Voilà pour votre information hors des déclarations hypothétiques :
« The Photon Factory is 60 km north of Tokyo, 200 km from the Fukushima nuclear reactors », écrit-il. Puis « At KEK, we are now measuring the radiation level continuously, and so far the highest we have seen in Tsukuba is a sharp rise to 1.1 microSv/h (not really a major health hazard at this level) at 9AM this morning but then it went down to normal. »
on est donc à 1,1 10 -6 Sievert (un millième) à 9 h au Japon ce matin à 200km de la centrale or voici les doses qu’il faut pour qu’il y ait un début de risque :
- 0,5 Sv - L’observation des nettoyeurs de Tchernobyl a révélé une morbidité anormalement élevée sans signe clinique spécifiquement liés à l’irradiation, suggérant un syndrome immunodéficitaire radioinduit. Le risque de mortalité s’élève de 14% par sievert dans les 30 années suivant la radio-exposition avec un seuil de 0,5 Sv4.
- 0,1 Sv : l’étude des victimes de Hiroshima et Nagasaki n’a pas révélé de risque statistiquement significatif de cancers pour des doses aux organes inférieures à 100 mSv=0,1 Sv5. Au-dessus, on estime que le risque de développer un cancer mortel pour ce type d’irradiation (en une exposition uniforme de très courte durée) est de 0,05 par Sv6.
Pour des doses inférieures, et pour des doses cumulées reçues sur des durées longues, il n’y a pas d’effet déterministe observé. « Le terme « faible » dose définit toute dose pour laquelle un effet biologique ne peut être décelé en raison des limites de sensibilité des techniques actuellement disponibles.
On est donc à 100 fois inférieur à la dose d"Hiroshima et 500 fois à celle de Tchernobyl. Il y a de la marge.