Nucléaire civil : ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain
On ne peut guère contester, pourtant, que le nucléaire civil reste la source d’énergie la moins chère et la plus sûre. La plus sûre ne signifie pas sans danger. Comme beaucoup d’activités humaines, la production d’électricité nucléaire présente des risques qui ne sont pas minces. Que sommes nous prêt à risquer pour préserver notre mode de vie, voilà la vraie question. Encore faut-il avoir tous les éléments pour décider. Ce qui suppose deux choses :
Premièrement, l’existence d’une démocratie suffisamment vivante pour éviter les aventures des bureaucraties folles, telle celle qu’a connu l’ex URSS. Moi qui habite à proximité de deux centrales nucléaires, l’une à 5 kilomètres au nord (Cruas), l’autre à 20 kilomètres au sud (Tricastin), je suis beaucoup moins effrayé par ces deux là que par les 450 réacteurs des bâtiments de l’ex-flotte de guerre soviétique, qui, pour la plupart, pourrissent lentement en l’absence de tout entretien.
La seconde condition d’un choix réellement rationnel, c’est de ne pas laisser envahir le champ de nos consciences par des fantasmes sans rapport avec la réalité. Il y a, dans l’esprit de nombreux écologistes, l’idée selon laquelle la nature est toujours bonne, alors que les créations humaines seraient toujours mauvaises. Pour eux, le nucléaire est le symbole le plus criant de cette volonté prométhéenne de maîtriser la nature qu’ils refusent désormais à l’homme. Pourtant, ce que nous constatons dans les évènements qui viennent de se produire, c’est que la nature aura tué finalement de 12 à 15 000 personnes en quelques heures. Quant au nucléaire, si le pire des scénarios advenait, c’est-à-dire une rupture majeure de l’enceinte de confinement de l’un des réacteurs, il serait responsable, à l’horizon de 10 à 20 ans, de quelques milliers de cas de maladie induites par les pollutions radioactives. Ce ne serait pas rien, bien sûr. Mais nous avons quand même de bonnes raisons d’espérer que cette éventualité soit écartée. Le danger, pour les japonais, c’est d’être contraint à habiter d’étroites plaines côtières dans une région du monde à l’activité sismique très élevée.
Ce n’est heureusement pas le cas de la France, qui fait fonctionner des centrales nucléaires depuis les années cinquante sans avoir à déplorer d’accident grave. Actuellement, nous exploitons 58 réacteurs avec lesquels nous assurons 78% de notre production électrique totale[1]. Les Etats-Unis, pour leur part, disposent de 104 réacteurs et n’ont connu qu’un seul accident grave, celui de Three Miles Island, en 1979, qui a abouti à une pollution limitée localement. En comparaison avec les activités pétrochimiques ou l’exploitation du charbon, riches d’accidents mortels et de pollutions diverses, le nucléaire fait figure de bon élève en matière de sécurité.
Par ailleurs, le bilan du nucléaire en matière écologique est assez satisfaisant. Il ne produit pas de pollution micro-particulaire, ni de gaz à effet de serre, ni de substances chimiques toxiques, comme les dioxines[2]. Reste tout de même, c’est vrai, l’épineux problème de l’élimination de déchets radioactifs, dont certains ont une durée de vie qui se compte en milliers d’années… Le coût de démantèlement des centrales devenues trop vieilles est théoriquement pris en compte dans l’exploitation sous formes d’importantes provisions. Il est malheureusement difficile d’évaluer par avance quel sera le coût réel de ces démantèlements. Il y a là, je le reconnais, une question qui doit être débattue.
Enfin, j’y reviens, le nucléaire civil est le seul moyen actuellement disponible pour contrer la hausse incessante du prix des produits pétroliers ou du gaz. Ni le solaire, ni l’éolien ne peuvent prétendre à ce rôle. D’une part, le prix de revient du kW éolien est d’environ 2,5 fois celui du nucléaire et celui du solaire de 5 fois[3]. D’autre part, on ne peut absolument pas envisager des productions importantes par ces deux moyens. La meilleure alternative est l’hydroélectrique, mais les possibilités d’implantation de sites nouveaux sont très limitées. Si nous arrêtions demains toutes nos centrales, il faudrait importer annuellement au minimum 120 millions de tonnes d’équivalent pétrole pour les remplacer[4]. Regardons les choses en face : nous n’en avons pas les moyens.
Faut-il déduire des accidents de la centrale de Fukushima que le nucléaire est a priori une technologie trop dangereuse pour être utilisée en tout lieu et en toute circonstance ? Je ne le pense pas. Le séisme qui vient de se produire se classe parmi les trois plus violents jamais enregistrés de mémoire humaine. La résistance des structures de l’usine a été calibrée pour un séisme de 8,2 sur l’échelle internationale. Sur cette échelle, le séisme japonais est évalué à 8,9. Malgré cela, les bâtiments sont restés intacts et les sécurités ont parfaitement fonctionné. Dès le début de la secousse, les réacteurs se sont mis à l’arrêt et les barres de contrôle sont remontées dans le cœur des réacteurs, afin de stopper les réactions de fissions. Malheureusement, même à l’arrêt, un réacteur nucléaire à besoin d’être refroidi. Or, après le séisme, l’alimentation externe en électricité a été interrompu. Le site disposait d’une batterie de gros moteurs diesels qui ont pris le relais mais ont été détruits, un peu plus tard, par l’impact du tsunami. La vérité c’est que le Japon a pris un bien gros risque de développer un parc nucléaire important sur un territoire aussi menacé par les secousses sismiques. Je ne lui jette pas la pierre. C’est un pays à l’industrie puissante qui a de gros besoins en énergie et ne dispose d’aucune ressource pétrolière. Mais le pari qui a été fait ressemblait un peu trop à de la roulette russe.
Si de cette expérience malheureuse les français veulent tirer la conclusion d’un arrêt du programme nucléaire français, qu’il le fasse en connaissance de cause. Il faudra organiser un débat national non pas sur le nucléaire mais sur l’énergie en général. Sans passer sous silence les vrais risques du nucléaire civil mais sans occulter non plus les bienfaits qu’on en a obtenu et qu’on peut encore en attendre. Si on continue, il faudra réfléchir à ce qui peut-être fait pour réduire les risques au maximum. Voici, en guise de contribution à ce débat, quelques points sur lesquels il faudrait insister :
1/ Les autorités de contrôle doivent être véritablement indépendantes, ce qui n’est pas tout à fait le cas aujourd’hui, en France.
2/ Les contre-pouvoirs civils doivent être encouragés. Je suis souvent agacé par le militantisme anti-nucléaire de la CRIIRAD[5], mais il faut reconnaître à cette association le mérite d’avoir souvent mis les autorités publiques et EDF le nez dans leur caca.
3/ Le nucléaire civil ne devrait jamais être aux mains du secteur privé. La recherche de la rentabilité est bien souvent contradictoire avec les impératifs de sécurité et avec les investissements nécessaires à l’entretien et à la modernisation des équipements. Les citoyens que nous sommes devraient pouvoir obtenir des garanties dans ce domaine.
4/ Enfin, il faut aussi apprendre à économiser l’énergie, afin de ne pas maintenir en service plus de réacteurs que nécessaire. Les gisements sont énormes. L’éclairage public est trop dispendieux ; nous gaspillons beaucoup d’énergie pour nous chauffer en hiver, puis pour nous rafraîchir en été. Trop de logements sont des passoires à calories. Un programme national de réhabilitation, soutenu par les pouvoirs publics, serait bienvenu, d’autant plus que dans le contexte de crise économique actuel, il contribuerait à recréer de l’activité en France, sans renchérir les importations…
[1] Chiffre 2009 fourni par la World Nuclear Association.
[2] Evidemment, les activités périphériques à l’exploitation des centrales génèrent des pollutions, qui ne peuvent toutefois se comparer aux rejets des centrales à mazout, par exemple.
[3] Voir « TPE, énergie éolienne et photovoltaïque » (http://basetpe.free.fr/tpe1/criteres/cout.html)
[4] Voir « L’énergie en France », sur Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_France)
[5] Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité
101 réactions à cet article
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Un seul commentaire possible : MINABLE !
Il faut que les pronucléaires comme M Lemitre inventent un nucléaire qui les tue, eux, leurs enfants, leurs familles, leurs amis, mais qui ne tue pas les antinucléaires.
Or M. Lemitre et ses amis n’auront de cesse de sévir tant qu’ils ne bous auront pas tous tués.
Allez au diable avec votre nucléaire !
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personnellement je trouve votre post plus argumenté que l’article !
Plus sain en tout cas ! -
Comme tu dis, MINABLE !
Mais l’auteur est totalement disqualification lorsque l’on lit dans sa présentation :
« ...J’ai travaillé avec de nombreux élus, notamment Eric Besson. ... » .Passe encore d’avoir travaillé avec lui, mais s’en vanter ...
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Il a été « longtemps militant, troskystes (sic) » aussi..
« quelques mois »..
Puis, socialiste, de « longues années ».. (pfffff, ce que ce fut long..)
Quant à Besson, élu de la Drôme - Tricastin, lire plus bas.. -
Ah Lemitre, on est sensible, on ne supporte pas la contradiction, on replie les commentaires qui ont un avis différent du vôtre ?
Pas très démocratique tout ça, il est vrai que venant d’un supporter d’E. Besson, il ne faut pas s’attendre à des miracles.Bon, il n’y a que la vérité qui blesse !
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Soyiez sympa de répondre avec des arguments plutôt qu’avec des injures qui ne font pas progresser le débat
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Hadj Ahmed 16 mars 2011 12:46« On ne peut guère contester, pourtant, que le nucléaire civil reste la source d’énergie la moins chère et la plus sûre »
Pour « la moins chère », je vois très bien ce que vous voulez dire, mais pour « la plus sûre », pourriez-vous développer SVP.
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La moins chère ?
Lisez ça : http://www.monde-diplomatique.fr/2010/12/KATZ/19944
Et vous n’avez pas pris en compte le coût du traitement des déchets nucléaires, le coût du démantèlement des centrales, l’argent dépensé par l’Etat pour aider l’exportation du nucléaire, du Commissariat à l’énergie atomique, organisme de recherche qui a bénéficié de "308 milliards de francs de subventions publiques sur les 405 milliards de francs de budget civil cumulé pour la période 1946-1992", dont 90 % pour le budgets de recherche, contre 1 % à 2 % pour les énergies renouvelable...
