Je trouve judicieux d’ajouter dettes et
impôts car un état endetté mais ayant peu d’impôts pourrait
rétablir rapidement la situation. Le niveau de dette et celui de
l’imposition enserre notre pays dans un étau.
Sous le terme
impôt, vous regroupez aussi les cotisations sociales. Notre système
de retraite par répartition peut aussi être vu comme une forme
d’endettement. Pouvons nous renoncer à payer une retraite à ceux
qui ont cotisé leur vie durant ? Si la réponse est non, alors il
s’agit d’une dette.
Enfin, une bonne partie de la croissance
économique ces dernières années a été financé par l’endettement
privé, qui a permis d’alimenter des bulles (immobilier). Le niveau
de l’endettement privé des ménages complique encore la situation
car les français peuvent difficilement être encore plus sollicités
par les impôts ou contraints à des baisses de revenus (retraites).
Je fais le parallèle avec la situation
de Louis XVI au 18ème siècle. (Un roi est donc tout aussi autant
capables de nous mener à la ruine !)
Que faire ?
Il ne reste pas beaucoup de marge de
manœuvre : augmenter la durée du travail, diminuer les prestations
sociales improductives (Rmi,...), mieux organiser les services public
mais aussi imposer les plus-values immobilières (même sur les
résidences principales et dès le 1er euro !) pour dégonfler au plus
tôt la bulle immobilière, négocier avec l’Allemagne un transfert à
l’Europe d’une partie de notre dette. Rien de réjouissant, mais plus
que nécessaire:il faut absolument diminuer l’endettement privé et
public avant que le piège ne se referme.
En tout cas, merci pour cet article qui nourrit notre réflexion.