Ma foi, l’agressivité des écologistes est bien timide. Je suppose que
c’est une plaisanterie ? Que peut elle faire contre la pensée dominante
et les cars de C.R.S. En fait, les écologistes ont toujours été adepte
de l’action non-violente, même si parfois, pour faire entendre leur
voix, il a bien fallu qu’ils escaladent les barrières.
Pour contrer
une pensée dérangeante
- On peut pratiquer l’ostracisme, ne pas en
parler.
C’est ce qu’on fait les médias et les politiques pendant de
longues années.
-On peut la caricaturer, lui opposer une pensée
raisonnable, progressiste, qui serait la seule voix possible du
progrès.( quelques grandes voix scientifiques ou paraissant tel, genre
Claude Allègre, font toujours bien dans le décor).
-On peut s’en
moquer, la présenter comme un non-sens, un truc de demeurés, une secte
plus ou moins sympathique, folklorique, un clan de gardiens de moutons
loufoques perdus dans les Cévennes ( métier que je respecte d’ailleurs),
mais dont les agissements sectaires peuvent s’avérer dangereuse.
-On
peut la pourfendre en utilisant une avalanche de chiffres, des statistiques, tout un
tas de données pseudo-scientifiques propres à endormir le badaud.
-On
peut faire semblant de s’offusquer, faire semblant de vouloir la
convaincre de revenir dans le droit chemin. Attitude paternaliste
destinée en fait encore une fois au public.
C’est a peu les méthodes qu’on a employer vis à vis des anti-colonialistes, des féministes, ect...
Néanmoins
la pensée fait son chemin. L’écologie est sortie du bois où l’on tentait de la contenir. Sur la défensive, la pensée dominante devient de plus en plus agressive.
Le dernier truc infâme, c’est de dire que les
écologistes sautent sur l’occasion pour faire leur pelote.
C’est oublier que ce n’est pas une affaire de boutiquiers, mais de militants convaincus. Mais le politique projette son âme dans celui qu’il veut combattre.
Qui peut
être dupe ? Les ficelles sont trop grosses. S’il faut parler
d’opportunisme, c’est bien de la part plutôt du gouvernement, qui
profite de l’occasion pour déclarer que la filière française, soit
disant plus sûre, devrait y trouver son compte.
Monsieur Lemitre, au
moins avouez vous que votre jugement est lié à vos intérêts. Vous dites
en quelque sorte que vous avez la pensée de votre portefeuille, si je vous ai bien lu.
Les choses sont donc claires.
Quand à votre titre, je le trouve de bien mauvais gout.
L’essentiel en effet est de penser aux enfants.
Et de les sortir de ce bain nauséeux.
Penser à leur avenir. Ne pas leur léguer un monde mort
C’est une pensée directrice qui devrait nous éviter bien des erreurs.