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/10/26/les-sales-couts-du-nucleaire_1431036_3232.html
Votre article est lamentable, mensonger, et vous osez sans honte avouer que vous avez travaillé pour Besson... -
Excellentes remarques. Je note tout ce que vous apprenez et je vous en remercie.
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Mr. Lemitre a la censure facile, visiblement !
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L’auteur : « Par ailleurs, le bilan du nucléaire en matière écologique est assez satisfaisant. Il ne produit pas de pollution micro-particulaire... »
Allez raconter ça aux habitants des zones contaminées !
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Paris, France — 18/04/2006 - Greenpeace publie aujourd’hui un rapport inédit et réalisé par 60 scientifiques du Bélarus, d’Ukraine et de Russie, qui démontre que l’impact sanitaire de la catastrophe de Tchernobyl a été largement sous-estimé par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Même si des incertitudes subsistent concernant l’ampleur exacte des conséquences de Tchernobyl, le rapport conclut que 200 000 décès dus à la catastrophe ont déjà été constatés ces quinze dernières années en Russie, au Bélarus et en Ukraine. Le rapport indique de plus, qu’à l’avenir plus d’un quart de million de cancers, dont près de 100 000 cancers mortels, découleront de la catastrophe.
Ces chiffres prouvent que le bilan mis en avant par l’AIEA, qui table sur 4.000 décès, représente une minimisation grossière de l’étendue des souffrances provoquées par Tchernobyl. « Vingt ans après la catastrophe, le mensonge nucléaire perdure à l’international comme en France. La volonté de l’industrie nucléaire de cacher ses impacts comme les conséquences de Tchernobyl, ou encore la question des déchets nucléaires en présentant l’enfouissement comme une solution, a pour but de servir ces desseins de renaissance » déclare Frédéric Marillier, chargé de campagne Nucléaire à Greenpeace France. Greenpeace estime qu’il est temps de tourner la page du nucléaire et de construire une autre politique énergétique, axée sur la sobriété, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.
Basées sur les statistiques nationales du Bélarus en matière de cancers, les données contenues dans le rapport (1) prévoient environ 270.000 cancers supplémentaires provoqués par Tchernobyl, dont 93.000 cancers mortels (2). Le rapport conclut aussi, sur la base des données démographiques que, durant les 15 dernières années, 60 000 personnes sont mortes en Russie, et estime qu’au total le nombre de morts pourrait atteindre 140 000 victimes supplémentaires en Ukraine et au Belarus (3).
Le rapport se penche également sur les autres impacts sanitaires de Tchernobyl et conclut que la radioactivité relâchée par l’accident a des effets dévastateurs sur les survivants : entre autres, des dommages aux systèmes immunitaires et endocriniens, un vieillissement accéléré, une augmentation des déformations chez les foetus et enfants, des aberrations au niveau des chromosomes, ainsi que des maladies cardio-vasculaires, sanguines et psychologiques. Même si des incertitudes demeurent concernant l’ampleur exacte des conséquences de Tchernobyl, des preuves irréfutables montrent que l’accident a eu un impact important sur la santé de millions de personnes habitant une grande partie de la planète.
Au-delà de l’impact direct des radiations, la santé des habitants de l’Ukraine, du Bélarus et de la Russie a également été affectée par de graves perturbations aux niveaux social et économique, suite à l’augmentation du coût du système de soins de santé, la perte de terres agricoles, le déplacement forcé d’environ 300.000 personnes, une force de travail affaiblie ou encore la crise économique qui a suivi la catastrophe.
Ces conclusions contrastent fortement avec les affirmations de l’AIEA (4). En avançant le chiffre de 4.000 cancers mortels sans spécifier que ce chiffre a trait à un groupe restreint de personnes (les 600.000 ’liquidateurs’ et les personnes relocalisées suite à l’accident, alors qu’au moins deux milliards de personnes ont été touchées par les retombées radioactives), l’AIEA tente de minimiser le coût humain de la catastrophe de Tchernobyl. L’AIEA a aussi omis de se pencher sur les impact autres que ceux liés aux cancers et a tenté d’expliquer ceux-ci par une « radiophobie » généralisée.
« Il est regrettable que l’impact du plus grave accident nucléaire soit ainsi minimisé par l’AIEA, souligne Ivan Blokov, chargé de campagne Energie du bureau russe de Greenpeace. Un tel déni des implications réelles est non seulement insultant pour les milliers de victimes, mais remet également en question le mandat même de l’AIEA. Comment, en effet, peut elle prétendre au rôle de gendarme nucléaire mondial si elle ne peut même pas admettre que le nucléaire a anéanti la vie de tant de personnes ? »
Notes : (1) Le rapport ’The Chernobyl Catastrophe - Consequences on Human Health’, est disponible à l’adresse : http://www.greenpeace.org/france/press/reports/impact-sanitaire-tchernobyl Le résumé est téléchargeable à l’adresse : http://www.greenpeace.org/france/press/reports/impact-sanitaire-tchernobyl-fr (2) L’agenda des événements sur la commémoration de la catrastrophe de Tchernobyl est consultable en ligne à l’adresse : http://www.greenpeace.org/france/agenda (3) Joint Institute of Power and Nuclear Research, Académie nationale des Sciences du Bélarus, Dr.Michail V.Malko, chercheur principal. (4) Centre of the Independent Environment Assessment, Académie des sciences de Russie, Dr. Veniamin Khudoley (et al.). (5) Communiqué de presse du 5 septembre 2005. (6) L’exemple le plus préoccupant en date est celui du réacteur David Besse, aux Etats-Unis. Malgré les contrôles réguliers, des fissures n’y ont été découvertes qu’après une dizaine d’années, et on a frôlé l’accident grave.
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Je suis assez d’accord avec votre discours.
Il reste qu’il faut continuer a garder le principe d’un operateur unique public si l’on veut eviter le jusqu’au boutisme du profit qui a été la source des incidents dissimulés par la compagnie japonaise d’exploitation des centrales actuellement detruites.
Or en, France, depuis Sarkozy, GDF/Suez et Bouyghes sont sur les rangs pour exploiter les futurs et les anciennes centrales nucleaires.
De plus si les sites choisis impliquent une etude des risques sismiques, on peut se demander pourquoi on en a construit dans le sud-est ou a Fessenheim.
Enfin, Sarkozy et la comission de bruxelles sont en train de nous imposer des taxes pour penaliser EDF (trop competitif) avec ses centrales alors qu’on nous vends le fait que la concurrence rendra l’electricité moins chère...
Comme pour la telephonie, le mythe n’est plus credible mais ce qui apparait de plus en plus ce sont les « profiteurs de guerre » , de la guerre economique contre le peuple proprietaire, evidemment.-
Je suis d’accord avec cet article et les anti-nucléaires jouent d’Hiroshima, dans la parfaite méconnaissance volontaire de ces deux bombes avec Nagasaki qui ont tué non pas à cause des radiations, mortelles ensuite, mais à cause du souffle et de l’énorme chaleur dégagée qui a vitrifié tout sur son passage. Les mégalithes de Bretagne dégagent plus de radioactivité que les centrales nucléaires. Un voyage en avion nous fait recevoir plus de radiations que de vivre à 500 mètres d’une centrale. Les êtres vivants reçoivent depuis l’origine des temps des radiations nucléaires et ces organismes vivants ont appris à réparer les dégâts causés par les radiations émises par le soleil.
Le nombre de morts à cause des centrales nucléaires est extraordinairement faible en regard de ceux dues au charbon, aux extractions de minerais divers, au pétrole, à toutes les industries chimiques, à la pollution-même, aux maladies, aux accidents de la vie quotidienne et ceux de la route, et infiniment moins élevé que ceux des guerres civiles ou entre pays. Au Rwanda ce sont 500 000 morts à la machette, entre l’Iran et l’Irak ce fut 1 million de morts, autant au Cambodge, plusieurs centaines de milliers au Darfour. Tous ces hommes n’ont pas eu besoin de l’atome pour massacrer.L’énergie nucléaire est par nature dangereuse mais dans des limites parfaitement acceptables.Si nous suivions les raisonnements hystériques et démagogiques des tout sauf le nucléaire il faudrait alors cesser toute activité en regard des morts par pollution, par accident de la route, par alimentaire ou les accidents ménagers. Ils ne devraient plus jamais utiliser d’eau de javel qui tue si on l’ingère, ne plus faire de natation car on se noie, ne lus faire d’escapade en montagne car on tombe et on meurt. Il faut mettre en face les accidents en 50 ans de nucléaire, les morts (et bien sûr un mort est toujours un mort de trop) et les morts et malades occasionnés. En regard il faudrait mettre tous les autres et on verrait bien que l’un est extraordinairement plus sûr que beaucoup d’autres.On dirait que seule les centrales nucléaires explosent (rois en tout en 50 ans) alors qu’il y a eu au hasard AZF, Bopal …-
« Les mégalithes de Bretagne dégagent plus de radioactivité que les centrales nucléaires »
Il est assez rare de voir les réacteurs des mégalithes bretons exploser en provoquant des retombées radioactives...
« Le nombre de morts à cause des centrales nucléaires est extraordinairement faible »
La comptabilité des morts visant à évaluer la dangerosité du nucléaire civil me paraît en soi d’un cynisme achevé. Néanmoins, en accepterait-on le principe, il faudrait d’abord être en mesure d’avancer des chiffres, et ne pas se contenter le nombre des morts, mais de celui de toutes les personnes contaminées, directement ET par voie génétique : or ce nombre n’est pas fermé, il augmente tous les jours, et continuera d’augmenter tant qu’il y aura des radiations. Avez-vous seulement la moindre idée de la quantité de victimes dues à l’explosion de Tchernobyl ?« L’énergie nucléaire est par nature dangereuse mais dans des limites parfaitement acceptables. »
QUI détermine que ces limites sont acceptables ? Au regard de quelle information préalable ? En clair : sont-ce des citoyens dûment avisés, ou des gouvernants soumis à la pression des lobbies ?
D’une manière générale, je trouve effarantes toutes ces réactions de déni qui se multiplient actuellement, le même discours lénifiant continuant sans désemparer, contre toute évidence, visant à éluder le risque avéré de l’énergie nucléaire.
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OK Imhotep. je ne savais pas que tu étais pro-nuc.
ca explique bien des choses.
Hommes de raison, monstrueux... -
Merci, walden, merci, merci !
