Zip ! La fermeture-éclair est enfin remontée : « L’affaire du zizi »,survenue à l’école de Liernais (Côte d’Or), estclose. On se souvient que l’instituteur, Jean-Paul Laligant, avait été poursuivi en justice sur plainte d’une mère d’élève pour avoir réprimandé maladroitement, le 25 septembre 2008, son fils exhibitionniste en l’avertissant, un cutter à la main, devant les autres élèves qui s’étaient plaints de la conduite de leur camarade, qu’ « (il coupait) tout ce qui dépasse ». (1)
Il avait été condamné en première instance à 500 euros d’amende avec sursis, le 30 mars 2009. Mais la Cour d’appel de Dijon l’avait relaxé le 17 décembre suivant, rappelant à la raison Justice de première instance, Gendarmerie et Éducation nationale (2). Oui, la réaction de l’instituteur était psychologiquement inappropriée, mais, replacée dans le contexte de la vie quotidienne d’une école primaire, cette erreur pédagogique n’était pas un délit et n’aurait jamais dû sortir de l’enceinte scolaire.
Deux violations de la loi par le recteur de Dijon
Ce n’était pourtant pas du tout l’avis de la très consciencieuse hiérarchie de l’Éducation nationale qui, elle, vient une fois de plus d’exhiber, pire qu’un « zizi », son incompétence, sa partialité, et en tout cas son aptitude à violer la loi quand ça l’arrange, comme d’habitude.
- Une demande légitime de protection de la Collectivité publique par l’instituteur attaqué
M. Lalligant, attaqué à l’occasion de ses fonctions par la mère de l’enfant exhibitionniste, avait légitimement demandé la protection de la Collectivité publique au recteur de l’académie de Dijon. L’article 11 de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, prévoit, en effet, que « la collectivité publique est tenue de protéger les fonctionnaires » attaqués à l’occasion de leurs fonctions. Cette protection est à la fois matérielle et morale : les frais de justice sont pris en charge et le soutien moral de la hiérarchie dans cette épreuve est important.
- Les deux violations de la loi par le recteur
Or, le 7 janvier 2009, le recteur avait refusé d’accorder cette protection statutaire obligatoire sous prétexte que l’instituteur avait commis, écrivait-il, « une faute d’une particulière gravité ». Ce qui est sidérant, c’est qu’un si haut responsable se permette en toute tranquillité de reprocher une faute à un subordonné en violant lui-même deux lois à la fois :
1- une première violation est celle de l’article 11 qui, organisant la protection de la Collectivité, est formel ; celle-ci est un devoir ; « la Collectivité publique est tenue de protéger » le fonctionnaire attaqué, quitte à ce qu’en cas de condamnation ultérieure, celui-ci soit appelé par une action récursoire à rembourser les frais que l’État a engagés pour sa défense.
2- La seconde violation est celle de la présomption d’innocence selon laquelle tout citoyen est présumé innocent tant qu’il n’a pas été déclaré coupable par un tribunal. Ça n’empêche pas le recteur de délivrer avant l’heure son verdict pour fonder son refus de protection statutaire, offrant un bel exemple de violation de la loi à la communauté scolaire. Mais qui se soucie du respect de la loi dans l’Éducation nationale ? Il y a 25 ans, le Conseil d’État dénonçait déjà cette institution comme particulièrement rétive à l’exécution de ses arrêts !
Une Éducation nationale à deux classes : les nobles et les manants
Pour ne rien arranger, M. Lalligant n’était qu’un vulgaire instituteur. Il existe, en effet, deux classes sociales à l’Éducation nationale : les nobles que sont les fonctionnaires d’autorité et les manants, c’est-à-dire tous les autres. La loi devient un privilège réservé aux premiers et refusé aux seconds. Un chef d’établissement en position d’agresseur a plus de chance de bénéficier de la protection statutaire que sa victime, un professeur par exemple. Les tribunaux administratifs ont souvent dans le passé annulé le refus de protection rectoral et condamné l’État pour la faute commise par son représentant. Mais qu’est-ce qu’une telle condamnation peut bien faire à un recteur ? Ce n’est pas lui qui paie pour ses fautes et sa carrière n’en souffre pas. (3) En attendant, c'est la victime qui doit se défendre seule et payer les frais de justice pour tenter de faire condamner son agresseur.
L’annulation du refus rectoral de protection statutaire par le Tribunal administratif
Qu’allait donc faire le tribunal administratif de Dijon ? On avait quelques craintes, car les annulations de refus de protection statutaire se sont faites rares depuis quelques années. Le contexte de la justice en France est si délétère qu’il rend illusoire aujourd’hui une procédure intentée contre une autorité. À l’audience, en décembre 2010, la rapporteur publique (sorte de procureur devant la juridiction administrative) faisait même craindre le pire : pour elle, la faute personnelle de l’instituteur était établie et le refus du recteur de lui accorder la protection statutaire, justifié en droit : elle avait donc demandé le rejet du recours.
Eh bien, surprise ! Le tribunal administratif de Dijon n’a pas suivi la rapporteur à quatre chandelles, il vient d’annuler le refus de protection que le recteur a opposé à l’instituteur attaqué à l’occasion de ses fonctions.
« - Considérant, juge-t-il, qu’il ressort des pièces du dossier que, si les paroles proférées par M. LALIGANT ont été maladroites, l’instituteur n’a pas réellement menacé le jeune élève en cause et n’a pas eu l’intention de lui faire mal, mais a agi dans le seul souci de faire comprendre au mineur que le geste qu’il venait d’accomplir ne pouvait être toléré, en particulier au sein d’une classe ;
- que, dans ces conditions, ce comportement, s’il peut être considéré comme fautif, ne saurait s’analyser en une faute personnelle détachable de l’exercice des fonctions ;
- qu’il s’ensuit qu’en refusant d’accorder à M. LALIGANT sa protection au titre des poursuites pénales dont il a fait l’objet, le recteur de l’académie de Dijon a fait une inexacte application des dispositions de l’article 11 de la loi du 13 juillet 1983 ;
- que la décision du 7 janvier 2009 doit dès lors être annulée (…) »
Le tribunal a condamné l’État à payer les frais de justice exposés par la victime devant les juridictions pénale et administrative, soit 3.800 Euros.
