Merci velosolex pour cette intervention qui remet les choses à leur place.
Petit rappel à tous ceux qui pensent que « franchement ç’t’indécent » :
En 74, Pompidou annonce que la France se met au tout-nucléaire, sans débat ni vote à l’Assemblée.
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Juillet 1977 : Manifs à Creys-Malville. Objectif : stopper le projet
Superphénix. 60000 personnes. Manifestation pacifique. Sur ordre de
Giscard et de son premier flic, Christian Bonnet, le préfet René Jannin a
embusqué une véritable armée : 5000 CRS et gendarmes mobiles ! Un
régiment de paras ! Des hélicos ! Le préfet sonne la charge. Les furieux
casqués attaquent carrément à la grenade offensive. Des blessés par
dizaines.
Et un mort : Vital Michalon, physicien de 31 ans, aux poumons éclatés par une grenade...
C’est le premier mort du nucléaire en France. Les écolos sont sonnés. Une chape de plomb tombe sur le mouvement.
Voilà pour le débat sur le nucléaire...
Désormais, l’atome peut poursuivre sa marche triomphante.
26 avril 1986, Tchernobyl fait boum. Qui est le ministre écolo de l’époque ? Alain Carignon. Que dit-il ? Rien. Tout va bien.
2007,
Sarkozy va « sauver la planète » ! Montrer l’exemple dans le monde
entier ! Tout est sur la table. Tout ? Non pas le nucléaire, c’est
tabou, sacré, pas négociable. 9 associations censées représenter les
écolos s’inclinent, à commencer par la Fondation Nicolas Hulot, mais
aussi Greenpeace, Les Amis de la Terre, WWF, France Nature Environnement
et, bien sûr, Yann Arthus-Bertrand.
Désormais, le nucléaire est l’ami de la planète (dixit Sarko et sa clique avec Lauvergeon)
Et en débattre aujourd’hui serait antidémocratique...
Source : Le Canard Enchaîné (article de J.-L. Porquet)
Et rassurez vous, tout est sous contrôle !
L’auteur de l’article aurait aussi bien pu écrire les textes de ces 2 tristes sires :
http://escalbibli.blogspot.com/2011/03/sans-surprise.html