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Commentaire de Hermes

sur C'est la Crise finale !


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Hermes Hermes 22 mars 2011 15:44

Bonjour Morphéus,

L’argent est certes un des outils centraux de notre conditionnement. Il n’est pas le seul. L’homme cherche à se rassurer par rapport à sa propre importance, et l’idée de sa propre importance n’est qu’une des faces de la médaille, l’autre c’est la peur.

L’idée de sa propre importance, (quel personnage sommes nous ?), si bien mise en scène dans les joutes agoravoxiennes, se nourrit en général de multiples canaux : l’argent le sexe, la position sociale, le prestige sont les plus profond et « simples » (au sens de modèles primaires)... Il existe des modèles secondaires basés sur nos idées, nos principes, notre appartenance à une catégorie... Si on creuse, ces modèles secondaires son en réalité bien moins profonds et souvent des modèles dérivés ou compensatoires. Cela demande pas mal de travail pour le débusquer.

Bref si on accepte de voir que ce n’est pas seulement un rapport à l’argent (ou au sexe, ou au prestige, ...) mais un rapport au sentiment de sa propre importance qui est en jeu, que se passe t-il quand on essaie de cesser de le nourrir ? Que cache t’il au fond de nous ?

A quoi doit-on faire face ? A t’on seulement appris à faire face à sa propre réalité ?

Nous connaissons le chemin de la science, mais pas celui de la connaissance de soi.

Du coup vouloir se séparer de l’argent sans prendre ce chemin, c’est comme demander à un malade incurable imaginaire qui croit survire gràce au placebo qui lui est administré, de cesser de prendre son médicament.

Nous devons réapprendre à vivre, en acceptant l’expérience du présent., et en nous faisant confiance quand à notre capacité à pouvoir la vivre simplement, ludiquement, sans avoir besoin de s’abriter derrière les artifices de notre propre importance, qu’ils soient basés sur l’argent ou autre chose.

C’est un long travail et bien peu l’entreprennent encore. Mais si les hommes changent la société change. Depuis le stemps les plus anciens l’ancienne génération le craint, la nouvelle l’espère... mais ne connais pas encore le piège de sa prore importance, pourtant inévitable car elle place toujours le combat vital à l’extérieur d’elle même.

Revenir à sa propre réalité au présent et voir la possession dans l’idée de notre importance est un pas à faire et à refaire sans cesse.

Aucune idée ne peut remplacer ce combat du présent contre l’illusion, de la simplicité et de la fluidité, contre l’importance et la violence.

Bonne soirée.


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