Un bilan désastreux pour des institutions discréditées
Sans doute ne faut-il pas croire trop vite à une résurrection de la Justice française : une hirondelle ne fait pas le printemps. Mais on ne boude pas son plaisir quand « Justice est fête » ! Car M. Lalligant revient de loin :
1- il a été, dès le 25 novembre 2008, suspendu de ses fonctions par le recteur pour quatre mois conservatoires qui ont été reconduits ;
2- il a été traité deux jours plus tard, avec prélèvement d’ADN, comme un malfrat par la gendarmerie pendant 9 heures de garde à vue le 27 novembre ;
3- on a tenté de lui faire accepter une Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité (CRPC) pour violence aggravée sur mineur de moins de 15 ans avec arme, en lui faisant miroiter une peine allégée ;
4- on a cherché à le dissuader de faire appel de sa condamnation en première instance ; il prenait un risque : le tribunal pouvait aggraver la peine avec inscription au casier judiciaire susceptible d’entraîner une radiation de la Fonction publique ;
5- le recteur lui a refusé la protection statutaire au mépris du respect de la présomption de son innocence et de la loi organisant la protection statutaire ;
6- une rapporteur publique a estimé juridiquement fondé ce refus ;
7- et il a fallu que le tribunal administratif fasse remarquer à ces braves gens que « si les paroles proférées par M. LALIGANT ont été maladroites, l’instituteur n’a pas réellement menacé le jeune élève en cause et n’a pas eu l’intention de lui faire mal, mais a agi dans le seul souci de faire comprendre au mineur que le geste qu’il venait d’accomplir ne pouvait être toléré, en particulier au sein d’une classe. »
Mais quelles brillantes études dans de prestigieuses écoles ont donc fait tous ces potaches pour se montrer aussi aveugles devant l’évidence ? Et n’ont-ils rien appris depuis la fin de leur scolarité ?
Heureusement qu'il s'est trouvé un Comité de soutien, composé de gens sensés, pour venir en aide à M. Lalligant : sa pétition a réuni plusieurs milliers de signatures.
Gendarmerie, Justice de première instance et hiérarchie de l’Éducation nationale ont, dans cette affaire montée en épingle, rivalisé d’incompétence et de manque de discernement. La palme du ridicule revient sans conteste à la hiérarchie de l’Éducation nationale, une fois de plus ! On frémit d’être administré par de tels incapables. La République ne prend-elle pas de grands risques à leur confier des institutions aussi essentielles à la cohésion sociale ? Ne serait-il pas juste que les responsables de cette nouvelle faillite soient sanctionnés ? Mais ça ne risque pas d’arriver : même les responsables du naufrage d’Outreau, autrement plus tragique, ne l’ont pas été à la hauteur de leurs carences qui ont détruit la vie d’une dizaine de citoyens, l’un d’eux s’étant même suicidé en prison. Alors, vogue la galère ! Paul Villach
(1) Paul Villach, « L’instituteur avait dit : « Je coupe tout ce qui dépasse » à un élève qui montrait son zizi... », AgoraVox, 12 janvier 2009
(3) Paul Villach, « Les infortunes du savoir sous la cravache du pouvoir », Éditions Lacour, Nîmes, 2003 ; « Un blâme académique flatteur », Éditions Lacour, Nîmes, 2008.
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Si il est bien que la loi soit appliquée avec la rigueur qu’elle exige, Il n’en reste pas moins que ce soit disant professionnel (entre autre chose) de la transmission du savoir, des valeurs humaines aux jeunes générations est comme la majorité des ses collègues, un bien piètre pédagogue et un nullissime psychologue.
Ces propos si ils ne sont pas condamnables juridiquement (ce que je ne comprend pas) sont plutôt monstrueux notamment quand ils sont proférés (cutter à la main) à un enfant qui n’a pas la maturité suffisante pour saisir le peut-être ton « humoristique » ou « ironique » ou « sarcastique » sensé désamorcer la bombe lancée... bref pour l’enfant c’est du premier degré avec le traumatisme que cela peu bien évidement provoqué.
Perso un instit aussi crétin, ou aussi méchant c’est selon, balance ça à un de mes enfants je lui démonte la tête... et je fini au poste.
Alors qu’il s’agit d’un enseignant qui a fait un peu d’humour , j’aimerai avoir la réaction des autorités et de la justice quand un élève menace pour de vrai, lui , un enseignant avec un cutter ........
as tu des enfants suceptibles d’exhiber leur bite en cours ?
« Alors qu’il s’agit d’un enseignant qui a fait un peu d’humour ... »
Chacun son sens de l’humour.
« j’aimerai avoir la réaction des autorités et de la justice quand un élève menace pour de vrai, lui , un enseignant avec un cutter »
Retourner la situation est une pirouette et un autre débat qui n’excuse pas l’instituteur en question.
« as tu des enfants suceptibles d’exhiber leur bite en cours ? »
Non, et alors que veux-tu dire je ne vois pas le rapport ?
« ... pourquoi l’enfant serait traumatisé alors que lui n’a aucune conscience du traumatisme qu’il peut entrainer en étant aussi impudique ? »
L’enfant est justement traumatisé par quelques chose de grave qui se passe dans sa vie privée et qui le pousse à adopter une attitude anormale dont il n’a pas conscience, par contre la réaction en face est ressenti comme une nouvelle agression puisque dans le « réel » et dans le « présent ». Je ne vois donc pas ce qu’il y a d’impossible là dedans.
De plus, sans parler de traumatisme et d’inconscient, agresser et être agressé n’engendre pas la même notion de gravité de l’acte commis.
Il n’en reste pas moins que ce soit disant professionnel (entre autre chose) de la transmission du savoir, des valeurs humaines aux jeunes générations est comme la majorité des ses collègues, un bien piètre pédagogue et un nullissime psychologue.
Vous jugez de cela sur la base d’une seule phrase qui vous a été rapportée, et dont vous ignorez le ton sur lequel elle a été prononcée, etc. Ca ne vous est jamais arrivé d’être maladroit, faire une gaffe, d’aller trop loin, de regretter une phrase juste après l’avoir prononcée ?
« Vous jugez de cela sur la base d’une seule phrase qui vous a été rapportée, et dont vous ignorez le ton sur lequel elle a été prononcée »
Oui mais comme mes contradicteurs sauf si vous tous étiez dans la salle ce jour là auquel cas effectivement mes propos sont moins pertinents que les vôtres.
Quand au ton avec lequel à été sorti le cutter ? Parce que c’est bien ça qui me dérange dans cette histoire, un cutter ce n’est pas anodin comme objet notamment dans la société violente d’aujourd’hui...
« Ca ne vous est jamais arrivé d’être maladroit, faire une gaffe, d’aller trop loin, de regretter une phrase juste après l’avoir prononcée ? »
Bien sûr que si, des mots oui, mais il ne s’agit pas de moi dans cette histoire et je ne suis représentant d’aucune institution ou détenteur d’aucune autorité que ce soit.
Votre post est au second degré, non ou alors vous devez vouer aux enfers ou au bagne tous les coiffeurs de France et de Navarre qui menaçaient les enfants turbulents en montrant leur rasoir :« Si tu bouges je te coupes les oreilles »,qui dans son enfance ne l’a jamais entendu ?
vous lui démontez la tête....certes ....curieux de la part d’une personne qui vient d’être outré par le traumatisme terrible qu’aurait subi un enfant....
et parler ça vous arrive... ???.
