Bonsoir Cevennevive,
J’étais sous-traitant et je ne passais que quelques jours dans chacune de ces entreprises. Il me semblait que tous les personnels portaient un dosifilm ; probablement contrôlé selon des périodicités différentes selon les risques des postes.
Et ça se fait toujours bien qu’on puisse porter à la place un dosimètre à la fois instantané et cumulatif avec alarme et tout (mais en justice, il ne serait pas reconnu comme preuve)
Ici j’ai insisté sur le dosifilm en pensant aux millions de japonais car ça coûterait même moins cher qu’un préservatif tout en étant très probant. Et il y a des centaines de fabricants qui peuvent en produire des millions en une semaine.
Vous nous signalez que vous faisiez développer les dosifilms à l’extérieur. Je veux bien comprendre qu’une entreprise qui n’en a pas beaucoup à faire développer externalise ce travail. Mais quand une entreprise en a beaucoup à traiter et qu’elle externalise aussi, je trouve ça suspect.
La radioactivité étant invisible, il y a forcément de nombreux accidents. Mais surtout dans le domaine des centrales et des armes, les entreprises et leurs employés, ont un intérêt spécialemnet grand à enterrer tous les accidents enterrables. Et la meilleure façon de dissimuler une irradiation un peu forte mais sans symptomes immédiats, est d’externaliser les développements.
Exemple. Votre entreprise vous demande d’apporter tous les soirs les dosifilm à un labo externe. Une nuit, ce labo découvre un dosifilm surdosé. Comme convenue par contrat oral, son patron passe un coup de fil à votre patron. Et c’est à la suite de leur conversation qu’il sera décidé de déclarer ou non cet accident (le dosifilm étant alors échangé).