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Commentaire de DG.

sur L'Etat français en faillite : la spécifité française (III)


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DG. DG. 10 mars 2011 13:50

en fait, quand vous pensez dette structurelle, vous pensez dette due au fonctionnement de l’Etat (si j’ai bien compris, et, il y a bien sur moyen de travailler la dessus), alors que j’analyse la dette structurelle comme la dette due en raison des mécanisme inhérent aux finances publiques, tel que définie actuellement par les loi en vigueur.

je m’explique, et pour comprendre vous devez tout d’abord imaginez un budget en équilibre :

Le fait est que le rythme des dépense et des recette est asynchrone (c’est le point essentiel) ; c’est a dire que le moment des dépense et des recette ne sont pas les même : les dépense sont grosso modo également répartie sur l’année, mais les recettes sont inégalement répartie sur une année ; la TVA vient lisser, alors que l’impôt sur le revenu se paye en fin d’année par exemple. il y a donc un décalage entre le moment des recettes et le moment des dépenses.

cette différence infra-annuelle de « petit » moment (quelque jours), pourrait aisément être comblé par une avance de la BDF, sans frais, car la BDF à la garantie de la loi de finance qui par l’impôt viendra rembourser cette avance.

or , les loi de 1973/1993 et traité européen rendent impossible cette pratique, qui pourtant est quasi sans effet sur l’inflation. ce qui oblige les Etats, pour combler, ces trous spontané à emprunter sur le marché. mais ce ne sont pas des emprunt a quelque jour non plus, car pour si peu de temps, les taux serait proche de zéro, soit sans intérêt pour le péteur et inutile sur le plan de la rentabilité pour lui. De fait, la durée est au minimum de quelque moi, au taux du marché.

dans ces conditions, et je parle d’un budget en équilibre, l’endettement est un phénomène inévitable, c’est une sorte de contrat forcé, par défaut. 

il est aussi intéressant de noter que les emprunt se faisant par adjudication avec un taux plancher, mais pas avec de taux plafond. autrement dit, l’Etat ne peut que difficilement négocier son taux d’endettement. Pire, cela laisse, une place de flou sur les dépense futur de l’Etat, car au moment ou il vote le budget, il ne sait pas précisément de combien sera le taux durant l’année a suivre. contrairement a un particulier qui peut maitriser ses dépenses, car s’il a emprunter un taux fixe, il sait quelle seront ses mensualité pour le année a venir.


nous arrivons donc a un moment clée, qui est le changement d’année, une partie des emprunts sera reporté sur l’exercice suivant, grévant ainsi le budget de dépense « utile » (un service pour le contribuable) pour cette même année. le processus se répète chaque année. il a alors 3 voies ;

1- les recettes augmentent, pour garder le même niveau de service, soit en augmentant l’assiette ou les taux d’imposition, soit qu’il y a une meilleurs année économique avec plus de taxe rentrant due a cet effet.

2- les dépenses « utiles »diminuent, avec des recettes stable

3- on fait du déficit, c’est a dire qu’on émet des bons du trésor en surplus des recettes


dans la réalité, les 3 sont mélangés


 première conclusion ; il existe une dette structurelle qui dans le cadre d’un budget équilibré, qui compresse les dépenses « utile », qui telle que démontré ici est indépendante de l’existence d’un déficit.

deuxième conclusion ; il existe aussi deux source de déficits ; celui résultant de l’effet de compression (si on souhaite garder le même niveau de service), lesquelles se renouvellent mécaniquement année sur année, et le déficit politique (niche fiscale, sauvetage de banque, dépense superflue...ect), qu’on appellera dette conjoncturelle.

remarque finale : l’alternance politique ump-ps, consiste pour le premier a provoquer de le déficit, et au second en privatisant au nom de la rigueur.


le déficit est légitime, comme vous le faite remarquer, pour les dépenses d’investissement, ou pour palier les effets d’un mauvaise conjoncture économique. ce déficit doit être payer.

pour le reste, je pense que certaine personne sont forcément au courant et donc que c’est voulu





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