Si on dit de mal de ma soeur coup de boule.... si un adulte responsable de mon enfant lui dit un mot je lui demonte la tete....
vous etes donc un excellent pedagogue devenez enseignant....
ADNdidiot, tu devrais tout desuite te rendre au commisariat et porter plainte contre toi-même pour immaturité, parce qu’un pére de famille tenant de tels propos ne doit pas rester seul, mais sous tutelle d’adultes responsables !
Pour mémoire, le premier article sur cette affaire. On y découvre que cet instit était un remplacant ; qu’il découvre dans cette classe un élève perturbateur ; qu’il dérape quand le fameux élève se met à montrer ses parties génitales. Certes sa réaction était démesuré (surtout cutter à la main) ; mais honnêtement, à sa place, nous aurions été nombreux à faire de même. Il faut bien comprendre qu’en tant que remplaçant, et face à un élève perturbateur, pour le bien de tous, le professeur se doit de se faire respecter au plus tôt. Comment, dès lors, bien réagir fasse à un élève qui n’écoute pas et montre son sexe ? J’attends avec impatience les bien pensantes réponses !
C’est sûr que mon intervention qui va dans le sens de la protection de l’enfant vulnérable mérite le moissage, pas grave je m’enfonce même dans l’horreur en ajoutant que le gamin méritait plutôt d’être aidé par un pédo-psy (pour ses problèmes d’exib’ qui doivent avoir une origine à un autre traumatisme ?) que traumatisé pas un instit.
Il faut faire la part des choses entre l’enfance vulnérable, et l’enfance crétine digne reflet de la médiocrité des parents.
C’est parce que l’autorité des enseignants est bafouée à longueur de journée par des parents d’élève irresponsables que l’EN patauge dans le semoule.
La gamin méritait déjà une bonne claque dans la gueule. Sauf qu’aujourd’hui il est impossible ne serait ce que de disputer un cancre. L’ironie c’est tout ce qu’il restait à cet enseignant pour asseoir son autorité. Même ça c’est interdit. Que la fête du slip continue...
@ l’auteur après vos articles provocateurs, je ne porte plus d’intérêt à ce que vous écrivez. c’est la rançon de se mettre en avant avec de la provocation gratuite.
Paul Villach tous le sérieux de ce maitre d’école et il y a d’autre du même tonneau Japon : écologistes et partisans de la peine de mort, mêmes méthodes de démagogues ?
Merci, cher Paul Villach, de faire le point sur cette affaire dont la conclusion nous avait échappé. Voilà une raison de ne pas désespérer de la justice. Peut-on espérer qu’elle se reprenne, écartant les atteintes à sa souveraineté et statuant en toute indépendance ?
Une hirondelle de fait pas le printemps, ai-je écrit. La ruine de la Justice par les deux présidences de Mitterrand et de Chirac est telle qu’il faudra du temps et au moins un changement de génération pour espérer revoir peut-être une Justice au service du droit et non du pouvoir. Paul Villach
"le petit Djamel, (renommé Julien) est issu d’un mariage mixte, son papa est musulman et
sa mère non, mais étant complètement dépendante financièrement de son
mari, elle doit accepter, ce qui est toujours le cas, que le papa fasse
circoncire le gosse, contre son gré, à 8 ans.
Et selon les psychologues, le petit était ingérable et très
perturbé, et que « montrer son zizi », pour le petit ceci traduisait qu’il
ne s’acceptait pas comme celà...
«
Alors montrer un cutter à ce pauve gamin déjà bien perturbé ! La première des choses à faire quand un enfant a un comportement totalement anormal c’est de comprendre ce qui se passe, pas de le menacer, et de l’aider à dépasser ses difficultés.
Dans la petite école primaire très calme de ma lointaine balnieue, ils ont récemment menacé d’expulsion un enfant qu’ils n’arrivaient pas à gérer, sans chercher à établir de dialogue, sans faire intervenir l’infirmière du secteur spécialisée et compétente pour diagnostiquer les sources des difficultés comportementales de l’enfant.
Pourtant cette école est d’un calme globalement surprenant si je compare à mes souvenirs lointains d’école primaire.
La justice expéditive et le maintien du calme par la force en se prenant le moins possible la tête... une tendance qui monte ?
Une tendance à la psychose du hallucinatoire du 9-3 même dans les coins les plus calmes ?
Merci à la justice d’intervenir et de savoir encore poser des limites aux »bien-pensants« partisan du plus court chemin ( ».........et puis c’est tout !« ).
C’est pourtant tellement simple de se calmer et de demander : »mais enfin qu’est-ce qui t’arrive ?" Etre adulte , ce n’est pas prendre sa revanche sur l’enfant malheureux que l’on a été.
« »le petit Djamel, (renommé Julien) est issu d’un mariage mixte, son papa est musulman et sa mère non, mais étant complètement dépendante financièrement de son mari, elle doit accepter, ce qui est toujours le cas, que le papa fasse circoncire le gosse, contre son gré, à 8 ans. "
Cette info je ne la connaissais pas...
Mais pourquoi donc est-ce que je ne suis même pas surpris du pédigré du gamin et de ses parents ?
La mission des enseignants est d’enseigner aux écoliers les bases scolaires à des enfants préalablement éduqués par leurs parents. A chacun sa tâche.
Les parents n’ont pas fait leur boulot, ce qui est le cas pour l’écolier exhibitionniste, sans quoi, les autres enfants n’auraient pas à se plaindre du comportement de leur petit camarade qui n’est pas dans les normes.
Le commentaire de vipère qui parle de « normes » reflète bien ce qu’attend la société de l’école : faire en sorte que nos enfants entrent dans un cadre bien défini duquel il est interdit de sortir sous peine d’être sanctionné illico. Si tu es différent, tu dégages !!! Aussi simple que ça !! On te fout dans une institution où tu deviendras un légume sans être stimulé et hop pas de problème les autres ne seront pas gênés en te croisant.
Je n’ai pas pour habitude de réagir ici mais là, ça me touche personnellement car j’ai un enfant qui n’entre pas dans les normes comme on dit (je l’ai entendu si souvent cette stupidité) et ceci n’a rien à voir avec l’éducation qu’on lui donne ou quoi que ce soit mais à une « maladie » sur laquelle je ne m’étendrais pas ici car c’est pas le sujet mais j’ai déjà eu droit à des réflexions de « bons parents » à l’école, au supermarché, dans la rue critiquant mon éducation et mon enfant sans rien connaître un peu comme certains le font ici et je ne parle pas des réflexions racistes à deux balles de certains qui en plus de vouloir des enfants aux « normes » de la société veulent une école totalement blanche et chrétienne chantant la marseillaise au garde à vous en uniforme...bref là je m’égare
Tout ça pour dire qu’on ne connaît pas cet enfant (le mien a déjà montré ses fesses dans la cour entre autres), son parcours, ses angoisses, le pourquoi du comment de sa réaction (réaction que je trouve déplacée et inappropriée bien évidemment), son état psychologique et que sans ces données on ne peut pas juger le geste d’un gamin qui peut être un appel au secours, une façon de s’exprimer car il n’a pas forcément les mots pour dire ce qu’il veut dire, un message...etc...
