Arrêtons de dire systématiquement FN = répression des citoyens non blancs.
Sans être pro-FN, croyez vous une seule seconde que cela soit possible ?
N’oublions pas qu’une constitution a été rédigée pour éviter ce genre d’abus.
Théorique, certes, mais à moins d’une corruption exceptionnelle du Conseil constitutionnel, Marine Le Pen ne pourra pas faire ce qu’elle veut, et encore moins ce que tout le monde lui reproche déjà, alors qu’elle n’a rien fait.
Ce qui est avancé systématiquement par les anti-FN, ressemble la plupart du temps à « fini la démocratie, les étrangers dehors » et tutti quanti.
Désolé, je ne l’ai pas lu dans son programme, qui, je vous l’accorde, peut être du même acabit que celui de Sarko, c’est à dire incomplet ou mensonger, ou les deux à la fois.
Déjà rien que le fait de l’interdire de s’exprimer est anti-démocratique. De ce fait, n’inversons pas les rôles, tout d’abord.
Ensuite, ses discours sur l’immigration sont repris un peu partout car, au final, les politiques se rendent compte qu’ils ont l’adhérence de la population, et non plus juste un vote FN pour montrer une désapprobation.
Évidemment on pourrait dire qu’il y a de plus en plus de c*ns en France qui se font avoir, mais une telle poussée dans les intentions de vote (à prendre avec des pincettes, tout de même), montre au final la volonté du peuple, qui n’est pas qu’abruti, il faut l’espérer. Vox populi, vox dei. Si la nation ont décidé de limiter l’immigration et que cela n’est point contraire au droits de l’homme et à la constitution, pourquoi ne pas le faire.
J’ai bien mis limiter en gras, je n’ai pas dit interdire. Je n’ai pas non plus fait de discrimination du genre : « les arabes dehors » (je suis d’origine Marocaine).
Prendre en compte l’électorat et ses décisions fait partie du processus démocratique pourvu que rien ne soit contraire à la loi et que lesdites lois soient appliquées sans abus et avec souplesse.
Interdire de s’exprimer un peuple, une majorité ou un ensemble non négligeable d’une population n’est ni plus ni moins que bafouer les règles élémentaires de la démocratie.
Voltaire a dit « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »