Excellent article façon le regretté Jacques Marseilles
On pourrait y ajouter que ceux des emplois industriels qui ont disparu ne sont regrettes par personne. Mines, sidérurgie lourde traditionnelle,chaines répétitives etc..avec leur maladies professionnelles et accidents du travail lourds, leurs conséquences sur la sante, l’environnement et les êtres humains. Rappeler que tous cela s’est accompagne d’une fantastique diminution des inégalités au moins jusqu’en 1981 avant qu’elles ne stagnent depuis et surtout une baisse de la pauvreté comme jamais vu dans l’espace et dans l’histoire.
Mais plus passionnant, ce sont les réactions et commentaires hostiles. Rien sur le fond, mais une agressivité dénotant une souffrance profonde. On pourrait contester les modes de fonctionnement actuels sur la base de l’idée que le bonheur n’est pas lie aux résultats matériels, mais contester les résultats matériels eux même, parfaitement évidents sur le plan des réalités, des chiffres etc.. ne peut être le fait que de gens qui sont a titre personnel profondément malheureux. Ils trouvent dans leur vision déformée du monde un bouc émissaire a leurs échecs personnels. Si la vision d’un monde méchant et coupable est la justification de leur situation, et est donc constitutive de leur identité, on comprendrait le pourquoi de réactions aussi instinctives, violentes, agressives et irrationnelles. Le bourrage de crane signale par le péripate ( bonjour au passage) n’explique pas tout. Lui même est une preuve qu’on peut en sortir
Reste la question de comment communiquer avec ces gens.
Si e devais faire une critique dans cette perspective a cet article, ce serait celle la. Confronter ces gens de façon aussi direct avec la réalité est incontestablement violent et ne peut que les pousser a se rétracter dans leurs coquilles.
Peut être faudrait il en passer par leur jargon. L’article deviendrai. "Encore beaucoup trop d’emplois industriels d’exploités en France ! Sous les apparences, une classe médiatiques ultralibérales mondialisée cherche a nous faire croire que nous travaillerions tous en gants blancs, en réalité, l’exploitation continue, et tandis que la production industrielle est plus forte que jamais, les externalisations cachent la permanence de l’emploi industriel etc...