"Depuis l’arrivée au pouvoir de Bachar el-Assad, la Syrie est
devenue l’un des trous noirs d’Internet, avec le filtrage systématique
des publications en ligne de l’opposition politique et une forte
répression contre les dissidents et journalistes indépendants
s’exprimant sur la Toile", souligne le site de Reporters sans Frontières, à propos de ce pays qui compte près de 4 millions d’internautes.
« Les autorités syriennes utilisent un filtre, appelé »Thundercache« , destiné à contrôler le contenu disponible sur Internet, éliminer les virus et interdire le piratage de fichiers vidéos », poursuit RSF. « Les cybercafés font l’objet de mesures particulièrement strictes, ce qui rend très difficile d’en ouvrir un »
source : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/02/09/les-syriens-reconnectes-a-facebook-et-youtube_1477641_651865.html
J’ai quelques amis syriens, qui ont d’ailleurs leur carte au parti Baas, par obligation, et contrairement aux syriens que l’auteur a rencontré (en Syrie ? Ce qui expliquerait l’éloge fait à leur dirigeant... Ils sont très méfiants, et à raison, quand il s’agit de dire ce qu’ils pensent de leur dirigeant), ils sont très critiques envers leur chef et le considèrent comme plus sot que son père mais néanmoins très dangereux. Ils ne peuvent dire ce qu’ils pensent réellement dans leur pays, excepté à leurs amis proches. Inutile de vous dire qu’ils n’ont pas accès à la majorité des infos du net, que leurs messageries sont filtrées, que certains messages ne leur arrivent jamais, que le haut débit est principalement réservé aux riches qui ont les moyen d« acheter » les autorités pour débloquer leur connection, l’internet syrien est un des mieux contrôlé au monde. La corruption est partout. Mais l’armée est aux ordres de Bachar el-Assad (réélu par référendum à 97,62 % ; les expatriés, en 2007, devaient pour voter téléphoner à l’ambassade de Syrie, je vous laisse deviner leur vote...), qui a placé des fidèles aux plus hauts postes. La plupart des manifestations sont organisées par le gouvernement et sont faites en soutien à Bachar el-Assad, et il vaut mieux en faire partie...
Je n’ai pas de nouvelle de mes amis syriens et n’ose les joindre de peur de leur causer des problèmes, au cas où ils seraient sur écoute...