Attention Alexis.
Vous avez cité trois points que vous considérez importants à examiner si par exemple on faisait le procès de Sarko-Libye.
Je serais l’avocat de la défense, je passerais vite sur les deux derniers et je vous enfoncerais sur le premier point, celui de la moralité.
Parce que des 3 points c’est le plus subjectif et que je pourrais donc tirer dessus la magnifique couverture des transcendances archangistes.
Si au moment du procès, et c’est là un point important, je peux aligner quelques morts dans le camp de mon client, il me sera très facile, au nom des transcendances objet de ce papier, de vous imposer la décence. « Comment osez-vous vous poser en moraliste alors que nos hommes ont sacrifié leur vie pour sauver le veuve et l’orphelin bla bli bla blo »
Vous ne voulez pas de ce genre de guerre ?
Alors ne gaspillez plus votre salive à discuter morale donc transcendances avec les va-t-en-guerre. Comme il n’y a plus de morts de notre côté, contentez-vous de l’argument le plus sûr ; le fric.
Vous refusez de dépenser le moindre euro pour cette guerre et elle ne peut pas avoir lieu.
Je crois que l’idée est trop nouvelle, vous n’arrivez pas à l’intégrer.
Réfléchissez-y et vous verrez qu’il est infiniment plus facile de bloquer une guerre en s’entêtant à ne parler que de son coût qu’en acceptant de discuter avec ses promoteurs sur le terrain des transcendances.
Patrie, honneur, moralité, tout ça c’est des pièges tissés du fil de « braves morts pour nous »
S’il n’y a plus de « braves qui se sont sacrifiés pour nous » il devient possible de rejeter tout débat sur des transcendances et s’arquebouter alors sur les sous, rien que sur les sous.
Pas de sous, pas de guerre.