« Les propos tenus par Dominique Sopo dans son livre « SOS antiracisme », dans lequel il écrivait : « L’exemple du traitement de la sur-délinquance des étrangers et des jeunes issus de l’immigration est ici éclairant. Longtemps nié en France, ce phénomène n’en était et n’en demeure pas moins réel. [...] Nier une évidence, c’est s’interdire d’en offrir une analyse » »
Je suis tout à fait d’accord avec cette analyse. Il est essentiel de connaître les faits et les chiffres, pour apporter des réponses appropriées à un problème. C’est donc le contexte dans lequel sont prononcés ces propos qui est important. Disons pour simplifier les choses, que c’est l’intention qui compte. Je ne sais pas ici quelle était ici l’intention de Zemmour, mais un fait ne veut rien dire s’il est divorcé de son contexte. Le contexte dans ce cas peut-être aussi bien le manque d’intégration que l’échec scolaire et la discrimination à l’emploi, sinon il faudra admettre que la délinquance est génétique et même héréditaire : n’est-ce pas ce que prétendait à une époque le Dalloz, avant qu’il soit retiré des ventes, qui faisait référence à « l’hérédité raciale » comme « facteur endogène de criminalité ».