@castel :
Il faut savoir si vos exemples ont un intérêt scientifique.
Le premier non, puisque ce n’est pas parce que dans les arguments pour obtenir un financement on recense tous les points d’intérêt, dont évidemment la prévention des risques, que ce risque n’existe pas.
De toute façon ce sont les publis qui décident et côté sceptique c’est le vide. Le 90% de probabilité du Giec vient de l’analyse de milliers de publis, entre autre. Avec cette technique, qui vaut ce qu’elle vaut, mais si vous en avez une autre proposez là, on serait tombé à quelques % de probabilité que les émissions de GES n’ont pas d’effet sur le long terme. Les modèles, ensuite, sont juste là pour se faire une idée sur le futur ou valider les hypothèses de manière mathématique, mais imaginer une gouvernance face au problème possible. La réduction des GES de toute façon, ne se fera pas avant longtemps, donc ne vous inquiétez pas, les répercutions de la politique anti-RCA n’auront pas d’effet sur vous. Comme dirait certains, les problèmes énergétiques, qui sont d’ailleurs liés au climat, auront raison de toutes les initiatives. Il faut aussi voir que les stratégies d’adaptaiton et d’atténuation des GES seront appliqué de la manière la plus équitable possible, du gagnant gagnant. Si on préfère s’en foutre, et que le problème arrive, on est perdant-perdant. On mise ?
Le deuxième est du même acabit, l’aspect psychologique des rapports scientifiques-experts ne pouvant résister aux travaux scientifiques qui fabriquent ce rapport.
Le troisième est étonnant : la prudence n’est qu’une donnée subjective qui ne remet pas en cause non plus le phénomène étudié et sa compréhension la plus acceptée.
Toutefois, le giec est une entreprise étonnante ! Mais il faut regarder en dehors du Giec, et les débats existent, les publis sortent, l’idée de base se confirme ou s’infirme. Le problème, c’est que ce que dit Courtillot n’est confirmé par aucune publication, et que même ses considérations « climatiques » sur les derniers hivers est du grand n’importe quoi, si c’était vrai je le dirais, j’ai les données. Il y a toutefois d’autres aspects sur la modélisation de l’atmosphère qui posent de vrais problèmes, mais ça cherche.
J’ai l’impression que vous cherchez la réponse à la question climatique en vous basant sur des arguments émotifs, comportementaux, et non scientifiques. Il est vrai que se taper l’ensemble de la littérature spécialisée n’est pas simple.
Enfin pour finir sachez que la climatologie n’est pas une spécialité en tant que telle, c’est une discipline très multi-disciplinaire, ce qui fait les climatologues ont souvent une formation autre, et on du aussi se mettre à d’autres spécialités. Les seules « vrais » climatologues sont les climatologues géographes, mais ils n’interviennent pas dans les considérations physiques de l’atmosphère, et très peu dans les modèles. Ils travaillent plutôt sur les impacts, ou les aspects climatiques locaux.