Reste à savoir si les petits partis seront au deuxième tour car tout a été fait pour les éliminer et éviter des triangulaires :
La loi n°2010-1563 du 16 décembre 2010 - article 2 (réforme des collectivités territoriales) modifie l’article L210-1 du Code électoral. En conséquence, le seuil de maintien au second tour passe de 10,0% des inscrits à 12,5% des inscrits.
De quoi supprimer légalement le pluralisme et de fait les triangulaires
puisqu’avec 50 % de participation, il faudra 25 % des exprimés pour
pouvoir se maintenir.
Autre enjeu de ces élections dont on a si peu parler :
Les conseillers généraux élus feront partie des grands électeurs qui désigneront les sénateurs, en septembre prochain.
165 sièges à renouveler , soit près de la moitié de l’effectif total.
De quoi faire basculer l’actuelle majorité de cette Assemblée)
Et comme l’explique Le Figaro : " (...)
Pour la gauche, une nouvelle victoire aux cantonales, après celles de
2004 et 2008, favoriserait leurs espoirs aux sénatoriales. En
progressant dans les conseils généraux, alors qu’ils sont déjà à la tête
d’une majorité de départements, le PS et ses alliés mettraient toutes
les chances de leur côté pour décrocher la majorité au Sénat et en
prendre la présidence (...) « Ce qui, note Sud Ouest : » (...) aurait pour conséquence de compliquer considérablement la fin de mandat de Nicolas Sarkozy (...) "
Alors, à l’UMP, on sort la « botte secrète » !
C’est l’indestructible Jean-Claude Gaudin, président de la commission des investitures de l’UMP , qui nous la présente : « (...) Mettons la réforme de la dépendance au cœur de la campagne (...) ce sujet étant à même de mobiliser l’électorat le plus âgé, le plus proche de l’UMP et le moins susceptible de s’abstenir (...) » Le Figaro (même article)
Prendre le contrôle du Sénat offrirait à l’opposition sinon une nouvelle dynamique, au moins un bel atout pour 2012