Soit, heureux de l’entendre.

2n personnellement, je ne touche rien de mon grand-père que je n’ai pas connu mais qui jouait parait-il très bien de la mandoline.  Je ne suis pas un « fils de »

D’accord, ce n’était pas pour vous mais d’une manière générale. Sincèrement, vous trouvez normal qu’on vienne me réclamer des droits quand j’utilise une musique écrite par un auteur mort il y a plus de 50 ans ?

Pour ce qui est des concerts, vaste sujet. Je dois d’ailleurs partir dans quelques minutes pour aller jouer et gagner ma vie. Si vous connaissez des musiciens, des techniciens intermittents du spectacle, parlez un peu avec eux, demandez-leur s’ils roulent sur l’or. Renseignez-vous sur leur couverture sociale, leur retraites, les taxes sur le matériel, le tableau est loin d’être rose. Plus aucun lieu ne veut déclarer les musiciens, pas envie de payer des charges pour des « saltimbanques ».

Vous avez raison mais vous vous trompez de coupable. Ce n’est pas la faute du public (et encore moins des internautes) si 80% du prix qu’ils paient va à la salle de concert ! Et ce n’est pas non plus la faute du public si le gouvernement refuse d’entendre les revendications des intermittents du spectacle, au demeurant tout à fait légitimes.

Si vous voulez abolir le système des droits d’auteur, je vous suit volontiers, mais celà couvre tout le domaine des oeuvres de l’esprit : Brevets, licences, ect.

Si vous parlez des licences pour les logiciels, oui je suis d’accord parce qu’on peut gagner de l’argent sans forcément vendre des licences : dans le monde du logiciel libre, on est payé pour écrire le logiciel - mais en fonction du temps de travail, pas du nombre de ventes. Pour l’utilisateur final, l’utilisation du logiciel est gratuite, mais pas les à côtés - le matériel, les appels à la hotline, etc.
Pour la musique, fondamentalement il faudrait trouver un modèle permettant à l’artiste d’être rémunéré sur son temps de travail, plutôt que sur une rente liée à son succès. D’où ma remarque concernant les concerts. Mais je reconnais que ce modèle reste en partie à inventer.
Le problème des brevets est un peu différent. Il concerne exclusivement des inventions physiques, c’est à dire qu’avant de déposer le brevet il faut faire des prototypes donc acheter de la matière première. Et grosse différence avec le droit d’auteur, le brevet ne protège pas contre la copie mais contre la concurrence. Breveter un logiciel ou un morceau de musique ne vous protégerait pas contre la copie des MP3 ni même contre le plagiat (ça c’est une question de droits d’auteur) mais vous permettrait d’attaquer d’autres artistes qui aborderaient le même thème que vous dans leurs chansons, puisque vous auriez breveté le thème et non le morceau ! Pourtant cette absurdité existe aux USA pour les logiciels et l’office européen des brevets voudrait le faire en Europe...