J’ai l’impression que je vis au milieu de fous. -
à imhotep
en comptabilité mortifère je ne peux m’empêcher de penser que le vingtième siècle a vu une centaine de millions de tués dans différents conflits.
Le premier risque de mortalité à l’echelle de la planète est l’utilisation des armes fabriquées par les pays développés, ce sont donc les usines d’armement qu’il faudrait arrêter.
La contamination par les radioélements fait peur et on oublie la contamination par les produits phytosanitaires civils et militaires.
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J’adore tous ces anti-nucméaires qui utilisent des ordinateurs, qui roulent en voiture qui se chauffent à l’électricité, qui usent quotidiennement des produits à haute caractéristique polluante, qui ne sont en rien en conformité entre leur discours et la réalité de leur vie quotidienne.
Il faudra dire à tous ceux qui sont dépistés, soignés grâce au nucléaire que c’est le diable absolu. Il faudra que vous évitez mes petits gars de profiter du soleil qui n’est rien d’autre qu’une gigantesque explosion nucléaire. Il faudra que vous évitiez d’utiliser des vélos, de simples vélos soit en aluminium qui nécessite des quantités infernales de courant à base nucléaire, ou alors d’acier qui nécessitent des mineurs, tout comme l’aluminium, du charbon du fer et des hommes esclaves pour les extraire. Vous éviterez d’utiliser des téléphones portables, des transports en commun dont les carcasses sont fabriques en aluminium ou en acier, dont les sièges sont synthétiques à partir de l’industrie pétrio-chimique qui pollue et tue. Vous éviterez vos bons feux de bois avec vos guitares vernies avec des polluants, feux qui dégagent énormément de CO2, de particules, d’aromatiques cancérigènes, vous éviterez de marcher sur les trottoirs faits de bitumes cancérigènes, et d’utilser des jeans en coton qui polluent les rivières ou les vêtement en lin pire pollueur de la nature qui soit, vous éviterez aussi d’aller dans les marchés-bio quand tous les produits livrés le sont gâce à des engins à moteur à explosion, vous éviterez d’acheter des livres, même sur papier recyclé car cela pollue aussi consiédrablement et cela use de l’électricité, vous éviterez aussi d’utilser du gaz car oui le gaz est dangereux et le nombre d’accidents dus au gaz est incommensurablement plus élevé que celui du nucléaire pour répondre à cette ineptie du risque zéro et que seul le nucléaire aurait ce droit absolu d’être damné parce qu’il y a un risque, tout comme marcher ou nager. Et oui la comptabilisation des morts n’est pas valable à l’unité mais elle l’est d’évidence dans sa masse et des millions de morts par d’autres énergie est à mettre en rapport à ceux de l’énergie nucléaire.Les anti-nucléaires absolus sont eux dans le déni de la réalité, non celle du sacrifice pour l’économie, car toutes les énergies tuent, toutes sans exception et ce n’est pas vos damnées cellules photovoltaïques que vous voulez nous vendre sans dire que leur rendement est d’une faiblesse affligeante et encore quand il y a du soleil, qu’il faut des usines SEVESO II pour les fabriquer, que l’ion ne sait pas comment les recycler car en fin de vie elles sont terriblement polluantes. Vos énergies alternatives qui non seulement ne sont à jamais suffisantes, sont aussi polluantes indirectement et fortement quand il s’agit de l’énergie solaire avec les cellules photovoltaïques.Le risque nucléaire existe mais il est faible et à ce jour y compris avec le Japon il est infiniment moins dévastateur que ne l’ont été les autres énergies. -
Allez donc chanter ça aux Japonais imhotep, et revenez nous voir après vous nous donner leurs impressions, si vous revenez......
vous êtes indécent....et vous allez devoir affronter un tsunami anti nuke....
RESPONSABLE ET ADULTE.......vous ne l’êtes pas encore, mais ça ne va pas tarder.... -
« Il faudra que vous évitez mes petits gars de profiter du soleil qui n’est rien d’autre qu’une gigantesque explosion nucléaire. »
Phrase assez symptomatique de la qualité de votre argumentaire
NB : là où j’habite, 0 % de la production d’énergie est d’origine nucléaire : donc on peut vivre sans. -
on est bien content pour vous walden, si si...
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Il faut dire que Bayrou est pour le nucléaire !
Petit soldat Imhotep au garde à vous !
Interrogé à ce sujet ,il a dit "il faut une transparence absolue !
C’est vraiment un grand homme d’Etat !
Quelle reflexion !
La transparence absolue des risques !
mais on les connaît de A jusqu’à Z et on vient d’en juger !Une transparence absolue !!!!
Dans le monde de la politqiue et du fric !
le nucléaire est un poison éternel à notre échelle.
Les hommes sensés n’en veulent plus ! Vous allez comprendre ça ! -
Par Ariane Walter (xxx.xxx.xxx.70) 16 mars 15:56Il faut dire que Bayrou est pour le nucléaire !
Petit soldat Imhotep au garde à vous !
Interrogé à ce sujet ,il a dit "il faut une transparence absolue !
C’est vraiment un grand homme d’Etat !
Quelle reflexion !
La transparence absolue des risques !
mais on les connaît de A jusqu’à Z et on vient d’en juger !Une transparence absolue !!!!
Dans le monde de la politqiue et du fric !
le nucléaire est un poison éternel à notre échelle.
Les hommes sensés n’en veulent plus ! Vous allez comprendre ça !Et vous, vous êtes le petit soldat de qui ? Je n’ai pas besoin de Bayrou pour avoir une opinion et au sein du Modem, je ne suis rien qu’un militant de base qui ’a aucune responsabilité et ne va chercher des ordres nulle part. Et vous quand vous écrivez, puisque vous vous dites romancière, que faites-vous, si je suis (du verbe suivre car malgré votre agrégation de lettres vous ne semblez pas comprendre le sens des mots) votre stupide suspicion ? Vous faites du plagiat ?
Quant à parler de personnes sensées, aucune personnes réellement sensées ne pourraient préconiser les cellules photovoltaïques au rendement extraordinairement faible au coût écologique de fabrication disproportionnée, à la plage de fonctionnement faible (hors jeu au-delà de 30° ), justement là où il y a du soleil, extrêmement coûteux à fabriquer, à la durée de vie faible, à l’incapacité d’être recyclées et ce sont ces mêmes gens sensés qui nous en font une promotion outrageante. Tout comme les éoliennes de grande pollution visuelle et sonore, gaspillant de l’espace, polluante à fabriquer qui ne fonctionnent que quand il y a du vent.
Enfin les gens sensés, alors qu’à l’heure actuelle la catastrophe nucléaire n’est pas encore là, espèrent de tout leur cœur qu’elle ne se produira pas, ce qui n’est pas votre cas vous qui espérez de tout votre cœur un maximum de morts et d’irradiation pour vous glorifier d’avoir raison. Vous êtes mortifère en fait, et sans doute des pires, vous voulez vous repaître des morts futurs. Et si cette catastrophe n’a pas lieu vous en serez désolée comme le sont les fanatiques qui ont besoin du malheur pour prospérer.
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@walden
Il n’en demeure pas mois qu’il y a plus de morts et de malades causés par l’abus d’exposition au soleil que par l’industrie nucléaire.
Moralité : les gens préfèrent risquer mourir librement et nombreux d’un cancer suite à une activité futile plutôt que risquer de le subir peu nombreux suite à une activité utile.
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Imhotep,
Bien sûr,
Mon fils vit au japon donc j’attends que tout saute avec jouissance pour avoir raison !!!!
Il faut l’écrire !
Quant à mon agreg, ah ! elle en titille beaucoup !
C’est fou ce que ça fait raler les mecs !
Tous vos arguments sont de la même eau.
Je me dis romancière et je ne connais pas le sens des mots ?????
Vous ne me dites pas que je suis vieille ????
Parce que alors là , ce serait complet.
La jalousie, vous connaissez, monsieur Imhotep ?Mais je vous ai attaqué rudement, vous me le rendez. je le prends ainsi.
malheureusement pour vous, je ne suis pas seule dans mon camp,je crois.
ils sont tous agrégés et crétins ????????????
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Et voilà ce que dit Bayrou pour vous en plein à côté de la plaque. Quant à votre agreg vous retardez de 60 ans avec les sufragettes. C’est un argument bien facile et bien médiocre de croire que je suis jaloux de votre diplôme et parce que ce serait celui d’une femme que cela me titillerait comme vous dites. Je ne faisais que répondre à votre insulte de petit soldat qui semblait vous plaire. De plus que votre fils fût au Japon n’est qu’un argument du même genre que votre féminisme qui vous sert de bouclier. Cela n’a rien à voir avec votre réflexion. Votre fils est une chose personnelle, le nucléaire est une chose générale et si pour votre fils vous n’espérez pas de mort ’( et encore reste à savoir où il est au Japon), les morts autres conforteraient votre position. Enfin voici donc ce que dit Bayrou qui est bien loin de ce que vous en disiez :
Le drame qui touche le Japon est « au moins aussi important que ce qu’on a vécu le 11 septembre 2001 », a déclaré François Bayrou qui a expliqué : « C’est une remise en question de toute notre manière de voir le monde, le progrès, le développement de nos pays ». En effet, si dans « le pays le plus technologiquement avancé de la planète, on a le drame, le dérapage général devant lequel on se trouve, alors naturellement ça remet en question y compris notre manière de voir les choses », a-t-il ajouté.
Aujourd’hui, selon le président du Mouvement démocrate, « la réflexion doit mettre en cause le choix 100 pour cent nucléaire qui avait été celui de la France ». « Il y a deux choses à faire qui sont très urgentes », a-t-il expliqué : premièrement « un test de résistance sur toutes les centrales nucléaires européennes, pas seulement françaises. Deuxièmement, un débat général sur quelle énergie nous voulons ». Il faut aussi « mettre en cause les centrales les plus anciennes en France » comme celle de Fessenheim, a-t-il dit. -
@Imhotep : vos arguments sont hautement fallacieux. J’achèterais bien des vêtements qui tiendront toute ma vie, mais aucun fournisseur n’est prêt à m’en vendre, ou sinon à un prix que je ne peux pas payer. Pareil pour la voiture, l’ordinateur et tous mes biens. Ce n’est pas par plaisir que je rachète quand c’est cassé. Je préférerais ne pas avoir à le faire.
Ma nourriture est en grande partie bio, dans la mesure où je peux le financer, mais je suis conscient d’être une exception. La plupart des gens voudraient avoir les moyens de financer une nourriture qui ne les empoisonnera pas.Je voudrais bien pouvoir acheter une électricité écologiquement responsable, mais je ne peux pas !Vous confondez les situations choisies et les situations subies ! -
D’accord avec l’article.