Pour finir et pour ne pas être totalement hors-sujet, même si je pense que le maître a eu une mauvaise réaction, il est évident que Paul a raison dans son article ( celui-ci étant de qualité comme les autres dont il est l’auteur je dois dire). L’enseignant aurait dû bénéficier des choses dont il avait légalement le droit de bénéficier même si je le répète, je n’approuve pas sa réaction.
Par tylerdurden(xxx.xxx.xxx.179)24 mars 18:15 En résumé vous dites qu’un enfant est complexe et unique, ce qui est vrai...
Je rappelle à tout hasard qu’en France on coupe les têtes qui dépassent. (Les têtes hors des normes) Y compris ceux qui ont une intelligence supérieure... (comme les surdoués)
Oui, j’avais un ami qui s’endormait souvent en classe au lycée tout simplement parce qu’il s’ennuyait en cours et qu’il avait déjà compris le cours avant même que celui-ci commence. Les profs n’ont pas cherché à comprendre et l’ont pris juste pour une grosse feignasse. Au final, il a arrêté le lycée et est allé bosser en alternance... Mais bon comment pourrait-il en être autrement ? Les profs sous-payés et mal considérés par le peuple se retrouvent avec des classes de 30 voire 35 élèves à devoir boucler des énormes programmes en un temps record...alors faire de l’individuel, ils ont pas trop le temps quoi et si jamais un des élèves perturbe cela, il est dans leur intérêt de le faire arrêter le plus vite possible car essayer de comprendre ce qui lui arrive, ça prend trop de temps...
Un père qui veut circoncire un enfant de 8 ans contre son gré est un tortionnaire, et devrait être déchu de son autorité parentale.
Un chirurgien qui accepterait de pratiquer une telle intervention dans ces conditions devrait être interdit d’exercice ( j’ose espérer qu’il ne s’en trouvera aucun pour accepter d’opérer ce pauvre enfant )
Enfin, voilà une confirmation de la nécessité absolue d’interdire les circoncisions rituelles en France, quelle que soit la religion. Il s’agit ces pratiques barbares issues du moyen âge ou de l’antiquité, qui n’ont pas leur place dans un Etat de droit .
Pas d’accord Léo. L’école dépend de l’éducation national, et éducation vient de éduquer. Éduquer, ça ne signifie pas bourrage de crâne et apprendre par coeur. Prenons la situation d’un couple, où les 2 parents travaillent pour pouvoir se loger décemment, choses quasi obligatoire aujourd’hui. Combien d’heure par jour ces parents là passent-il avec leurs enfants, en étant à la maison, s’ils sont chanceux, à 18h30 ? Allez, 4h, en les couchant à 21h30 (2h le mat et 2h le soir) ? Et l’enfant lui passe 7 à 8 heures à l’école. C’est une situation assez anormale, mais l’état et les garants de notre société ont laissé faire ainsi. Ils doivent donc assumer la responsabilité d’une situation qu’ils ont eux même mis en place, et assumer quelque peu le rôle que les parents d’aujourd’hui n’ont plus ni la capacité, ni le temps d’assumer correctement, rôle quelque peu sacrifié sur l’autel de la réussite sociale et du carrièrisme... Et je te parle même pas des familles monoparentales, où la situation est dramatique. Ce sont les familles où sont enregistrés le plus de problèmes, de dépression, de « faillite ».... L’état et la société d’aujourd’hui nous refuse en quelque sorte le droit d’éduquer pleinement nos enfants, il doit prendre cela en compte, et palier à cette carrence dont il est en grosse partie responsable. Et l’éducation nationale doit à nouver assumer son role d’éducation.
Par mick_038(xxx.xxx.xxx.158)25 mars 09:45 « Éduquer, ça ne signifie pas bourrage de crâne et apprendre par coeur » Je n’ai jamais dit le contraire...
« Et l’éducation nationale doit à nouver assumer son role d’éducation » Ce que je voulais dire c’est que ce n’est pas le rôle de l’éducation nationale de faire le boulot qui devrait être de la responsabilité des parents. C’est cela en théorie, mais dans la pratique les profs sont obligés de faire du baby sitting. Personne n’a dit que les parents ont le temps d’éduquer leurs enfants non plus. Il suffit de regarder autour de soi pour s’en convaincre.
C’est pour cela que j’ai dit que l’école n’a pas le choix...
Par docdory(xxx.xxx.xxx.180)24 mars 23:31 Votre logique est vraiment étrange... « Enfin, voilà une confirmation de la nécessité absolue d’interdire les circoncisions rituelles en France, quelle que soit la religion. Il s’agit ces pratiques barbares issues du moyen âge ou de l’antiquité, qui n’ont pas leur place dans un Etat de droit »
Voilà une idée saugrenue...
Si ma mèmoire est bonne les personnes circoncis aurait moins de risque de contracter le sida que les autres qui ne le sont pas... Mais tant que vous y êtes, je pense qu’il faudrait aussi interdire le percing et le tatouage... Non ?
Certains médias et politiques ont bien réussi leur coup. Faire croire que les pratiques ayant un rapport avec la religion (notamment orientale) sont des pratiques barbares issues d’un autre âge. Lorsque la circoncision est bien encadrée et bien faite, ça n’a rien de barbare, bien au contraire. Il y a même des gens qui ont recours à la circoncision car c’est plus pratique ou esthétique.
L’article qui prétendait que la circoncision protégeait du sida a été largement contredit depuis sa publication.
Il suffit de regarder les USA , pays dans lequel la majorité des enfants est circoncis dès la naissance et la France ou presque personne n’est circoncis, le taux de contamination par le virus du sida et par habitant est du même ordre .
Quand aux piercings et tatouages, ils devraient être interdits aux moins de 18 ans, les tatouages du visage et les piercings dangereux ( langue, cartilage de l’oreille ) devraient être complètement interdits !
En tant qu’employeur , je n’embaucherait en aucun cas quelqu’un ayant un tatouage trop visible ou un piercing du visage.
