@Jaquin
ce qui m’étonne dans cet article,ce n’est pas la méconnaissance des problèmes techniques liés à l’irruption sur le réseau de ces énergies, mais le fait que ce problème a déjà été débattu ici à de multiples reprises,et que périodiquement reviennent des articles de propagande de ce genre.
Pour ce qui est du solaire, si cette filière peut avoir une utilité sous certaines latitudes,comme je le signalais l’autre jour à un intervenant sur un article,cela n’a aucun sens dans le Nord par exemple.
Ce dernier hiver,par exemple, situation certes inhabituelle,pour les mois de novembre, décembre,janvier,il y a eu au total 87 heures d’ensoleillement,et pas nécessairement au zénith.
Autre chiffre.En Angleterre,au mois de décembre dernier, les champs éoliens ont débité 2% de leur capacité installée.On voit tout de suite les limites de ce genre de filière.
Et l’argument de dire qu’une éolienne dans le Var, pourrait venir suppléer le manque de vent en belgique par exemple, outre que cela supposerait de tirer de centaines de kms de lignes HT,mais déjà localement, pour alimenter les populations le nombre d’éoliennes à installer est énorme, si en plus vous devez y ajouter assez d’éoliennes pour remplacer un autre champs éolien tout aussi énorme ,on arrive à des chiffres de fous.
L’auteur découvre le pompage turbinage, qui est en fonction sur tous les barrages belges depuis les années 60 !
La géothermie reste confinée à certaines zones propices.Le grand méchant capital US par exemple exploite ce procédé depuis des décennies,et en Californie par exemple, + de 20 % de l’électricité est ainsi produite.
L’hydro marin est décevant.Malgé une superbe réalisation française, l’usine de la Rance,les résultats sont maigres.La seule unité de production à vagues au Portugal a fini en fiasco total.
Contrairement à ce que certains affidés du renouvelable croient,je ne suis pas un détracteur obtu.En son temps, vous ne le croirez pas, j’ai tenté de mettre sur pied un projet de centrale éolienne,mais à cette époque nous étions dans une économie normale, pas dans une chasse à l’argent public.
Et je ne suis pas plus pronucléaire.Cela ne ferait ni chaud ni froid que l’on ferme les centrales qui énervent, et qu’on les remplace par des centrales à gaz par exemple,quitte à faire des petits trous dans votre jardin, cher ami Jaquin.
Le gestionnaire du réseau anglais a prévenu:il faudraz s’habituer à utiliser l’électricité quand elle sera disponible et accepter de la payer beaucoup plus cher.
La seule chose qui m’importe c’est que lorsque j’appuie sur l’interrupteur il y aie du courant, et que lorsque la facture arrive en fin de mois, je ne doive pas me gaver de prozac.Et peu importe que cette électricité provienne de « chaudrons du diable » ou de cabillauds qui pédalent.