, bricolées avec quelques bâches, pierres et morceaux de bois. "Toutes les infrastructures sont restées en l’état, comme le réseau d’eau", déplore Sophie Solomon, chargée de programme Moyen-Orient pour l’ONG Première Urgence.
Des terres inexploitables
Autre conséquence : le chômage. "Beaucoup d’usines ont été détruites pendant la guerre. Elles n’ont pas été reconstruites". Aujourd’hui, 45% des personnes en âge de travailler sont sans-emploi. Les agriculteurs subissent eux aussi, encore, les conséquences de la guerre. Certaines terres sont devenues inexploitables après l’utilisation d’armes aux composés chimiques. L’argent manque, et les services publics tels que la santé ou le ramassage des déchets sont défaillants.
Un an après la guerre, les habitants de Gaza n’ont pas beaucoup de raisons d’espérer. Le processus de paix est bloqué. Aucun progrès n’a été observé ces derniers mois, tant dans les négociations politiques que dans le quotidien des Gazaouis. De leur côté, les Israéliens ont globalement approuvé l’opération "plomb durci" et plébiscité la droite dure lors des dernières élections. "A l’heure actuelle, il n’y a aucune amélioration en vue", constate, amère, Sophie Solomon.
L’impact psychologique de la guerrehttp://www.youphil.com/fr/article/0548-l-impact-psychologique-de-la-guerre?ypcli=ano
Augmentation des soins psychologiquesSelon un rapport de l’Onu publié fin avril[1], le traumatisme et le stress très fort des populations font de l’aide psychologique une nécessité au même titre que les besoins en eau et en nourriture. Lors de la guerre, le sentiment de peur général a été renforcé par le fait que des lieux considérés comme des endroits de sécurité ont été touchés ; hôpitaux, écoles, bâtiments des Nations Unies…
Il y a peu, la Croix Rouge française notait que "le sentiment de peur permanent, la perte de proches, les atrocités vues ou vécues durant 22 jours de conflit ont durement marqué les esprits". Insomnie, troubles alimentaires et irritabilité sont les symptômes les plus fréquents.
Médecins sans frontières nuance. Manière de rappeler que l’état psychologique des habitants de la Bande de Gaza laisse à désirer depuis longtemps. "Les demandes de soins psychologiques ont certes augmenté depuis janvier, mais les Gazaouis vivent depuis plusieurs années des situations de violence", tempère Annette Heinzelmann, responsable des programmes de l’ONG en Palestine. Et pourtant, depuis janvier, l’équipe de psychologues a été renforcée. Trois professionnels supplémentaires gèrent au quotidien la détresse des habitants de Gaza. Actuellement, quatre-vingt-dix personnes sont sur liste d’attente.
Parmi les patients, beaucoup de femmes et d’enfants. Pour les parents, l’impossibilité d’offrir à leurs enfants une sécurité crée de véritables traumatismes, selon Susana de Val d’Espaux, coordinatrice de la santé mentale chez Médecins du Monde. Dès le premier jour du cessez-le-feu, les équipes de l’ONG ont sillonné le territoire. Et le soir, une réunion entre les professionnels a été nécessaire pour "réguler [leurs] propres émotions« . »Pour les personnes les plus démunies, la dépendance aux médicaments pourrait s’installer, notamment chez les adolescents", relève Susana de Val.
« Une prison à ciel ouvert »Difficile d’en être autrement pour ceux qui vivent dans "une prison à ciel ouvert" ? L’expression, récurrente quand on parle de Gaza, est notamment utilisée par Anis Gandeel. Ce consultant-formateur pour des projets d’associations en Palestine plaide avant tout pour une solution politique, afin de mettre un terme au blocus. Il note les changements survenus depuis juin 2007 : "Avant le blocus, 400 camions d’aide humanitaire arrivaient chaque jour. Aujourd’hui, on en compte quarante. Quant à la marchandise de contrebande qui arrive par les tunnels, c’est souvent des produits de mauvaise qualité, et surtout qui coûtent cher".
Les produits de première nécessité constituent 70% des arrivages selon l’Onu. Pour les familles, qui se retrouvent souvent sans logement, ce minimum est vital. 71.000 personnes sont actuellement sans toit. Pour éviter de se retrouver à la rue, elles sont contraintes de miser sur la solidarité en allant vivre chez des amis ou de la famille. Les habitations de fortune fleurissent sur la Bande de Gaza.
Les statistiques officielles palestiniennes évoquent quelque 4.100 habitations détruites durant la guerre, ainsi que 48 bureaux et bâtiments gouvernementaux, 31 commissariats et 20 mosquées. La reconstruction figure ainsi en bonne place sur la liste des besoins, rappelle David Germain Robin, de l’ONG Première Urgence. Seulement, "à cause du blocus, il est actuellement impossible de faire entrer des matériaux de reconstruction. Le ciment ne pénètre pas dans Gaza".
16/03 00:52 - vinvin
Bien moi je voterais MARINE au premier tour, et MEME au second tour, ( si elle y est, ) car (...)
07/03 20:32 - Serpico
FJPJ Donnez des chiffres vous serez surpris. exemple en 1960, 250000 algeriens se battaient (...)
07/03 15:52 - Noor
On verra bien en 2012 , s’il s’agit d’une réaction de ras le bol a une (...)
07/03 09:32 - jourdan
Debout la République, et NDA ont des idées très proches. Mais NDA n’a pas le charisme de (...)
07/03 08:48 - valldavi
politique lamentable depuis 30 ans ?A droite comme à gauche, nettement. Cependant, Le FN (...)
07/03 07:52 - Nanar M
Encore faut-il est très très simple d’esprit pour être lepénisé ....
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