L’opération médiatique anti-nucléaire des écolos tient à l’irrationalité et à la paranoïa. C’est de la récupération cynique.
Il y a des catastrophes aériennes. Faut-il arrêter de voler ? Non, il faut améliorer sans cesse.
C’est pareil avec le nucléaire.-
C’est vrai qu’un accident d’avion qui fait six cents morts continue à tuer pendant des années et des années !!
Il faut vraiment que vous soyez ....(Mettez l’adj que vous voulez, je les ai tous sur le couer) pour sortir des arguments aussi médiocres.Il faut bien que vous sachiez que vos arguments ne passeront plus. le nucléaire est mort.
@ L’auteur
« Les déboires » des Japonais...Commencer ainsi un article encourage à lire le reste....
Il ne faut pas jeter le bébé et l’eau du bain...
Il s’agit d’un évènement qui va empoisonner la planète entière. Vous l’avez compris ?
Choisissez mieux vos mots s’il vous plaît. -
Arrêter ! Vous allez réussir à me culpabiliser et me convaincre que mon vélo ne fonctionnerait pas sans l’énergie atomique.
Quand à nos fameux mégalithes, en Bretagne, soi-disant pleins de radium ( comme quoi, hein, les centrales sont donc naturelles...), les femmes en mal d’enfants venaient autrefois s’y frotter le ventre.
Il n’est pas sûr que les centrales bénéficient d’une même conception du sacré.
Il faudrait demander leur avis aux japonaises. -
Bien vu, car les mots ne sont pas neutres et conditionnent notre regard.
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L’idée d’organiser un débat national est intéressante, mais il y a d’autres points sur lesquels il faudrait aussi insister :
- les conditions apocaliyptiques d’extraction de l’uranium dans des pays comme le Niger. Le maintient de ces pays dans des républiques « bananières » pour mieux les piller. Il n’y a pas de miracles, si le nucléaire est si peu cher, c’est surtout grâce à cela.
- Le lien étroit entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire. Vous avez cette facilité de dissocier les deux : c’est soit un manque énorme de connaissance du domaine, soit une manipulation honteuse. Le traitement des déchêts du nucleaire civil permet de produire les éléments permettant la fabrication de munitions (uranium appauvri) ou la fabrication de bombes (uranium surrenrichi).
Le nucléaire est donc bon marché, si et seulement si :
- on maintient une politique « colonialiste » envers les pays ayant des ressources d’uranium
- on continu à produire des bombes et des munitions, utilisant ainsi le sous-produit des usines (on peut d’ailleurs se demander lequel est le sous-produit de l’autre)
Pour ce débat, il faudra aussi faire prendre conscience aux gens que le nucléaire est aussi une ressource limitée.
Il faudrait aussi parler des coûts indirect de la production qui ne sont jamais pris en compte (santé, crise économique lié au accidents, coûts pris en charge par l’état alors que les gains sont privatisés).
Il va y avoir du boulot......-
Excellent post, excellent.Tant d’horreurs derrière ce mot « nucléaire ».
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Le Niger est une démocratie qui vient tout juste d’élire son président (dans des vraies élections, où l’opposant à reconnu sa défaite).
Ce n’est pas le nucléaire, mais une autre énergie bien connue, qui finance Kadhafi, Bongo, et nombre de dictateurs.
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Excellent commentaire qui établit avec concision la réalité du nucléaire civil.
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Il est clair que le nucléaire n’est pas un choix rationnel, mais un choix de société : nos zéiltes on t délmibérément choisi d’oeuvrer à une société totalitaire et malthusienne.
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Bis repetita placent, et sans les fôtes de frappe :
Il est clair que le nucléaire n’est pas un choix rationnel, mais un choix de société : nos zéiltes ont délibérément choisi d’oeuvrer à une société totalitaire et malthusienne. -
Allez, je vais voter. Bon vote à tous les privilégiés qui sont invités à donner une baffe à toute cette pègre.
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Poster un article qui ne se plaint pas est dangereux sur agoravox.
Je suis d’accord avec l’auteur, le ratio production/prix/risque/pollution le nucléaire est loin devant toute les autres technologie de production énergétique, mis a part la géothermie qui est la seul source energetique naturel, renouvelable et illimité mais donc l’implantation est très limite. (voir l’Islande).
Le problème de l’éolienne : pour remplacer le parc nucléaire français il en faudrait environ 100 000 (un réacteur équivaut a 1500-1700 éoliennes), soit 1 tout les 2km carré (montagnes comprise), sans compter que c’est moche (faut dire ce qui est), limite (ne peux fonctionner que si le vent est suffisant ou pas trop fort) et la cerise dont personne ne parle est le bruit : lorsqu’une pale passe au niveau du mat, la compression d’air produit un infrason qui se propage tres loin (le fameux woosh), vous pouvez aller demander a ceux qui vivent près d’éolienne, ca les rend fou, ainsi que tout les animaux a proximité (sauvage et domestique).
La solution avec l’energie du vent vient d’autre type d’eolienne peu connu les éolienne a axe vertical, beaucoup plus efficace et sont complétement silencieuse.
Ces eoliennes a axe vertical sont plus rentable a taille inferieur que les éolienne a axe horizontal, donc moins destructeur pour les paysages francais.
Mais on fait fasse a un lobby en france qui s’entête a mettre des éolienne a axe horizontal
Une solution domestique viendrait aussi par les stateoliennes a installer chez soi.Les cellules photovoltaique :
D’un cote la fabrication de cellule photovoltaïque demande beaucoup de ressources (eau, production de CO2, sillicium).
L’efficacité du rendement photovoltaïque est encore tres faible (inferieur a 20%).
Enfin on a beaucoup de mal a recycler le silicium des cellule photovoltaique et finissent souvent a la décharge.
En moyenne il faut entre 5 et 10ans de fonctionnement pour compenser l’énergie nécessaire a la fabrication d’une cellule photovoltaïque.
Sans compter qu’il faut du soleil, ou qu’il fasse jours pour que cela fonctionne.
Bref, pour moi la technologie solaire a encore besoin de beaucoup de maturation, et qu’ils arrivent a recycler le composant photovoltaïque.Je pense qu’on peut sérieusement diminuer le parc nucléaire français, sans pour autant pourrir les paysage français, détruire la flore marine, se voiler la face.
Seulement en dehors de la geothermie ou énergie marine, il reste des contraintes (vent, ensoleillement, etc.) qui font qu’il reste nécessaire d’avoir une source d’énergie efficace, continue en (presque...) toute situation.-
Petit rectificatif rapide...
Pour remplacer un reacteur de 1600 MW à facteur de charge de 92% et à durée de vie de 60 ans par des éoliennes de 3 MW à facteur de charge de 23% et à duree de vie de 15 ans
il faut : (92/23 x 60/15 x 1600 ) = 25 600 /3 = 8533 eoliennes
Sur 60 ans le cout estimé serait de au prix du MWe installé à 1.5 million d’€ :
25600 x 1.5 = 38 milliards et 400 millions.
Actuellement il est installé 63 GW de reacteurs (63 000 MW) -
Je suis bien d’accord avec le sens général de l’article et avec un certain nombre des contributions des lecteurs. Je le dis avec d’autant plus de transparence que je suis très proche plan politique du mouvement des verts - Europe écologie.
Je pense que l’attitude de ce mouvement sur cette question du nucléaire a été « malsaine », pour deux raisons principalement :
- la première est d’avoir profité d’une catastrophe et des sentiments de peur qu’elle engendre pour aiguillonner encore davantage cette peur chez nos concitoyens, est demandée dans ces conditions l’instauration d’un « débat » qui ne peut en aucun cas être serein ;
- la seconde est d’avancer des arguments dont certains ne tiennent pas une seconde au plan scientifique, et qui relèvent donc davantage du dogmatisme que de l’écologie responsable.
Soyons clairs : il est pour le moment totalement impossible de sortir du nucléaire ! Le calcul qui a été fait par plusieurs d’entre vous concernant le remplacement des tranches nucléaires par des centrales éoliennes est assez exact, même si la « disponibilité » des éoliennes est plus proche de 20 % que de 25, même s’il n’est pas possible d’installer des éoliennes de 3MW à n’importe quel endroit du territoire. Effectivement, pour remplacer l’ensemble des tranches électronucléaires en service il nous faudrait à peu près couvrir l’ensemble du territoire français d’une éolienne par 3 kilomètres carrés, le tout en supposant que l’on puisse réduire notre consommation d’électricité d’environ 25 % !
Dernier mot sur les éoliennes, serait-ce une source d’énergie alternative intéressante : leur intérêt doit être évalué sur l’ensemble de leur « cycle de vie ». il est intéressant de constater que l’installation d’un mat d’environ 80 m de haut nécessite l’installation d’un socle de béton de très fort tonnage, il faudra extraire et transporté sur site. On peut calculer ainsi le cout en équivalent carbone la production du kilowatt-heure éolien par rapport à la production du kilowatt-heure nucléaire. Dans ces deux cas, pour comparer toutes choses égales par ailleurs, on inclura le coût de la construction et du démantèlement, ainsi que les coûts liés à l’extraction et au transport des minerais pour le nucléaire, et les perturbations du réseau pour l’éolien lors le vent devient insuffisant. Aussi surprenant que cela paraisse, le bilan carbone des éoliennes est beaucoup moins bon que celui des centrales nucléaires. Il ressort à 55g CO2 / KWh produit contre 10 au pire pour une centrale nucléaire.
En réalité, le problème majeur lié au nucléaire n’est pas le risque d’accident qu’il présente, extrêmement faible, mais le produit de ce risque par les conséquences qu’il entraîne.
Il faut par ailleurs être clair : nous ne savons pas pour le moment produire d’énergie ans polluer. Peut-être ne faut-il attendre se développer de nouvelles technologies reposant sur des énergies renouvelables telles que le marée-moteur (pas celui de La Rance, mais celui des courants profonds). Et dans tous les cas nous ne pourrons pas nous dispenser de bilan carbone identique à celui que j’ai présenté ci-dessus.