A Tylerdurden, J’ ai vu aujourd’hui un reportage sur des enfants accusés à tort de violence. On y parlait aussi du rôle des laboratoires pharmaceutiques qui se sont engouffrés dans le monde des enfants. Un ancien commercial n’ a pas hésité à dire que les laboratoires crééaient artificiellement de la demande, de parents, de professeurs d’éducateurs confrontés à certains comportements violents d’ élèves. Ils inventaient un médicament et pour le vendre rien de tel que de suggérer à ces personnes que les enfants développent des troubles et qu’ils ont le médicament pour les guérir ! Ce reportage m’a donné à réfléchir et j’ai révisé ma vision des faits. Quant à l’article de M. Villach, je ne change pas d’opinion, la mère de cet enfant a eu un comportement imbécile et je suis fort aise que l’instituteur s’en soit sorti ; Les adultes se sont comportés de façon agressive sans se soucier des problèmes qui avaient amenés cet enfant à ce geste ;
J’ai sans doute vu le même reportage que vous, il y a environ 2 ou 3 mois. C’était édifiant. Des enfants tout à fait normaux, équilibrés, plein d’énergie et de vie, que les fabuleux pédo-psychiatres faisaient passer pour des hyper-actifs et des surmenés, et qu’ils abattaient à coup de médoc, traitement, cures & co... C’était proprement hallucinant. Les gosse étaient ensuite de véritables légumes, tous sages, tous calmes, tous tranquilles et ne faisant pas un bruit, végétant devant la télé avec la bave en coin, pour le plus grand bonheur des parents, et de l’industrie pharmaceutique. Et ce au mépris total des conséquences futures.... Je me suis demandé d’ailleurs s’ils n’avaient pas plus vite fait de les faire empailler. C’était filmer aux USA il me semble, mais cela se déroule un peu partout dans les sociétés dites civilisées...
Je ne comprends pas pourquoi vous me parlez de médicaments. En ai-je parlé ? Je suis contre les médocs tant qu’on peut les éviter (mon enfant n’en a jamais pris malgré sa « maladie ») et j’ai rencontré des pedo-psy qui m’ont sorti des énormités du style « votre enfant est autiste, il faut le placer en institut ». Tout ce que je dis c’est qu’il faut essayer de comprendre le geste de l’enfant qui peut trés bien être un appel au secours sans avoir recours à cette violence verbale. Et le maître ne cautionne-t-il pas l’acte déplacé de l’enfant en ayant lui-même un comportement aussi déplacé ?
Tylerdurden, Dans ce reportage on y parlait aussi de médicaments. Ma démarche n’est pas orientée, je rapporte le contenu de cette émission. J’ai pris en cours donc je suppose que la partie concernant les enfants très actifs était déjà passée, mais j’ai tenu à souligner le rôle joué par les laboratoires concernant la médication des enfants très jeunes.
Par docdory(xxx.xxx.xxx.180)25 mars 21:3 Contredit par qui, où ?
Les USA vs France : non le français moyen est mieux informé que l’américain moyen. Et on utilise moins les préservatifs aux USA qu’en France. Donc si les chiffres sont dans les mêmes proportions cela sous entend que s’ils étaient mieux informés les chiffres seraient bien inférieurs.
CQFD
Donc votre assertion est fausse. Ce qui est inexcusable car vous êtes un médecin, selon vos dires.
Les enfants « rois » et les parents démissionnaires et/ou stupides font malheureusement partie de la société. Votre article rétabli la vérité sur ce malheureux incident. Je l’ai plussé ne pouvant rester indifférente à certains commentaires cutterisés.
Bonjour à tous et tout à fait d’accord avec alsalyes !
Cette affaire ne méritait pas de sortir de l’enceinte de l’école, pas plus que l’instituteur ne méritait les crachats et le mépris de l’Education Nationale, de la gendarmerie et des parents de l’enfant.
Qu’auraient dit tous « ces bien pensants » si l’instituteur avait régulièrement toléré en classe, la conduite de l’enfant qui relève manifestement d’une pathologie comportementale ?
« On est bien d’accord là-dessus, l’enfant est 2 fois victime dans l’histoire et mérite plutôt une aide psy que de l’humour déplacé »
Peut être bien. Mais c’est le problème de parents, pas celui de l’instit. Si les parents ne sont pas capables d’éduquer leur môme, ce n’est ni à l’instituteur ni aux autres élèves d’en subir les conséquences. Eventuellement celui de la DASS.
Manifestement ils se souvient pas enfants ils ont montrer leurs attributs pour impressionner les filles. ce n’est pas pour cela qu’ils sont devenus des pathologies comportementales pour alimenter le fond de commerce des spy. Dans cette affaires elle montre que les choses naturels deviennent pathologiques. C’est n’est pas l’enfant qui est malade c’est le regard des adultes qui déraillent.
Par titi(xxx.xxx.xxx.161)24 mars 14:41 « Mais c’est le problème de parents, pas celui de l’instit. » Dans les faits ce n’est pas le cas, donc il faut bien trouver une solution, non ?
« Si les parents ne sont pas capables d’éduquer leur môme, ce n’est ni à l’instituteur ni aux autres élèves d’en subir les conséquences » Quel est la solution ? Mettre en prison ? Fouetter ? Mettre au piquet ? Laisser faire ? C’est facile de critiquer, mais ce serait mieux de se mettre déjà à la place de l’enseignant...
Faut il trouvé une solution ? La solution c’est d’abord que l’enfant ne recommence pas : si en menancant de couper l’objet du déli, l’enseignant y est parvenu alors très bien.
Ensuite concernant ce gamin, il a visiblement été traumatisé par le viol de son intégrité physique dictée par le connerie des parents. Donc maintenant il faut s’assurer que ces mêmes parents ne recommencent pas, le cas échéant, avec un de ses petits frêres. Donc que les enfants soit retirés et protégés.
Enfin sur le laïus des classes surchargées etc... 1. Sur les photos de classe de ma tante, lors de son certif’, elle était dans une classe de 50 élèves. Pas de problèmes de diciplines. Le nombre ne pose pas problème tant que la classe est tenue. 2. Pour ce qui est de me mettre à la place des enseignants, bah ca m’arrive : ce sont des élèves nettement plus agés, mais je suis étonné de voir qu’arrivés à leur age ils n’ont aucune notion de savoir vivre, de politesse élémentaires, de respect. J’ai déjà distribué des claques : on m’a dit « pas bien ». J’ai dit rien à foutre. Et c’est marrant mais c’est mon cours où il y a le moins d’absent...
Ah nous y voilà !!!! L’école c’était mieux avant, le fameux refrain. Avant il n’y avait pas de problèmes, pas de bavardages, pas de punitions, pas de retards, pas de désobéissance, pas de bagarres...etc...Ma foi j’imagine qu’avec le temps, on a plus tendance à se souvenir du bon que du mauvais...
Ceci dit, je pense qu’avec les années notre système scolaire s’est dégradé et ce n’est pas que les classes surchargés le problème. Ca fait partie d’un tout, d’un ensemble. En plus de ce problème-là (qui en est un quoi qu’on en dise parce que s’occuper seul de 25 ou 30 voire parfois 35 marmots ne permettra jamais de tirer le maximum de chaque individu surtout ceux qui sortent des « normes » et qui seront laissés automatiquement sur le bas-côté) vient s’ajouter le fait que l’enseignant n’est plus considéré par élèves et parents (décourageant pour le prof !) mais aussi le fait que les programmes sont bien plus lourds aujourd’hui donc encore moins de temps à consacrer à l’individu lui-même sans oublier le climat social qui est le nôtre et qui n’arrange rien à l’affaire.
