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SEPH

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  • Premier article le 24/05/2010
  • Modérateur depuis le 02/08/2010
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Derniers commentaires



  • SEPH SEPH 6 novembre 23:51

    @Fergus
    Ce pays ne tue pas les femmes pour refus du port du voile. Elles portent le voile que dans l’espace public. Chez elles les femmes sont libre de porter ou non le voile.



  • SEPH SEPH 6 novembre 14:16

    @Fergus
    je connais très bien l’Iran, c’est un pays moderne qui malgrè l’embargo réalise des prouesses techniques (spatial (fusées et satellites), industrie, missiles hypersoniques, nucléaire,chimie,....). Ce pays s’appuie sur sa jeunesse et les filles sont plus nombreuses dans les universités que les garçon D’ailleurs beaucoup de femmes sont chefs d’entreprises.

    Cependant le port du voile est obligatoire, pas mal de femmes le porte à l’arrière de leurs cheveux sans problème. Je suis contre cette obligation, mais l’Iran est un État islamique où cette religion a connu dans le passé beaucoup de persécutions en Iran. Toutefois les autres religions sont autorisées :juive, chrétienne,....sans aucun problème.

    Ce qui se passe en Israël et en Iran c’est sans commune mesure. Israël commet en direct un GENOCIDE, l’Iran applique une loi islamique contestable.

    Il faut savoir raison gardée



  • SEPH SEPH 5 novembre 18:33

    Qu’est-ce le plus horrible : une femme qu’on impose de remettre correctement son voile ou le massacre de plus de 200 000 innocents selon la revue The Lancet en comptant les civils enfuis sous les décombres des bombardement israéliens à Gaza, dont 13 000 enfants recensés par les services sanitaires de Gaza (hors des corps enfuis sous les immeubles bombardés) ?

    Que l’auteur de l’article veuille bien me répondre. Merci d’avance




    Par ailleurs, l’armée israélienne retire plusieurs brigades du sud du Liban :

     
    L’armée israélienne a subit une débâcle dans le sud du Liban. ©Fars News

    Le journal israélien Yediot Aharonot, citant des sources bien informées, a rapporté ce mardi 5 novembre que les responsables impliqués dans les négociations avec le mouvement libanais Hezbollah estiment qu’un accord pourrait être conclu d’ici une à deux semaines.

    Le quotidien israélien Yediot Aharonot a affirmé que des progrès avaient été réalisés dans les efforts visant à parvenir à un accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah, ajoutant que les forces israéliennes attendaient une décision de Tel-Aviv.

    Cela survient alors que l’armée israélienne n’a pas réussi à prendre le contrôle des villes qu’elle a attaquées dans le sud du Liban dans le cadre de son incursion terrestre.

    Les tentatives d’infiltration du régime israélien dans différents villages ont également rencontré une résistance héroïque de la part des combattants du Hezbollah.

    Pendant ce temps, l’armée israélienne est confrontée à un problème important d’effectifs, car elle manque de milliers de soldats, a rapporté lundi 4 novembre le journal Yediot Aharonot.

     

    Israël est confronté au manque d’effectifs au moment même où son armée est dans une débâcle dans la bande de Gaza. L’armée israélienne n’a pas réussi non plus à atteindre ses objectifs de manière significative dans le sud du Liban. Des dizaines de soldats ont été tués ces derniers jours sur les deux fronts.

    Depuis fin septembre, Israël a lancé une offensive aérienne et terrestre intense contre le Liban après près d’un an d’échanges de tirs transfrontaliers avec le Hezbollah.

    Au moins 3 002 personnes ont été tuées et 13 492 autres blessées dans les attaques israéliennes au Liban depuis octobre 2023, selon le ministère libanais de la Santé.

    Le Hezbollah a répondu à l’agression par de nombreuses opérations de représailles, ciblant des positions israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.



  • SEPH SEPH 27 septembre 09:15
    Les chiffres astronomiques de l’évasion fiscale

    Essayons de voir clair dans ce maquis :

    Dans l’UE, environ 1000 milliards d’euros « perdus chaque année »

    A l’échelle des 28 membres de l’Union européenne, « environ 1000 milliards d’euros sont perdus chaque année à cause de l’évasion et de la fraude fiscales » estime le Parlement européen. Rien que l’optimisation fiscale des entreprises coûterait entre 50 et 70 milliards d’euros aux citoyens européens chaque année, selon la Commission européenne.
     

    « En France, l’évasion fiscale c’est 100 milliards d’euros par an, c’est le budget de l’Education Nationale »

     Pour la France, on est au-delà des estimations souvent présentées, dans la fourchette de 60 à 80 milliards mise à jour par le syndicat Solidaires finances publiques. Le sénateur Éric Bocquet, coauteur de Sans domicile fisc, porte cette estimation aujourd’hui à 100 milliards.