Un dernier point concernant le nucléaire et qui valide le titre ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Les accidents auxquels nous assistons sont liés à la technique utilisée qui repose sur des processus auto entretenus de fission, et qui ont donc une fâcheuse tendance à s’emballer parce qu’ils ne sont pas maîtrisés. Le nucléaire fondé sur la fusion des noyaux atomiques pourrait constituer une alternative extrêmement intéressante en produisant de façon beaucoup plus propre et beaucoup plus massive de l’énergie électrique, et probablement avec des risques extrêmement limités. De telles réactions ont été obtenues en laboratoire voilà maintenant quelques années, et directeurs expérimentaux sont en construction. Il est donc indispensable de poursuivre un programme de recherche dans le secteur nucléaire, mais pas uniquement. Des sommes d’argent très importantes doivent également être investies dans des projets de recherche portant sur des énergies renouvelables, et sur les moyens de limiter notre consommation d’électricité. Sans ce triptyque, et à mon avis, no future !
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Allez on jette tout, le bébé, l’eau du bain, la baignoire, l’auteur, son article et tout ceux dorénavant qui oseront venir défendre l’indéfendable....
ARRÊT DU NUKE IMMÉDIAT.. ( civil et militaire) AVANT DE SE RETROUVER À LA PRÉHISTOIRE OU MIEUX, SANS HISTOIRE DU TOUT.....
La goutte d’eau ( que dis-je, le tsunami..) qui fait déborder le vase.....
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Article grossier de propagande pro nucléaire sans aucun intérêt
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- « Soyiez sympa de répondre avec des arguments plutôt qu’avec des injures qui ne font pas progresser le débat.. »« (..) En conclusion, je prefere discuter avec ceux qui opposent une fin de non recevoir aux technologies nucleaires, tenter de leur expliquer, de demontrer, d’evaluer, etc afin que nos societes evoluent de maniere positive, sans dogmes mais sans interdits. Il reste toujours a evaluer, et c’est là le plus difficile, la mesure de la volonté humaine et du développement face aux risques, tous les risques, de toute activité, la vie y comprise. »
Etc., etc., etc.
Ad nauseam !
Mais ce débat-là - ce ’déballage’ de fausses raisons, de raisonnements jésuitiques, et d’exaltation de vertus pionnières - celles-là même, tiens, qui ont également , en d’autres temps, justifié de l’extermination méthodique des « sauvages, des »primitifs« , de la Conquista espagnole, de l’entreprise coloniale en Afrique et en Asie, du Far West en Amérique du Nord - ou mieux, s’agissant du nucléaire, de valeurs soi disant »prométhéennes« (sic), de mensonges, de désinformation et de propagande versus la durée de vie des déchets et le principe sacré et intangible de précaution -, ça fait cinquante ans au bas mot qu’il a eu lieu !!
Le principe de précaution ici, sacré et intangible - comment faut-il le dire -, c’est au nom des enfants de nos enfants, des arrière petits enfants de nos arrière petits enfants..
A propos des déchets, de leur »retraitement« , on nous parle doctement d’enfouissement dans les strates stables du sous-sol.. »Pour les siècles des siècles, amen !« . Alors qu’il s’agira bien de les surveiller durant des millénaires, et même, pour les plus radioactifs, durant des dizaines de milliers d’années !!!
Et les milliers de fûts de ces déchets radioctifs, déjà balancés à la mer - des centaines de tonnes -, durant les années glorieuses et insouciantes du nucléaire »pionnier", comment on va les retrouver, ceux-là ? Avant qu’ils ne se dégradent, bientôt déjà, et finissent de décimer complètement le milieu océanique et la faune qui nous nourrit. Avant que les pluies radioactives ne contaminent à leur tour de vastes superficies de rivages et de terres..
Alors ? On va se voiler la face, se mentir et se raconter des histoires encore longtemps ??-
Appliqué aux risque de tsunami, le principe intengible de précaution il donne quoi ?
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C’est entendu, un troll est bien sûr dispensé de surveiller son orthographe..
Un tsunami, comme vous le savez, c’est un événement naturel, bien souvent cataclysmique. L’homme, qui n’en est pas responsable bien sûr, en a conscience cependant : il est à ce titre doublement responsable d’agir autant que possible afin de s’en prémunir - et de construire (ou pas) - en conséquence. -
Vous maniez t les sophismes et les contre-vérités à la pelle.
S’agit-’il là d’un billet humoristique ?
L’idéologie atomique est du même tenant que son alter égo économique.
Même quand survient la pire catastrophe , elle continue à émettre ses contre vérités.
Oser comparer les accidents automobiles et les morts dus à l’exploitation du charbon aux risques insensés liés aux centrales relèvent non pas de la supercherie, mais de la bouffonnerie.
Arrive un moment où l’on est désarmé devant tant de bêtise, et la pugnacité indécrotable de tant de docteurs Folamour...
Les morts liés à Tchernobyl ne seront jamais comptabilisés. La morbidité est cachée, les cancers mettent un certain temps à apparaitre. Du reste, et c’est le plus grave, les conséquences sont globales, affectent tous les pays, et pas seulement un bassin minier. Le vivant est menacé, les aberrations génétiques apparaissent, des territoires immenses deviennent interdits.
L’homme n’avait pas le droit de mettre cette épée de Damoclès au-dessus du vivant.
En voulant jouer aux apprentis sorciers, et en se mettant à l’égal des dieux, il est à craindre que le commissaire européen allemand à l’énergie n’est pas malheureusement raison quand il a parlé d’apocalypse.
Nous n’avons qu’une terre. Sa vie n’est pas menacée par ceux qui se télescopent en voiture le week-end ! . On ne peut pas se permettre par contre une catastrophe nucléaire tous les vingt ans.
Dans son idéologie, la centrale nucléaire est une perversion, à peu près de même acabit que la bombe du même nom. D’un seul coup elle conditionne la survie de l’homme à sa compétence à maitriser une technique. L’idée est déjà insupportable. Les faits sont accablants.
Le discours "Vous voulez vous éclairer à la bougie !" ne tient pas. On n’utilise pas un lance flamme pour allumer sa cigarette. Il fallait et il faut encore privilégier les solutions alternatives. Mais évidemment ça coince. Un état jacobin veut tout maitriser, et surtout garder en main le robinet à finances et à intérêt. Rien d’étonnant au fond, d’entendre ce discours réactionnaire, typique du centralisme hexagonal.
On voit là un fait d’histoire, plutôt qu’une réflexion, les valets reprenant les chaussures de leur maitre.
Mais j’ai bien peur qu’on soit dans une impasse ; Les conséquences de cette catastrophe semblent incommensurables : pollution des continent, déplacement des populations, accroissement vertigineux du prix des matières premières, de la nourriture....
Le démantèlement du parc sera une autre histoire. La frilosité pour fermer les vieilles centrales semblent lié au cout exorbitant, et à des technique non maitrisés. Pour mémoire, la centrale de Brennilis, en Bretagne, qui avait été construite de façon expérimentale, n’est toujours pas démantelée. Le processus a été maintes fois arrêté au vu des difficultés.
Bon, j’arrête. Inutile de chercher à convaincre les gens raisonnables.
Pour les autres, il n’y a rien à faire. Si ce ’n’est que de s’en garder.-
Ceci est un billet de réaction à Imhotep, pas à l’auteur de l’article, que j’apprécie
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Bon, j’arrête. Inutile de chercher à convaincre les gens raisonnables.
Pour les autres, il n’y a rien à faire. Si ce ’n’est que de s’en garder....Vous êtes comme moi, vous en avez soupé des ânes, des irresponsables et surtout des menteurs......
À quoi bon leur répondre ? laissons faire les choses.....tout n’est peut-être pas perdu, ils finiront bien par comprendre devant la réalité.....
Faut seulement les secouer un peu pour les réveiller.... -
Mais mon pauvre solex allez donc demander à ceux qui meurent de silicose s’ils ont à envier à ceux qui meurent du cancer.
D’abord vivez en conformité avec vos arguments absolutistes. Après on en parlera. Mais ce jour-là n’est pas près d’arriver. Aujourd’hui vous tapez votre petit message avec le clavier d’un ordinateur et ce message transite par des réseaux alimentés par l’énergie nucléaire, et les composants de votre petite machine, des centraux téléphoniques, et du serveur d’Agoravox sont composés de produits hautement polluants, ont nécessité de l’extraction de matériaux polluants au mépris de la santé de ceux qui les ont extraits, utilisent à tout va de l’énergie nucléaire. Ainsi, avant de donner des leçons regardez-vous bien au fond des yeux et regardez votre vie en parfaite contradiction avec votre beau raisonnement de pureté démagogique.PS si vous roulez en Solex vous le devez aux mineurs qui ont extrait charbon (et leur silicose) et fer, à ceux qui travaillent dans les puits de pétrole pour fabriquer vos pneus et pour mettre de l’essence dans votre réservoir et vous polluez en roulant. Et les usines qui ont fabriqué votre Solex ont utilisé de l’énergie nucléaire. Enfin vivez avec votre contradiction journalière et permanente c’est votre problème, mais c’est aussi assez peu éthique et complètement schizophrène. Donnez des leçons on le peut à condition d’être en parfaite cohérence de vie avec son discours, sinon ce n’est que de l’idéologie, du blabla, de ceux qui ne mettent pas en conformité leurs actes avec leurs paroles -
Il aime ça, il en rajoute, il s’enfonce, on vous aime mieux en anti sarko primaire, votre bêtise peut au moins s’exprimer pleinement pour la bonne cause....
Brrr, ça me fait froid dans le dos !..... -
A Pire Allen (c’est du nucléaire ça le pyralène ?) : la grande différence entre vous et moi est celle- : là vous souhaitez le plus de morts possibles, le plus d’irradiation possible ce qui vous donnerait r raison comme quoi le nucléaire est le grand Satan, et moi j’espère qu’il n’y en aura pas ce qui ne vous conviendrait pas car cela prouverait que dans le cas d’un des pires séismes jamais arrivé cette centrale a tenu et cela vous ne le voulez pas. Ce qu’il vous faut ce sont des morts et des souffrances pour complaire à vos théories. Et en plus vous donnez des leçons d’humanisme ! Ceci nous différencie et je ne crois pas que vous soyez du bon côté de la barrière sur ce coup-là.
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Si j’entends bien, il faudrait vivre dans les arbres et manger des racines pour avoir droit le dire son avis sur les types qui attaquent les forêts à la tronçonneuse !
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Nous n’avons qu’une terre. Sa vie n’est pas menacée par ceux qui se télescopent en voiture le week-end !
