Le commentaire de vipère qui parle de « normes » reflète bien ce qu’attend la société de l’école : faire en sorte que nos enfants entrent dans un cadre bien défini duquel il est interdit de sortir sous peine d’être sanctionné illico. Si tu es différent, tu dégages !!! Aussi simple que ça !! On te fout dans une institution où tu deviendras un légume sans être stimulé et hop pas de problème les autres ne seront pas gênés en te croisant.
Je n’ai pas pour habitude de réagir ici mais là, ça me touche personnellement car j’ai un enfant qui n’entre pas dans les normes comme on dit (je l’ai entendu si souvent cette stupidité) et ceci n’a rien à voir avec l’éducation qu’on lui donne ou quoi que ce soit mais à une « maladie » sur laquelle je ne m’étendrais pas ici car c’est pas le sujet mais j’ai déjà eu droit à des réflexions de « bons parents » à l’école, au supermarché, dans la rue critiquant mon éducation et mon enfant sans rien connaître un peu comme certains le font ici et je ne parle pas des réflexions racistes à deux balles de certains qui en plus de vouloir des enfants aux « normes » de la société veulent une école totalement blanche et chrétienne chantant la marseillaise au garde à vous en uniforme...bref là je m’égare 
Tout ça pour dire qu’on ne connaît pas cet enfant (le mien a déjà montré ses fesses dans la cour entre autres), son parcours, ses angoisses, le pourquoi du comment de sa réaction (réaction que je trouve déplacée et inappropriée bien évidemment), son état psychologique et que sans ces données on ne peut pas juger le geste d’un gamin qui peut être un appel au secours, une façon de s’exprimer car il n’a pas forcément les mots pour dire ce qu’il veut dire, un message...etc...
Pour finir et pour ne pas être totalement hors-sujet, même si je pense que le maître a eu une mauvaise réaction, il est évident que Paul a raison dans son article ( celui-ci étant de qualité comme les autres dont il est l’auteur je dois dire). L’enseignant aurait dû bénéficier des choses dont il avait légalement le droit de bénéficier même si je le répète, je n’approuve pas sa réaction.