Gouverner les autres est prométhéen en soi je crois. Explorer les possibles, ça a l’air génial à dire comme ça, mais si c’est pour imposer alternativement la bougie ou le nucléaire
la bougie ou le nucléaire : l’argument ultime des imbéciles qui, justement, évacuent tout le reste (I.E. toutes les autres sources d’énergies propres et renouvelables) du champ des possibles
Ah oui, et « les possibles »...
Pour découvrir les possibles, on n’a encore rien fait de mieux que la méthode des essais et des erreurs. Et pour découvrir dans tous les essais ceux qui sont réussi, rien de mieux que le marché.
Outre la référence obsessionnelle, compulsive, répétitive, lancinante au saint « marché », qui confine à la dévotion (la foi) la plus aveugle, rien de tel que les « essais » sacrifiant quelques milliers de personnes, et condamnant des lieux pour des siècles ; pourvu que ce soit pour le bien du « marché » ; n’est-ce pas ?
L’intérêt du « marché » (que saint Friedman et saint Hayek le protègent dans les siècles des siècles) est, évidemment, bien supérieur à celui des -pouah- misérables humains, pas vrai, Péripate ?
Je suis sûr que, pour protéger le saint marché, et affirmer sa primauté, tu es prêt à partir comme volontaire au Japon, pour la décontamination ; c’est beau, la foi ; j’en verse une larme...
Bon voyage, Péripate...