Effectivement ce n’est pas pour le week-end suivant et ce n’est la dose individuelle qui va le faire, mais avec bientôt 1 milliard de véhicules sur terre, 10% de la surface utile sera stérilisée par des infrastructures routières et le changement climatique sera de grande ampleur.
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C’est quoi, être raisonnable ? Trouver que les millions de morts du charbon sont plus acceptables que ceux du nucléaire ?
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« J’ai travaillé avec de nombreux élus, notamment Eric Besson. »
ca veut tout dire-
Bien vu Foufouille !
L’infâme Besson : élu de la Drôme faut-il le rappeler, comme cul et chemise en son temps avec les zélectriciens du Tricastin..
Notre jeune auteur, qui l’a cotoyé (ce qu’il ne dédaigne pas de mettre en avant), en aurait gardé quelque intérêt pour le nucléaire.. ? -
Ah oui ? Et ça veut dire quoi ?
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Ca peut vouloir dire ça déjà, Patrice.. -
Ne vous réjouissez pas trop vite car nécessité fait loi.
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Quelle « nécessité » ? Le plus gros mensonge des partisans du nucléaire, c’est d’affirmer que le nucléaire va nous sauvez de la pénurie de pétrole : les stocks de matériau fissible seront au mieux épuisé en même temps que le pétrole, si on ne construit pas plus de centrales !
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Ah non, ça c’est faux, et pour plusieurs raisons :
- Si les réserves actuellement découvertes d’uranium tiendraient un demi siècle à un siècle dans les conditions de consommation actuelles, il ne s’agit que des réserves déjà découvertes, or pour découvrir il faut chercher, et le besoin ne s’en faisant pas sentir, on n’a pas prospecté l’uranium comme le pétrole.
- Ce calcul est basé sur le mode de fonctionnement de la plupart des centrales actuelles, qui n’utilisent que l’uranium fissile, à savoir U235. Les réacteurs à neutrons rapides permettent également d’utiliser l’uranium fertile, U238, qui représente 99,3 % de l’uranium naturel. Rien que ça, ça multiplie les réserves par 140. Ils consomment également le thorium, encore plus abondant.
- Ça ne tient pas compte non plus de l’uranium qu’on pourrait extraire des potasses, de l’eau de mer, etc.
Bref, il y en a pour des milliers d’années, et d’ici là, on a largement le temps de maîtriser la fusion.
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Union of Money Profit socialist : UMPS
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Le nucléaire , c’est une merveille ! l’avenir, la modernité, le productivisme, la croissance !!......
on nage dans le bonheur et le contemplatif ! .....et vive la mort !!
Nos enfants et nos petits enfants nous chériront.....les arrières petits enfant , par contre ne sont plus à l’ordre du jour !-
Ceux qui convoquent l’avenir ne le voient pas venir.
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Voilà pour votre information hors des déclarations hypothétiques :
« The Photon Factory is 60 km north of Tokyo, 200 km from the Fukushima nuclear reactors », écrit-il. Puis « At KEK, we are now measuring the radiation level continuously, and so far the highest we have seen in Tsukuba is a sharp rise to 1.1 microSv/h (not really a major health hazard at this level) at 9AM this morning but then it went down to normal. »on est donc à 1,1 10 -6 Sievert (un millième) à 9 h au Japon ce matin à 200km de la centrale or voici les doses qu’il faut pour qu’il y ait un début de risque :- 0,5 Sv - L’observation des nettoyeurs de Tchernobyl a révélé une morbidité anormalement élevée sans signe clinique spécifiquement liés à l’irradiation, suggérant un syndrome immunodéficitaire radioinduit. Le risque de mortalité s’élève de 14% par sievert dans les 30 années suivant la radio-exposition avec un seuil de 0,5 Sv4.
- 0,1 Sv : l’étude des victimes de Hiroshima et Nagasaki n’a pas révélé de risque statistiquement significatif de cancers pour des doses aux organes inférieures à 100 mSv=0,1 Sv5. Au-dessus, on estime que le risque de développer un cancer mortel pour ce type d’irradiation (en une exposition uniforme de très courte durée) est de 0,05 par Sv6.
Pour des doses inférieures, et pour des doses cumulées reçues sur des durées longues, il n’y a pas d’effet déterministe observé. « Le terme « faible » dose définit toute dose pour laquelle un effet biologique ne peut être décelé en raison des limites de sensibilité des techniques actuellement disponibles.
On est donc à 100 fois inférieur à la dose d"Hiroshima et 500 fois à celle de Tchernobyl. Il y a de la marge.
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ouais, c’est ça, LA FERME !! PASSE À L’OMBRE
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Nous nous trouvons là dans la sphère du religieux. Un de ces inquisiteurs menaçant du bucher ceux qui refusaient d’admettre que la terre était plate, comme la pensée de l’époque l’exigeait.
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Cette remarque s’applique très bien à Pire Alien
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Par velosolex (xxx.xxx.xxx.81) 16 mars 21:41Nous nous trouvons là dans la sphère du religieux. Un de ces inquisiteurs menaçant du bucher ceux qui refusaient d’admettre que la terre était plate, comme la pensée de l’époque l’exigeait.
Là vous parlez pour vous, non ? N’est-ce pas vous qui insultez les autres et les considérez comme des menteurs et des imbéciles ? La sphère du religieux est justement du côté des fanatiques anti-nucléaires. De mon côté je ne suis pas un fanatique du nucléaire, je constate qu’à ce jour, y compris jusqu’à cette heure où j’écris, le Japon, le nucléaire a fait infiniment moins de morts et de dégâts que les autres énergies utilisées, je constate que le soleil émet des rayonnements depuis la nuit des temps, je constate que les organismes vivants ont appris à vivre avec et à réparer les ADN abîmés, que le nucléaires permet aussi des diagnostics et des soins et qu’à côté de cela il suffit d’une machette à l’homme pour mutiler et tuer et ce jusqu’à 400 000 en 4 mois. Je constate aussi que malgré un séisme gigantesque et malgré un tsunami avec des vagues de 20 mètres de haut, même en mauvais état la centrale n’a pas encore - et ’espère qu’elle ne l’atteindra pas car il s’agit bien sûr de la vie d’hommes, le seuil critique qui en ferait une catastrophe. A ce jour le tsunami, la nature, l’amie absolue des écolos a fait d’énormes dégâts et en fait chaque année partout dans le monde, inondations, tsunamis, cyclones, vecteurs de maladies (moustiques etc) animaux dévastateurs de récoltes (criquets) etc.
Quant à, cet article plus haut il provient de mesures à 200 km de Tokyo par des scientifiques indépendants et non à des religieux.
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Et voilà des mesures au bord de la centrale-même qui dénote qu’encore à 10 h 45, heure du Japon, on était très très loin des doses dangereuses (qui est de 100 quand on est à 3 après un pic à 6,4 !!) On se demande bien où est le déni et la foi religieuse :
Au sol, le taux de radiocativité mesuré sur le site a provoqué l’évacuation temporaire du personnel de la centrale nucléaire mercredi. La radioactivité mesurée à l’entrée du site a en effet atteint un nouveau pic à 6,4 millisieverts vers 10h45, heure locale, avant de retomber à 2,9 millisieverts. Toutefois, les données se sont par la suite révélées erronées, selon le gouvernement, et les techniciens ont regagné le site pour poursuivre leurs opérations. Le ministre de la santé a révélé que la dose maximale de radiation autorisée a été relevéepour ceux qui oeuvrent à Fukushima. Le seuil est passé de 100 à 250 millisieverts. « La hausse est inévitable comte tenu des circonstances ». Pour rappel, on considère qu’à partir de 100 millisieverts (mSv) le risque de développer des cancers apparaît. -
C’est clair, en France on se préoccupe plus de la centrale nucléaire avec ses morts hypothétiques que des 10.000 morts du tsunami décompte provisoire naturels ceux-là.
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@epapel : je ne vois pas quel bien fera à ces morts le fait qu’on ne se pose pas de question sur le nucléaire. Votre misérabilisme est ridicule !
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Depuis toujours, on nous assure que les centrales nucléaires occidentales sont parfaitement sûres, conçues pour résister à tous les aléas.Pour le nucléaire civil, la crise japonaise constitue donc l’épreuve du feu. Pour la première fois, une catastrophe naturelle majeure implique des installations nucléaires.Conclusion ? Ça ne tient pas le choc ! Les assurances qu’on nous a donné depuis des décennies ne sont rien d’autre que des mensonges.Il est évident qu’il faut réévaluer l’avenir du nucléaire civil à la lumière de ces faits.-
« Il est évident qu’il faut réévaluer l’avenir du nucléaire civil à la lumière de ces faits. »
D’accord, mais en gardant à l’esprit qu’on ne peut pas faire la même chose pour les énergies fossiles. Les accidents nucléaires, on les paye comptant ; l’accident climatique, on le payera dans longtemps. On ne peut pas attendre que le climat de la planète soit déréglé, puis se dire : ah, en fait, c’est pire que les accidents nucléaires, revenons en arrière !
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Ce n’est pas le tremblement de terre qui provoqué la catastrophe nucléaire mais le tsunami.
Risque de tsunami en France ? Sur la côte méditerranéenne avec une vague de quelques mètres, centrale nucléaire française la plus proche de la mer : 40 km
Comparaison n’est pas raison.
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@epapel : ça pourrait être une chute d’asteroide que ça ne changerait toujours rien à mon raisonnement !
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@Grasyop : La filière nucléaire n’en est pas arrivé à ce niveau d’efficacité énergétique en claquant des doigts. Il a fallu des décennies et des dizaines de milliards d’investissement en recherche.
Qu’est-ce qu’on attend pour investir autant, et même plus, dans des énergies renouvelables et propres qui :- nous mettraient définitivement à l’abri de la pénurie
- permettraient de rétablir l’équilibre environnemental
- supprimeraient l’une des principales causes de guerre, l’accès à l’énergie
? -
On peut mettre des fortunes dans le perfectionnement des éoliennes, ça restera des éoliennes. On n’en tirera jamais plus d’énergie que celle contenue dans le vent. J’ai vu votre calcul sur le nombre d’éoliennes qu’il faudrait pour remplacer le nucléaire en France (encore faudrait-il pouvoir les placer toutes dans des endroits où il y a du vent), et même si un perfectionnement permet de réduire un peu ce nombre, ça restera irréaliste. Tout ne s’achète pas, il suffit pas de mettre de l’argent dans un domaine pour le faire progresser, il faut qu’il y ait un potentiel de progrès.