    Ces 100 milliards qui ne tombent pas dans les caisses de l’État. 100 milliards, c’est 1,5 fois ce que payent les Français chaque année au travers de l’impôt sur le revenu. De quoi assurer à l’État un budget en équilibre puisque les 100 milliards viendraient financer largement le déficit budgétaire annuel.

    L’ONG britannique Oxfam estimait déjà en 2017 que la fraude fiscale « coûte chaque année 60 à 80 milliards d’euros à la France ».

    Une récente étude, publiée par trois chercheurs dont l’économiste Français Gabriel Zucman, chiffrait les avoirs des ménages français placés dans des paradis fiscaux, à environ 300 milliards d’euros, soit environ 15% du PIB (produit intérieur brut) de la France. Dans un livre publié en 2012, le grand reporter à La Croix Antoine Peillon chiffrait lui à 600 milliards le montant des avoirs français dissimulés à l’étranger, dont environ 250 milliards détenus par des particuliers et le reste par des entreprises.

    https://www.nouvelobs.com/economie/20190121.OBS8848/en-france-l-evasion-fiscale-c-est-100-milliards-d-euros-par-an-le-budget-de-l-education.html

     

    Lectures conseillés :

     

    Retenons le chiffre de 80 milliards qui est le chiffre que vous entendrez le plus dans le débat public. Même si ce n’est pas un calcul officiel de Bercy, il est cité régulièrement par ses responsables lors des nombreuses auditions tenues par les députés et les sénateurs, lors des multiples commissions d’enquête sur le sujet.

    En résumé, la fraude fiscale représente un manque à gagner d’environ 80 milliards d’euros par an, soit l’équivalent du déficit public annuel (75,9 milliards en 2016). Cette fraude prend plusieurs formes : le travail dissimulé, la fraude à la TVA, la sous-estimation de la valeur du patrimoine, le paiement de sommes en liquide non déclarées constituent les principales pratiques frauduleuses quand l’argent en question ne sort pas du pays. À l’échelle internationale, c’est encore plus complexe : l’administration fiscale doit au quotidien identifier les sociétés écrans, comprendre des montages sophistiqués, repérer des manipulations de prix (prix de transfert). Qui sont ces fraudeurs ? Les deux tiers de ces délinquants en col blanc sont des entreprises, l’autre tiers sont des particuliers.

    Ainsi aujourd’hui, il est de plus en plus simple de frauder le fisc. Le rapport pointe également une tendance alarmante. Il serait de plus en plus simple de frauder le fisc. Membre du syndicat, Vincent Drezet décrit "la chute inquiétante de la présence effective du contrôle fiscal". Ainsi, les contrôles d’examen de la situation fiscale personnelle (ESFP) ont chuté, passant de 4.166 en 2008 à 3.613 en 2017. Même baisse de la pression en direction des entreprises, puisqu’en 2008, une entreprise soumise à la TVA risquait de se faire contrôler tous les 84 ans, alors qu’aujourd’hui, cette probabilité est désormais d’une fois tous les 130 ans.

    Selon les auteurs du rapport, l’explication est à chercher notamment du côté du manque de personnels. "3.100 emplois ont été supprimés dans les services de contrôle fiscal depuis 2010", dénonce Vincent Drezet, avant d’appeler : "seule une véritable volonté politique en matière de lutte contre la fraude fiscale doit donc inverser cette logique qui affaiblit le contrôle fiscal".

     

     



  • SEPH SEPH 27 septembre 09:12

    @Armelle

    Le cas particulier du CICE : un cadeau fiscal à 100 milliards d’euros de 2014 à 2019

    Le CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi) est la mesure principale issue du rapport dit « Gallois », remis au gouvernement en novembre 2012 comme réponse à la perte de compétitivité-prix des entreprises françaises.

    Le Crédit d’impôt (CICE) est un avantage fiscal créé par F. Hollande pour relancer l’emploi et la croissance. Pour chaque employé payé moins de 3 000 euros brut par mois, une entreprise peut déduire de ses impôts 6% du montant du salaire pour financer l’investissement, la recherche, l’innovation.

    Au final, cela pourrait créer 300 000 emplois en France selon les déclarations ministérielles officielles. Le patron du MEDEF enthousiasme promettait UN MILLION d’EMPLOIS. !!!

    Depuis le 1er janvier 2019, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a été simplifié en un allègement de cotisations sociales pérennes et à effet immédiat.

    Les entreprises qui n’ont pas utilisé tout leur CICE avant cette transformation conservent le droit de s’en servir pour le paiement des impôts de 2019 à 2021.

