Vous maniez t les sophismes et les
contre-vérités à la pelle.
S’agit-’il là d’un billet humoristique ?
L’idéologie atomique est du même tenant que
son alter égo économique.
Même quand survient la pire catastrophe ,
elle continue à émettre ses contre vérités.
Oser comparer les accidents
automobiles et les morts dus à l’exploitation du charbon aux risques
insensés liés aux centrales relèvent non pas de la supercherie, mais de
la bouffonnerie.
Arrive un moment où l’on est désarmé devant tant de
bêtise, et la pugnacité indécrotable de tant de docteurs Folamour...
Les
morts liés à Tchernobyl ne seront jamais comptabilisés. La morbidité
est cachée, les cancers mettent un certain temps à apparaitre. Du reste,
et c’est le plus grave, les conséquences sont globales, affectent tous
les pays, et pas seulement un bassin minier. Le vivant est menacé, les
aberrations génétiques apparaissent, des territoires immenses deviennent
interdits.
L’homme n’avait pas le droit de mettre cette épée de Damoclès au-dessus du vivant.
En
voulant jouer aux apprentis sorciers, et en se mettant à l’égal des
dieux, il est à craindre que le commissaire européen allemand à
l’énergie n’est pas malheureusement raison quand il a parlé
d’apocalypse.
Nous n’avons qu’une terre. Sa vie n’est pas menacée par
ceux qui se télescopent en voiture le week-end ! . On ne peut pas se
permettre par contre une catastrophe nucléaire tous les vingt ans.
Dans
son idéologie, la centrale nucléaire est une perversion, à peu près de
même acabit que la bombe du même nom. D’un seul coup elle conditionne
la survie de l’homme à sa compétence à maitriser une technique. L’idée
est déjà insupportable. Les faits sont accablants.
Le discours "Vous
voulez vous éclairer à la bougie !" ne tient pas. On n’utilise pas un
lance flamme pour allumer sa cigarette. Il fallait et il faut encore
privilégier les solutions alternatives. Mais évidemment ça coince. Un
état jacobin veut tout maitriser, et surtout garder en main le robinet à
finances et à intérêt. Rien d’étonnant au fond, d’entendre ce discours
réactionnaire, typique du centralisme hexagonal.
On voit là un fait d’histoire, plutôt qu’une réflexion, les valets reprenant les chaussures de leur maitre.
Mais
j’ai bien peur qu’on soit dans une impasse ; Les conséquences de cette
catastrophe semblent incommensurables : pollution des continent,
déplacement des populations, accroissement vertigineux du prix des
matières premières, de la nourriture....
Le démantèlement du parc
sera une autre histoire. La frilosité pour fermer les vieilles centrales
semblent lié au cout exorbitant, et à des technique non maitrisés. Pour
mémoire, la centrale de Brennilis, en Bretagne, qui avait été
construite de façon expérimentale, n’est toujours pas démantelée. Le
processus a été maintes fois arrêté au vu des difficultés.
Bon, j’arrête. Inutile de chercher à convaincre les gens raisonnables.
Pour les autres, il n’y a rien à faire. Si ce ’n’est que de s’en garder.