Je pense d’autre part à l’incitation de l’État sur l’installation de panneaux photovoltaïques (courant racheté plusieurs fois son prix par EDF), mesure à laquelle il a été mis fin récemment... parce que son effet principal avait été de financer des spéculateurs et des escrocs !
Pour moi, la seule énergie susceptible de répondre un jour aux critères que vous énumérez, c’est le nucléaire.
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« On peut mettre des fortunes dans le perfectionnement des éoliennes, ça restera des éoliennes. On n’en tirera jamais plus d’énergie que celle contenue dans le vent » : Si on remplace l’énergie éolienne par l’énergie solaire dans ces 2 phrases, on s’aperçoit que vous n’avez pas pris en compte tous les paramètres...
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J’ai pris un exemple parce que je n’allais pas traiter ici tous les cas possibles. Beaucoup de sources d’énergies n’ont simplement pas le potentiel de répondre quantitativement à nos besoins.
Pour l’énergie solaire, je demande à voir. J’ai lu qu’on pourrait remplacer nos 58 centrales nucléaires en couvrant la totalité des toits de France de panneaux photovoltaïques (plus exactement : la moitié, mais en les supposant tous orientés sud).
Est-ce réaliste ? Quid de la pollution liée à la production et au recyclage des panneaux ? Quid du stockage de cette électricité (les panneaux ne fonctionnent pas la nuit !) ? Et enfin, cela ne comblerait que nos besoins actuels en électricité, qui ne représente elle-même qu’un cinquième de notre énergie. Si on souhaite remplacer les moteurs à pétrole de nos véhicules par des moteurs hybrides/électriques, il faudra aussi produire cette électricité...On peut tout de même investir de l’argent dans l’énergie solaire, mais à ce moment-là, je miserais sur le solaire à concentration, dans le désert, plutôt que sur l’installation de plaques éparpillées sur les toits d’un pays modestement ensoleillé (et encore moins sur des champs de panneaux qui viendraient remplacer des champs de blé ou de betteraves, lesquels sont déjà une forme de récolte de l’énergie solaire).
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Je respecte les opinions des anti-nucléaires ; c’est leur droit de penser que le nucléaire est une mauvaise chose. Il y a d’ailleurs parfois de bons arguments. C’est mon droit de penser que le nucléaire a plutôt été, en France en tout cas, une bonne chose, sans être traité aussitôt de suppot de satan et d’agent du lobby militaro-industriel. Je suis toujours assez surpris de l’agressivité dont peuvent faire preuve certaines personnes au seul motif que leur interlocuteur pense différemment.
En ce qui concerne Eric Besson, je ne me souviens pas d’avoir eu un jour avec lui une discussion au sujet du nucléaire. En revanche, j’habite dans une région où une personne sur 4 vit, directement ou indirectement, du nucléaire civil. Si je suis un pro-nucléaire modéré et méfiant, c’est peut-être plutôt pour cette raison…
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Vous avez le mérite d’énoncer la raison qui vous fait défendre ce que vous voulez défendre (une attitude si rare qu’elle mérite d’être souligné) : l’emploi. Et l’emploi par les temps qui courent...
Un ancien pour, de moins en moins pour (sous conditions) et de plus en plus contre (à cause de la manipulation médiatique de lobbyistes vraiment de plus en plus suspecte).
D’une source possible d’énergie, le nucléaire est devenu un enjeu de pouvoir, voire un pouvoir en lui même. -
On a le « droit » de penser que la terre est plate, si on a envie, mais qu’est-ce que ça change à la stupidité de cette opinion ? Toutes les idées ne se valent pas. Halte au relativisme !
« le nucléaire a plutôt été, en France en tout cas, une bonne chose » : Je ne comprends pas ce qui vous permet d’en parler au passé. Il est encore trop tôt pour conclure, justement. Par exemple, je suis à peu près certain que vous tiendriez pas le même discours si une centrale pétait près d’une grosse ville... -
Ma foi, l’agressivité des écologistes est bien timide. Je suppose que c’est une plaisanterie ? Que peut elle faire contre la pensée dominante et les cars de C.R.S. En fait, les écologistes ont toujours été adepte de l’action non-violente, même si parfois, pour faire entendre leur voix, il a bien fallu qu’ils escaladent les barrières.
Pour contrer une pensée dérangeante
- On peut pratiquer l’ostracisme, ne pas en parler.
C’est ce qu’on fait les médias et les politiques pendant de longues années.
-On peut la caricaturer, lui opposer une pensée raisonnable, progressiste, qui serait la seule voix possible du progrès.( quelques grandes voix scientifiques ou paraissant tel, genre Claude Allègre, font toujours bien dans le décor).
-On peut s’en moquer, la présenter comme un non-sens, un truc de demeurés, une secte plus ou moins sympathique, folklorique, un clan de gardiens de moutons loufoques perdus dans les Cévennes ( métier que je respecte d’ailleurs), mais dont les agissements sectaires peuvent s’avérer dangereuse.
-On peut la pourfendre en utilisant une avalanche de chiffres, des statistiques, tout un tas de données pseudo-scientifiques propres à endormir le badaud.
-On peut faire semblant de s’offusquer, faire semblant de vouloir la convaincre de revenir dans le droit chemin. Attitude paternaliste destinée en fait encore une fois au public.
C’est a peu les méthodes qu’on a employer vis à vis des anti-colonialistes, des féministes, ect...
Néanmoins la pensée fait son chemin. L’écologie est sortie du bois où l’on tentait de la contenir. Sur la défensive, la pensée dominante devient de plus en plus agressive.
Le dernier truc infâme, c’est de dire que les écologistes sautent sur l’occasion pour faire leur pelote.
C’est oublier que ce n’est pas une affaire de boutiquiers, mais de militants convaincus. Mais le politique projette son âme dans celui qu’il veut combattre.
Qui peut être dupe ? Les ficelles sont trop grosses. S’il faut parler d’opportunisme, c’est bien de la part plutôt du gouvernement, qui profite de l’occasion pour déclarer que la filière française, soit disant plus sûre, devrait y trouver son compte.
Monsieur Lemitre, au moins avouez vous que votre jugement est lié à vos intérêts. Vous dites en quelque sorte que vous avez la pensée de votre portefeuille, si je vous ai bien lu.
Les choses sont donc claires.
Quand à votre titre, je le trouve de bien mauvais gout.
L’essentiel en effet est de penser aux enfants.
Et de les sortir de ce bain nauséeux.
Penser à leur avenir. Ne pas leur léguer un monde mort
C’est une pensée directrice qui devrait nous éviter bien des erreurs.-
Merci velosolex pour cette intervention qui remet les choses à leur place.
Petit rappel à tous ceux qui pensent que « franchement ç’t’indécent » :
En 74, Pompidou annonce que la France se met au tout-nucléaire, sans débat ni vote à l’Assemblée.
31 Juillet 1977 : Manifs à Creys-Malville. Objectif : stopper le projet Superphénix. 60000 personnes. Manifestation pacifique. Sur ordre de Giscard et de son premier flic, Christian Bonnet, le préfet René Jannin a embusqué une véritable armée : 5000 CRS et gendarmes mobiles ! Un régiment de paras ! Des hélicos ! Le préfet sonne la charge. Les furieux casqués attaquent carrément à la grenade offensive. Des blessés par dizaines.
Et un mort : Vital Michalon, physicien de 31 ans, aux poumons éclatés par une grenade...
C’est le premier mort du nucléaire en France. Les écolos sont sonnés. Une chape de plomb tombe sur le mouvement.
Voilà pour le débat sur le nucléaire...
Désormais, l’atome peut poursuivre sa marche triomphante.
26 avril 1986, Tchernobyl fait boum. Qui est le ministre écolo de l’époque ? Alain Carignon. Que dit-il ? Rien. Tout va bien.
2007, Sarkozy va « sauver la planète » ! Montrer l’exemple dans le monde entier ! Tout est sur la table. Tout ? Non pas le nucléaire, c’est tabou, sacré, pas négociable. 9 associations censées représenter les écolos s’inclinent, à commencer par la Fondation Nicolas Hulot, mais aussi Greenpeace, Les Amis de la Terre, WWF, France Nature Environnement et, bien sûr, Yann Arthus-Bertrand.
Désormais, le nucléaire est l’ami de la planète (dixit Sarko et sa clique avec Lauvergeon)
Et en débattre aujourd’hui serait antidémocratique...
Source : Le Canard Enchaîné (article de J.-L. Porquet)
Et rassurez vous, tout est sous contrôle !L’auteur de l’article aurait aussi bien pu écrire les textes de ces 2 tristes sires :
http://escalbibli.blogspot.com/2011/03/sans-surprise.html -
L’AFP signale un incident survenu lundi dans une centrale canadienne. Les autorités canadiennes ont reconnu mercredi que des milliers de litres d’eau faiblement radioactive se sont déversés lundi dans le lac Ontario, frontalier des Etats-Unis, en raison d’un incident survenu dans une centrale nucléaire canadienne. "Cet événement est mineur selon l’échelle réglementaire et n’a que des effets négligeables sur l’environnement et aucun impact sur la santé humaine« , a assuré dans un communiqué Ontario Power, important producteur public d’électricité. »Il n’y a aucun effet sur la qualité de l’eau potable« , a encore souligné le groupe, propriété du gouvernement provincial d’Ontario.
De même, la Commission canadienne de sûreté nucléaire a affirmé que »le risque radiologique pour l’environnement et la santé humaine est négligeable".
En tout, 73 000 litres d’eau déminéralisée (qui contient de faibles traces de tritium, un élément radioactif) ont accidentellement été rejetés dans le lac en raison d’un problème d’étanchéité sur une pompe, a expliqué Ontario Power.
La centrale de Pickering, l’une des cinq produisant de l’électricité au Canada, est située à 35 kilomètres à l’est de Toronto, la première ville du pays qui abrite environ 2,6 millions d’habitants.
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Je suis consterné par les réactions négatives à cet article. Cela me fait penser une fois de plus que les écolos-radicaux sont définitivement fâchés avec les mathématiques. Et ce sont ces gens-là qui osent donner ds leçons de morale...