Ah oui j’allais oublier, félicitations pour votre taux d’absentéisme ! Mais bon si j’étais enseignant, ce n’est pas quelque chose qui me préoccuperait ; je serais plutôt curieux de savoir à quoi a servi mon enseignement, s’il a été utile, constructif et s’il a permis à mon élève de grandir et de prendre du plaisir et je m’en serais voulu si mes élèves venaient en cours juste par peur de la sanction. A mon sens, l’absentéisme, ce serait plutôt aux parents de gérer ce problème car l’enseignant est là pour transmettre un savoir, pas pour faire la police même s’il est évident qu’il se doit d’imposer une certaine discipline à sa classe...mais ça ne reste que mon avis...
Je fais peut être des fautes d’orthographe, mais il me semble que ma grammaire est bonne...
« Ah nous y voilà !!!! L’école c’était mieux avant, le fameux refrain » Je dis que l’argument des classes surchargées ne vaut pas. Tout simplement parce que ce n’est surtout pas un phénomène neuf. Pas plus.
Et je dis également que les enseignants qui refuse d’assumer « l’autorité » et également de la subir sont voués à l’échec. Qu’on le veuille ou non, les élèves on besoin d’évoluer dans un environnement structuré. Lorsque l’enseignant négocie chaque point de son réglement intérieur avec son chef d’établissement, il ne faut pas s’étonner que chaque élève vienne ensuite négocier également avec lui. Du genre... si vous exigez que vos élèves éteignent leur portable, il faut d’abord éteindre le sien... ca tombe sous le sens et c’est le seul moyen de légitimer une éventuelle sanction. Parce qu’aujourd’hui dans les établissements on en est là : arriver à faire éteindre le portable. Et si le portable est confisqué alors les parents portent plainte. On est donc très loin de l’enseignement : on est dans l’éducation de base... le torchage de cul quoi.
« ce n’est pas quelque chose qui me préoccuperait ; je serais plutôt curieux de savoir à quoi a servi mon enseignement, s’il a été utile, constructif et s’il a permis à mon élève de grandir et de prendre »
Bah je vais vous ouvrir les yeux sur ce qui se passe de nos jours : le taux d’absentéisme mesure exactement cela, car les élèves choisissent leurs cours. Si ils sont présents c’est qu’ils le trouvent interessant... Sinon ils ne viennent pas.
J’en rajoute une couche parce que ca me tient à coeur...
Je ne suis pas un vrai enseignant : je suis intervenant extérieur « pro » contractuel.
Je vois mes collègues « vrais enseignants » qui galèrent sur des points tels que : - pouvoir démarre le cours à l’heure ; - faire éteindre les téléphones portables ; - ne pas manger pendant les cours ( si si vous ne rêvez pas)
J’hallucine. Nos élèves ont 20 ans. Ils négocient tout. Je leur montre que tout n’est pas négociable. Je pense que cela leur servira.
Titi, ce n’est pas moi qui ai critiqué votre orthographe, c’est quelque chose que j’évite de faire en général d’ailleurs même si je suis d’accord avec le fait qu’il est important de savoir bien écrire mais bon personne est à l’abri d’une erreur, moi le premier.
Pour en revenir à notre « débat », sans le vouloir, vous soutenez mes arguments en montrant bien que le contexte actuel (social, politique, économique...) et la société dans laquelle nous vivons (une société de consommation où le respect n’est plus qu’un vague concept utopique) empêchent les enseignants de pouvoir faire leur boulot correctement. On est face à un cercle vicieux : les médias, les politiques et la société renvoient une image déformée des choses à des élèves qui se conforment aux messages envoyés, les profs qui devraient pouvoir aider de maniére individuelle chaque élève pour enrayer cette spirale ne peuvent pas le faire et sont obligés de prendre le raccourci de la méthode dure ce qui conforte les élèves dans leur vision des choses. Y’a qu’à voir la derniére télé réalité poubelle de TF1 qui met avant des personnes sans respect, méprisant les autres avec des egos surdimensionnés...
Par titi(xxx.xxx.xxx.161)24 mars 21:23 « 1. Sur les photos de classe de ma tante, lors de son certif’, elle était dans une classe de 50 élèves. Pas de problèmes de diciplines. Le nombre ne pose pas problème tant que la classe est tenue »
Vous parlez bien de votre tante mais pas de vous...
A cette époque il n’y avait pas non plus prolifération des idées, notamment des idées très divergentes... L’indisciplinité d’un individu vient du fait souvent qu’il est différent des autres et qu’on s’amuse à le lui reprocher. Notez qu’avant on avait le droit de taper les enfants, en général cela n’encourage pas à l’indiscipline...
Maintenant, de plus nous avons la télé (TNT), internet, les jeux vidéo, etc...
Ouais...mais nan, en fait. Votre réaction, passionnelle, de père/mère, si elle est humainement compréhensible, ne l’est pas socialement. Vous utilisez l’expression « enfance vulnérable », en fondant votre raisonnement sur le principe qu’un gosse qui a un comportement sociétal inaccepté est forcement un gosse en souffrance. Ben en fait nan, c’est avant tout un gosse. Et un mome, ça balance sa quéquette aux quatre vents parce qu’à 8 ans on n’a pas forcément totalement intégré la notion d’intimité quant au corps humain et l’on évolue encore dans cet « état de nature » cher à Rousseau. Vouloir protéger, comprendre, aider, analyser et, finalement, rendre moralement cohérente une attitude qui est avant tout naturelle, spontanée et hors morale, c’est un peu comme si vous vouliez aider le gamin qui dit « caca boudin » à chaque fin de phrase à assumer un complexe scatophile.....c’est légèrement con, en fait. Alors, effectivement, l’instit a eu une réaction couillonne...quoique je me souvienne de ma prof de danse classique (j’avais 6 ou 7 ans) qui nous menaçait avec une paire de ciseaux, elle, de couper nos pouces quand ils dépassaient de la paume de nos mains (totalement inesthétique, tu feras jamais l’Opera de paris, morveuse) ; vous inquiétez pas pour moi, j’ai pas vu de pédopsy suite à ça, et je pense pas aujourd’hui etre plus déséquilibrée que la moyenne.... Bref, oui, réaction coucouille de l’instit, ok, mais bon, de là à se retrouver devant un tribunal, tout d’meme....
« rendre moralement cohérente une attitude qui est avant tout naturelle, spontanée et hors morale, c’est un peu comme si vous vouliez aider le gamin qui dit »caca boudin« à chaque fin de phrase à assumer un complexe scatophile..... »
OK pas forcement donc, j’entend bien ce que vous me dites sur l’autre « voie » sauf que tous les enfants disent des caca boudin mais à 8 ans rare quand même sont ceux qui s’exhibent donc « naturel » pas si sûr à cet âge déjà avancé.
