Si tout en moi résiste, se barricade, prend les armes pour défendre mon territoire intérieur considéré comme absolu, alors c’est la mort pour l’autre ou pour moi-même. A moins que nous n’entrions dans un rapport maître-esclave.
Si, au contraire et plus heureusement, je considère l’opportunité de cette rencontre pour une visite évaluative de mes certitudes, alors ce peut être la voie d’un changement profond et l’ouverture sur des régions d’existence imprévisibles et fructueuses.
Avec l’autre trois dialectiques peuvent se mettre à l’oeuvre suivant que nous considérons défavorablement ou favorablement la totalité dynamique de notre univers interculturel commun (François Perroux, Henri Janne).
- Une dialectique de l’antagonisme. Dans ce cas les parties l’emportent sur le tout. C’est le « moi d’abord », ou « après-moi le déluge » et les autres peuvent mourir, idéologie de toutes les thèses totalitaires.
- Une dialectique du conflit si nous reconnaissons, moi et l’autre, au moins un minimum de valeurs communes et nécessaires à notre survie, sans nier nos particularismes, nos intérêts singuliers. Il y a tension entre totalité et particularité.
- Une dialectique du dialogue enfin si la totalité l’emporte sur notre univers personnel et limité.
Ensemble nous agissons pour créer dans la négociation et l’autonomie une totalité vivante et ouverte.
Ensemble nous apprenons à créer un monde qui attendait son heure. La dialectique du dialogue implique une conversion du regard et du coeur. Une compréhension de l’universel qui est le signe de toute intelligence.
3) Un des pays émergents qui est en train d’acquérir une puissance à l’échelle mondiale, est le parfait exemple des chances que lui a offert le métissage : le Brésil.