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Dire que l’énergie nucléaire est la moins chère relève, soit de la mauvaise foi, soit d’un manque de réflexion : en effet, les premiers travaux de recherche publique (avec de l’argent public) consacrés au nucléaire remontent à 1945 et n’ont jamais cessé jusqu’à ce jour. Serait-il un luxe d’évaluer ces sommes, à ajouter à toutes celles dont on parle plus couramment (maintenance, risques, santé, démantèlement, ...) ? Bien entendu il est hors de question de renoncer à cette source d’énergie si on ne veut pas retourner à une époque type Moyen-Age, comme le souhaitent les écolos primaires ! Par contre pourquoi s’élever contre toute sorte de sourde d’énergie à caractère renouvelable, et assortir cette attitude d’arguments incontestablement fallatieux. A titre d’exemple, il est bien connu qu’une opposition farouche au développement de l’éolien est de notoriété publique : le concept de l’éolienne à axe vertical constitue une part non négligeable de nos futurs besoins énergétiques (production sur le site de consommation, coût d’investissement peu élevé, contrairement aux critique mensongères, ...) : comment expliquer que les pouvoirs publics ne fassent pas le moindre effort pour aider les inventeurs à développer leurs projets, qui sont donc obligés de le faire avec leurs propres deniers ? et préfèrent rester « accrochés » au nucléaire, sans chercher à en diminuer le caractère indispensable, par une production même partielle d’énergie renouvelable. Lorsque je réalise ces faits, j’ai tendance à éprouver une certaine honte d’être Français !
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àl’auteur
Je suis en accord partiel avec votre article, nous avons besoin d"électricité en masse, et nous n’avons pas le choix actuellement de nous passer de nucléaire..
Dans les années 60 , 70, la guerre froide avait plongé les puissances dans une course folle aux armements , et surtout les forces de frappes nucléaires..Pour faire des bombes, il faut du plutonium et les centrales en fabriquent à profusion, donc c’était la voie royale , en faisant de l’électricité, on produisait de quoi faire des ogives.. Pourtant d’autres voies s’ouvraient à la recherche, plus propres , moins onéreuses et présentant une sécurité nettement accrue,
les centrales à cycle thorium/uranium, centrales à sels fondues, mais le problème de celles-ci
est que ce type de centrale ne produit pas de plutonium,donc cette filière a été écarté et même
étouffée pour laisser la place au tout uranium..
Economiquement, l’utilisation du tout l’uranium ouvrait des débouchés exceptionnels,
des technologies très complexes , d’extractions et de raffinage des minerais, de construction des centrales, de leur maintenance, du retraitement des déchets hautement radioactifs.
On a donc créé un merveilleux monopole très juteux, apanage des grandes puissances,
il fallait donc conserver cette maitrise condamnant les pays en voie de développement à
des investissements gigantesques, et l’impossibilité de contourner ce passage obligé..
Donc , il est inutile de se poser la question pour savoir pourquoi, aucune autre solution
n’a été réellement étudiée pour sortir du cycle uranium..
Pourtant, dés 1953 des réacteurs à sels fondus , destinés à la réalisation de moteur d’avion
donnaient des assurances de faisabilité, de fiabilité (un micro réacteur a fonctionné 1000 H
sans problème) la filière sel fondu n’ était pas entièrement enterrée puisque l’INDE, après
sa première explosion atomique s’est retrouvée sous embargo, d’uranium, et a due se
résoudre à palier à cette restriction par la substitution de matériaux ..
Depuis plus de 30 ans , la filière thorium est étudiée par les scientifiques Indiens avec
succès puisque un premier réacteur expérimental à cycle sels fondus fonctionne si bien
que la réalisation d’une centrale est en cours et verra le jour vers 2020..Ceci sous les regards
noirs des américains , et des autres , qui voient la filière uranium lentement se déliter..
En gros, les centrales à cyle thorium /uranium présentent les avantages suivants :
Le thorium se trouve en quantité énorme sur terre , à ce jour selon les connaissances des gisements, environ 3 à 4 fois plus de thorium que d’uranium..
Le principe de fonctionnement diffère, radicalement de nos centrales actuelles, pas de combustible en barre, les sels sont fondus et sont, le refroidissement, l’apport de combustible
et le flux caloporteur ..La température de fonctionnement est basse , moins de 650° ; et sutout
Le thorium est 200 fois plus efficient que l’uranium, (on produit autant avec 1 tonne de thorium
qu’avec 200 tonnes d’uranium ) le cycle thorium permet la combustion de ses propres déchets, (0,1% des déchets d’une centrale uranium), en matière de sécurité la particularité du thorium est de s’auto réguler, si la température du cœur vient à s’élever , vers les 1100 °, la
réaction s’arrête d’elle-même, la température basse ne provoque pas de pression, ..
Et la cerise sur le gateau, en cas d’incident le sel fondu se vitrifie immédiatement sur le sol
sans entrainer de dégagements de rejets radioactifs dans l’atmosphère.
Les couts sont nettement inférieurs en terme de construction, de combustible,
de rejets(peu ou pas) , les centrales peuvent avoir des tailles restraintes, faciles à construire
et bien sûr à démanteler..
Non nous avons la possibilité de produire du courant électrique propre, en divisant notablement les risques, pas cher, et accessible à tous , sécurisant (pas de production de plutonium(donc pas de bombes)..
Nos centrales seront-elles indiennes dans les décennies avenirs, ?? la décision appartient à nos politiques, si oui il va falloir mettre un sérieux coup de pied dans la fourmilière lobby de
l’uranium..
i-
Merci à Papi pour son intéressante contribution sur les réacteurs à sels de thorium. C’est la première fois que j’en entends parler mais peut-être pas la dernière.
Merci à tous ceux qui ont laissé des posts constructifs (argumentés et sans insulte ou agressivité gratuite), dans un sens ou dans l’autre. -
C’est très clair ce que vous dites.
Et dans combien d’autres cas les recherches sont ainsi étouffées en France ou parties à l’étranger faute de moyens...
Et cela avec la bénédiction des anti-ceci ou cela ! on ne va quand même pas les priver de leur fonds de commerce ! -
Comme je le disais plus haut, il faut arrêter avec cette propagande mensongère des coûts comparatifs et des choix rationnels : le coût annoncé du nucléaire ne tient pas compte du coût d’extration du minerai, des forces militaires nécéssaires et prébendes versée aux compradors des pays exploités, ni du coût de démantèlement, ni du coûnt de la maintenace réelle et de l’adaptaion aux normes de sécurité, ni du recyclage des déchets dans des conditions qui ne sont même envisagées sérieusement !
Le choix du nucléaire est un choix de société malthusienne et totalitaire pris sans concertation démocratique aucune, ce qui serait d’ailleurs impossible vu l’obscurantisme pratiqué par les experts du domaine.« Le nucléaire devient une abstraction. Comment garantir la sécurité d’une abstraction ? », s’interrogeait en 2006 le journaliste Jean-Philippe Desbordes, auteur du livre Atomik Park. Fruit de 13 ans d’enquête, l’ouvrage décrit l’impact sanitaire, des vétérans des essais nucléaires français et états-uniens aux ouvriers du nucléaire d’EDF, en passant, bien sûr, par les « liquidateurs » de Tchernobyl. Dans cet entretien, initialement publié en 2006, l’auteur analyse comment nous avons donné les moyens à la « machine nucléaire » de diriger le sens de la vie."
http://www.bastamag.net/article83.html-
Les Français auraient pu continuer à fermer les yeux longtemps encore, s’ils avaient gardé leurs services publics et leur protection sociale. Depuis 2007, ils ont tout perdu, et savent dorénavant qu’on leur ment, et que dans cette sociérté makthusienne, leur sort ne vaudra bientôt guère mieux que celui des pauvres hères du tiers monde : 10% du territoire national qui jusqu’ici était un sancuaire, est livré aux mains des gaziers qui s’apprètent à en ravager définitivement l’écologie comme les « extracteurs » l’ont fait dans nos colonies de fait ou de « droit », de gré ou de force.
Les « petits occidentaux » ne peuvent plus fermer les yeux sur les ravages infligés au monde par ces pratique totalitaires et malthusiennes qui les ont jusqu’ici épargnés et qui aujourd’hui les menacent, eux, leurs enfants, leurs petits enfants, arrière et arrières petits enfants ad vitam aeternam. -
Une lueur d’humanité, alchimie ? Je n’ai pas de remède !
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Kalevala 20 mars 2011 13:35Article parfaitement inutile, tant que l’on n’est pas convaincus que le nucléaire est une énergique à là quelle on ne devait pas toucher. Il est malheureux de faire ce constat, nous assistons à la décente inévitable des valeurs humaine. Sous la forme qui se veux raisonnable vous défendez le lobby nucléaire et tous qui justifié un monde qui s’embarrasse pas d’êtres crapuleux.
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Non seulement il faut rejeter le nucléaire civil mais surtout le nucléaire militaire ! il faut donc démanteler les centrales , mais aussi les Armes de destruction Massives !
Cela implique à changer de mode de vie , baisser de niveau de vie à commencer par diminuer les émoluments de moitié et plus pour les revenus supérieurs à 7000 € , puis ne plus gaspiller l’électricité EN ILLUMINANT NOS VILLES AVEC TOUTES CES ENSEIGNES COMMERCIALES .
en résumé , amorcer la décroissance et commencer à voir sérieusement le problème de la surpopulation en cette planète .
Les événements tragiques du JAPON posent le problème du mode de fonctionnement de la société , donc un changement radical de système économique !
RA .-
c’est juste pour nous faire chier votre propagande ?
vous ne vous êtes apperemment même jamais intéressé aux autres formes d’énergie disponibles
faut pas écrire quand on n’a rien dans la tête
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« On ne peut guère contester, pourtant, que le nucléaire civil reste la source d’énergie la moins chère et la plus sûre » (sic)
AHAH ... demandons aux Japonais sur le coté « sure » du nucléaire ... ! Quant aux couts induits par les catastrophes nucléaires & autre démantellement de centrales vaut mieux les faire partager par l’ensenble de la société et laisser les profits court terme du droit à polluer l’ensemble de la planètes de déchets éternels et extrêment toxique à qq-uns ! Même Guy Sorman, économiste néo libéral et pro- nucléaire avouait le cout induit du nucléaire comme « cher » !!! Et les assurances qui ne prennent aucunement les risques nucléaires en affaire !
Allez retourner rêver a vos chimère de centrales pullulant avec des déchets de partout rendant invivable la vie !!! ... Enfoiré comme aurait dit l’autre !
ABe - Neurone,
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Vous ne respectez pas la charte vous l’utilisez pour votre propre censure méthode de fasciste incapable d’argumenter alors vous repliez les commentaires vous êtes un troll qui s’ignore !!!!!!
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