« c’est légèrement con, en fait »
Je vous remercie ça fait toujours plaisir de ne pas partager votre point de vue :)))
En fait ce qui est drole c’est que les parents portent plainte alors que l’enseignant c’est contenter de menacer de couper sans passer à l’action, alors qu’eux même sont passés à l’action...
Je pense qu’ils ont du être conseillé par un avocat qui leur à dit que l’EN était solvable et donc source d’argent facile pour ceux qui cherchent la polémique.
C’est assez conforme en effet, aux trompettes qui nous annoncent la fin du monde. Défendre les enfants c’est de la mauvaise éducation pour la majorité des adultes, et ça a l’air de s’aggraver. L’avenir d’un peuple se lit dans la façon dont les adultes traitent les enfants. Pour presque tous les commentateurs (et pour les autres), éducation rime avec coercition. Vous êtes des lâches.
...euh....y’a quand meme comme une sorte de difference entre défendre un enfant (quand il est victime d’une agression donc, d’où le terme défendre), et opprimer de maniere injuste et disproportionnée un individu maladroit qui n’a, finalement, agressé personne....cet enfant là n’avait pas à être « défendu » puisque, au final, personne ne lui voulait de mal....
Si l’avenir d’un peuple se lit dans la façon dont les adultes traitent les enfants, il se lit également dans la façon dont son systeme de justice, par abus de précaution, traite les individus....
L’incapacité des recteurs est normale, ils sont profs de l’enseignement supérieur et ne connaissent pas grand chose au reste. Mais il doit quand même y avoir des recteurs intelligents.
Aux ordres, ils peuvent sauter chaque mercredi lors d’un conseil des ministres, et le pouvoir n’a pas à justifier sa décision. Ils rejoignent alors leur activité d’origine.
Les plus dociles anticipent les attentes du grand chef : actuellement tout ce qui attaque les fonctionnaires est la base de la politique menée.
Il faut absolument faire détester la fonction publique pour la faire disparaître plus facilement. On vient de ridiculiser les enseignants : Ils sont recrutés et encadrent des enfants sans formation.
Même pendant les années 1960 à 90 les enseignants en fonction ont pu le constater alors,( à part quelques exceptions assez rares )plus nos chefs hiérarchiques et nos inspecteurs s’élevaient dans la hiérarchie ,plus ils s’inclinaient et se prosternaient du bas du tapis de sol vers le haut de la pyramide , que le « Râ » soit Christian Fouchet, Alain Peyrefitte, Alain Savary ou Lionel Jospin !
@ Paul Villach quand je voie comment vous avez le sens de la provoque dans les derniers article sur ce site. j’ai des doutes sur vos compétence de Maître d’école. il y a visiblement une notion qui vous échappe cela s’appelle l’auto éducation. Je vous laisse réfléchir sur se concept qu’est l’auto éducation. c’est ce qui manque cruellement à tous ses intists formater par l’éducation national.
Car l’affaire relevé bien de cela , et tous le corps est malade, bouffie d’orgueil, dans leur suffisance de leur savoir, en réaliser ils n’y a aucun intérêt ce qu’est un enfant dans le systèmes, il y a juste l’intérêt de gaver des oies, d’être un fonctionnaire modelé bien noté par sa hiérarchie. Ce corps est la copie conforme de l’autorité de l’armée,bête et discipliner avec l’autorisation de faire gréve quand leurs conforts est écorner. L’éducation national devrait avoir le même statut juridique que la justice, libre et indépendant du pouvoir et mon pas se ramassis de vermoulue qui pondent des directives pour des tortionnaires.
@auteur Vous dites que selon la loi : « la Collectivité publique est tenue de protéger » le fonctionnaire.
C’est de la théorie cela mon cher. Les lois sont souvent créés pour faire Justice. Ce qui veut dire qu’on n’applique pas bêtement une loi.
Un exemple simple, tout récemment une magistrate disait qu’une personne criminelle ne pouvait pas être enfermé sachant qu’il était très dangereux. Les magistrats ont donc cherché une solution qui puisse au moins le mettre en prison le plus longtemps possible à la limite de ce que la Loi leur permettait. En gros on lui a donné la peine maximale...
L’ Education Nationale ne devrait-elle pas porter plainte contre la mère pour dénonciation calomnieuse ? Heureusement que cet instituteur a eu un comité de soutien actif Sans lui, comment aurait-il tenu durant ses mois de suspension, face à tous les ragots colportés durant l’affaire ? Quelles souffrances morales n’a-t-il pas dû endurer ?
Vous avez raison. Une procédure en dénonciation calomnieuse est théoriquement possible.
Mais savez-vous que depuis un arrêt de la Cour de Cassation du 24 avril 2001, la victime doit apporter la preuve de l’intention délictueuse du dénonciateur, c’est-à-dire qu’elle doit prouver qu’il dénonçait des faits qu’il savait faux au moment de la dénonciation ! Le compteur Geiger pour sonder les reins et les coeurs n’est pas encore inventé !
Une procédure en dénonciation calomnieuse est quasiment impossible aujourd’hui à engager avec l’espoir de gagner. Il y a toujours une porte dérobée pour permettre au juge de conclure à une simple... témérité de la part du dénonciateur ! Paul Villach
Bravo pour cette excellente synthèse et pour, malheureusement, la justesse de la conclusion.
Si nous voulons que les choses évoluent, il faudra bien arriver à prendre au mot ceux qui se prétendent « responsables » mais qui usent de tout leur pouvoir pour se protéger avant toute chose.
Pour faire évoluer l’Etat et ses administrations, je me prends à rêver à un nouveau corps de fonctionnaires qui aurait pour seul mission de débusquer les inerties, les dysfonctionnements et les fautes professionnelles à tous les niveaux de l’Etat (ils pourraient même avoir des primes
Tel que je l’imagine il suffirait d’une simple plainte d’un usager ou d’un agent pour que ce service soit obligé de mener l’enquête et d’en tirer les conséquences qui s’imposent. Le tout dans la plus totale transparence en temps réel par obligation légale.
La loi serait sûrement mieux connue des usagers et mieux appliquée par les agents de l’Etat à tous les niveaux.
A vous les défenseurs de l’adulte (et de sa représentation de détenteur du pouvoir) contre l’enfant, je répète : vous êtes des lâches et aussi des citoyens sans valeur. Je vous répète que l’enfant ne naît ni méchant ni révolté. Il ne demande qu’à être aimé, protégé, respecté. Voyez ce que cet enfant est devenu au point que les moins policés des commentateurs affirment qu’il faut « leur mettre une baffe dans la gueule » (je n’invente pas). Ce parcours, ce n’est pas lui qui l’a choisi, c’est celui qui existe, celui que vous lui infligez et que vous trouvez trop doux. Le résultat de notre façon de vivre, de nos mentalités d’ADULTES, vous l’avez devant vous. Des citoyens qui seraient restés libres dans leur tête seraient capables de contester l’idéologie dominante (et combien lâche) qui veut qu’on ne punisse pas assez les enfants, que les adultes ont toujours raison et qu’il est mauvais de respecter les enfants. Mais vous n’êtes pas aptes à le faire, vous êtes des moutons. Ne réservez pas les qualités humaines aux seuls adultes, les enfants en ont encore beaucoup plus besoin.
