Pas de commentaires sur cet article, en revanche, à titre de mise en perspective quelques idées :
1) Comme pour Tchernobyl, absence d’information, voire désinformation distillée par les médias officiels français et japonais, qui tentent à présent (et avec l’aide du colonel Kadhafi et de son ami Sarkozy) de minimiser la portée de cet accident, et de tenir un discours optimiste sur son issue (accident qui risque d’ailleurs de finir en incident).
2) il parait évident que la situation est catastrophique, et que si contrôle il y a (j’en doute), il est plus que précaire. Un nettoyage « à la brouette » de la centrale ravagée comme en 1986 à Tchernobyl paraît inévitable avec bien entendu les sacrifices humains qui s’imposent.
3) La panique des écolos-bobos-démagos à propos des centrales françaises est injustifiée. Le séisme au Japon n’a en rien modifié le risque existant en France. Il n’y a donc pas lieu de paniquer en France. Il est toutefois probable que les verts fassent un bon score aux cantonales, preuve que le votant de base est facilement malléable.
4) La réponse apportée par le gouvernement est grotesque : le risque d’accident nucléaire n’a pas augmenté. Les audits commandés par les officiels n’ont pas lieu d’être, puisque des officines de contrôle sont réputées faire ce travail. C’est même un aveu de carence, puisque l’on pourrait supposer que la réglementation en France n’est pas respectée ou est insuffisante.
4) En revanche, lorsque l’accident sera clos, un retour d’expérience sera sans doute réalisé avec des mesures amélioratives dans la sûreté nucléaire.
5) Oui à la sortie du nucléaire à condition d’avoir des solutions alternatives crédibles. Quand on pense que les antinucléaires veulent développer les véhicules électriques, je pouffe.
6) Sous réserve des sacrifices évoqués précédemment, compte tenu de la distance, il est peu probable que la contamination en Europe soit significative et de nature à générer le panique (chez les êtres normalement constitués).
7) Le principal enjeu est Tokyo : une contamination de la mégapole est probable, avec les conséquences que l’on imagine.
Vous voyez sans être un farouche opposant au nucléaire, on peut à la fois dénoncer la désinformation gouvernementale, la puérilité de certains dirigeants politiques, tout en évitant de faire des conclusions hâtives et de sombrer dans un lyrisme morbide.