     

    Or cette réforme fiscale a coûté plus de 100 milliards d’euros aux finances publiques. Voici le tableau récapitulatif du CICE :

    Source : https://www.20minutes.fr/economie/2686715-20200104-cice-coute-40-milliards-euros-2019

     

    Par ailleurs, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) estime que le montant de la provision de CICE restant à verser aux entreprises, après la transformation, s’élèvera à 40,9 Milliards € sur la période 2019-2022.

     

     François Hollande : « Puisque je vous dis que le contrôle se fait à l’intérieur de l’entreprise » !!!!!!!!

    Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi ne devait pas être utilisé pour augmenter les dividendes ou la rémunération des dirigeants. Aucune sanction n’était cependant prévue dans le cas contraire.

    Tout ceci a été confirmé lors de l’interview surréaliste de F.Hollande par l’excellente journaliste d’investigation Elise Lucet :
     

    ’Elise Lucet : Vous avez inscrit dans la réforme que l’argent du CICE ne devait absolument pas servir à augmenter les dividendes ou les rémunérations des dirigeants. Or, une note de la DGFiP, en date de juillet 2013, juste après sa mise en place, dit en gros le contraire : "La remise en cause du crédit d’impôt ne pourra être envisagée au seul motif qu’il a servi à accroître le montant des bénéfices distribués ou la rémunération des dirigeants des entreprises concernées." C’est un service de Bercy qui publie ça…

    François Hollande  : Oui, mais c’est tout à fait transparent, c’est connu ça.
     

    Elise Lucet  : Mais c’est contradictoire avec ce que vous dites…

    François Hollande : Non. Qu’est-ce que dit la DGFiP ? "Il ne peut pas y avoir de la part de l’Etat (puisqu’elle parle au nom de l’Etat, cette direction), on ne peut pas reprendre le CICE au prétexte qu’il aura servi à augmenter les bénéfices."
     

    Elise Lucet  : Vous êtes donc en train de me dire que l’argent du CICE a été distribué sans aucun contrôle et sans aucune sanction ?

    François Hollande : Si ! Il y a des contrôles… Pas de sanction, c’était prévu. 

     

    Elise Lucet  : Donc une entreprise peut disposer du CICE et en faire ce qu’elle veut, y compris augmenter des dividendes et les rémunérations des dirigeants ?

    François Hollande : Ce qu’elles n’ont pas fait, d’ailleurs, dans une très grande majorité. Mais il n’y avait pas de sanction.

     

    Elise Lucet . : C’est 100 milliards d’euros d’argent public, donc d’argent des contribuables. Et se dire qu’il n’y a pas de contrôle et pas de sanction, c’est difficilement audible… 

    François Hollande : Mais qu’il n’y ait pas de contrôle, ce n’est pas vrai, puisque je vous dis que le contrôle se fait à l’intérieur de l’entreprise. Et pas de sanction, c’était le principe.’

     

    Extrait de « Qui profite de nos impôts ? », une enquête de Sophie Roland et Julie Pichot diffusée mardi 19 novembre 2019 à 21 heures sur France 2 : https://www.francetvinfo.fr/politique/video-cash-investigation-cice-un-cadeau-fiscal-a-100-milliards-deuros_3708207.html

     

     Les entreprises peuvent donc disposer comme elles veulent des 100 milliards alloués du CICE de 2014 à 2019

    C’est 100 milliards d’euros d’argent public, d’argent des contribuables. Et l’absence de contrôle et de sanction par principe est difficilement audible. », lance alors la journaliste, devant un Hollande très calme. « Mais qu’il n’y ait pas de contrôle, ce n’est pas vrai, puisque je vous dis que le contrôle se fait à l’intérieur de l’entreprise. Et pas de sanction, c’était le principe  ».

    Il confirme que les entreprises peuvent disposer du CICE comme elles le veulent.

    En clair, le CICE est donc un cadeau sans contrepartie fait aux entreprises, une rentrée financière supplémentaire soumise à aucun contrôle.

    Ainsi, en absence de contrainte réelle, les entreprises pourront utiliser ce crédit pour restaurer leurs marges tout en licenciant, voire en délocalisant. Ce qui ne manque pas d’inquiéter les syndicats. Le syndicat Solidaires Finances publiques (ex-SNUI) met d’ailleurs en garde contre "le risque (...) de voir des entreprises licencier tout en augmentant la rémunération de certains cadres et dirigeants pour continuer à bénéficier du CICE".
     

    Toutes ces défaillances, tous ces défauts sont à mettre en rapport avec le coût exorbitant de ce dispositif.

    En effet pour 2019, les 40 milliards pour l’emploi du CICE représentent une subvention indirecte de… 400 000 euros par emploi ! Pourtant, 40 milliards, c’est l’équivalent de 600 000 emplois au salaire moyen (un salarié payé 2200 euros nets), cotisations salariales et patronales comprises. On est loin de ce compte. Quel gaspillage !!

     

     
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