« A vous les défenseurs de l’adulte (et de sa représentation de détenteur du pouvoir) contre l’enfant, je répète : vous êtes des lâches et aussi des citoyens sans valeur. »
Houla tu vas te faire moinsser grave par le club d’anciens profs qui maintenant qu’ils sont à la retraite ouvrent leur bouche sur leur ancienne hiérarchie et se serrent les coudes :)))))
Bon voyons si je vais battre mon record de -21 avec ce dernier poste un peut provoc... au faite c’est noté sur 20 ?
bravo tu a tous compris, cela fera un bon instit qui enseignera les gageures de la republique. L’instit dans cette affaire est un saint laïc républicain sacrifier par le sens du devoir. Il y a une question qui probablement de t’effleure pas, c’est le sens de l’imitation de enfant, il copie tous tes dons, les bons comme les mauvais et quand un enfant éprouve le besoin de provoquer , il est bon de se posez la question quel est intérêt que j’ai en réalité pour lui dans l’instant ? La réponse est souvent aucuns.
s’il est vrai qu’elle tient une part de responsabilité dans l’exhibitionnisme de son fiston, alors elle devrait être condamnée !
Exhibitionnisme : c’est la
tendance à montrer à des tiers ses organes sexuels, en érection ou non. Cela
concerne essentiellement les jeunes hommes. Le but est de susciter l’effroi, le
scandale. C’est alors une scène où les deux protagonistes se touchent du
regard, avant la fuite. Le regard de la femme est l’équivalent du substitut
phallique. Face à l’angoisse de castration, l’exhibitionniste a besoin que
l’Autre réassure sa possession d’un pénis.
Ce comportement correspond à la
persistance d’une pulsion partielle qu’était l’exhibition devant la Mère pour
la séduire.
Qui est-elle donc pour aller jusqu’à porter plainte contre un professeur ?
Mais la conclusion m’interpelle : comme d’habitude Villach utilise un fait vrai pour en faire ... ce qu’il veut.
Je cite :« Gendarmerie, Justice de première instance et hiérarchie de l’Éducation nationale ont (...) rivalisé d’incompétence et de manque de discernement. La palme du ridicule revient sans conteste à la hiérarchie de l’Éducation nationale, une fois de plus ! On frémit d’être administré par de tels incapables. (...) même les responsables du naufrage d’Outreau, (...) »
J’en dirai deux mots, sur Outreau d’abord : je ne crois pas que Villach en parle en connaissance de cause. Qui peut dire qu’il en connait les tenants et les aboutissants ? Cette affaire vient d’ailleurs de se rappeler à nous au sujet d’un fait divers qui interpelle !
La deuxième chose, c’est une question : que proposez vous, Paul Villach, pour améliorer les choses ? Davantage de libéralisme, ou davantage de démocratie ? Faut-il selon vous, « dégraisser le mammouth » ? ou bien réhabiliter les services publics ?
Il y a lieu de considérer cet article comme un témoignage de l’incurie des nos systèmes étatiques, et de leurs serviteurs serviles et souvent empressés de s’agiter devant les caméras, micros et sylos, sans aucune retenue parce qu’ils se voient accorder une sorte d’impunité à la fois par les médias mais surtout grâce aux corporatismes, et selon le rang que ces soit-disant élites occupent. J’approuve ce que PV a écrit, et j’ajoute que le cas de cet instituteur n’est pas isolé, bien d’autres fonctionnaires sont victimes de propos diffamatoires, se battent souvent seuls contre leur hiérarchie et contre les diffamateurs, souffrent de l’isolement du pestiféré, affrontent solitaire les regards fuyants ou les propos blessants qui suivent la fuite organisée des informations dégradantes, vivent en se repliant sur eux-mêmes les conséquences de leurs combats pour la vérité en se retrouvant doublement victime ensuite dans l’arrêt de l’évolution de leur carrière. Oui, il arrive que la justice fonctionne à charge, se refuse d’examiner sereinement telle ou telle affaire, que dès lors la raison se voile, et qu’au nom de l’opinion générale, celui qui est accusé devient la personne à abattre. Ainsi, lorsque l’affaire est vidée de tout fait, lorsqu’aucun élément ne justifie les allégations et que les enquêteurs démontrent l’absence de preuves, le juge demande de recommencer l’enquête. Lorsque le mal est fait, même et surtout lorsqu’il s’agit de faire valoir son innocence d’abord, puis de réclamer réparation, la loi oppose une fin de non-recevoir, la victime doit apporter la preuve de l’intention délictueuse du dénonciateur. Quel aveuglement mental, l’autisme et le manque d’intelligence de ceux et celles qui concoctent les fondements légaux de notre société, leurs réactions grégaires conduisent à l’élaboration de réflexes de pensées plutôt qu’à des pensées réfléchies. Aucune solution ne peut surgir du système qui est la source du problème ! Oui, il y a vraiment de quoi s’inquiéter, l’affaire d’Outreau n’est pas qu’un cas isolé, exceptionnel de la terrible épée de Damoclès que brandissent les dépositaires de la justice, on est d’ores et déjà dans l’ère de l’arbitraire et ce qui fait la différence pour le justiciable, c’est souvent la tranche sociale de l’accusé. En ce monde de pouvoir, d’argent, madiatique, où les dictateurs sont reçus en grande pompe et se vautrent sous les ors de la République, la démocratie et la justice se rendent à l’aune de votre caste. Frère ou soeur, élu ou non, l’honorabilité est déterminée par vos pairs, et le réseau caché est le garant de l’impunité. @JL un fait divers ne justifie pas du caractère général d’une affaire passée dont personne en dehors de ceux qui ont été injustement accusés, démolis moralement, psychologiquement, affectivement, professionnellement, ne peut témoigner de leurs immenses souffrances. La résilience ne guérit pas toutes les blessures !
Il me semble déjà que la mère, au lieu de créer ce remous cataclysmique avec des conséquences terribles pour un adulte responsable, aurait pu faire une leçon de morale à son gamin mal élevé. Quitter à voir l’instit en privé pour lui dire sa façon de penser.
Là, un gamin tout puissant va comprendre qu’en dérogeant aux règles, c’est le maître qui est viré. Quelle éducation !
Ce serait sans doute intéressant de suivre l’évolution du bambin...
Pour le reste, tous vos commentaires résument ce que je pense.
Les hauts fonctionnaires sont parfois d’une bêtise impressionnante. Engoncés dans kleur ego et leur plan de carrière....