En fait c’était plus de l’ironie mon message. Je ne suis d’accord avec
aucunes des choses que j’ai écrites. C’est juste que les gens aiment
bien sortir ces vérités toutes faites qui les empêchent d’avoir une
analyse constructive et poussée de ce qui se passe dans notre société et
de la façon dont elle peut évoluer.
Personnellement, pour être
franc, je suis assez casanier comme garçon, je n’aime pas trop sortir et
j’ai l’impression d’avoir commis un crime quand je dis ça. Apparemment,
on est obligés de sortir, de se ballader, de parler avec des inconnus
et de manger dans des restos campagnards bios pour être quelqu’un de
bien. C’est agaçant. Et si en plus, tu oses avoir ton profil Facebook
alors là c’est le summum. Tu es quelqu’un d’asocial. Bref, ça me gonfle
ce genre de choses.
Les réseaux sociaux sont pratiques pour
correspondre avec des amis qui sont à l’étranger en temps réel par
exemple. Ca te permet aussi de découvrir de nouveaux artistes que tes
contacts mettent en avant sur leurs profils aussi. Et plein d’autres
choses...Le tout est de ne pas en abuser !
Facebook, que j’ai essayé suite à l’insistance d’amis IRL, m’a gonflé au bout d’une heure. A l’inverse, j’éprouve un réel plaisir et une curiosité stimulante à converser avec une personne en vrai. J’aimerais bien que cela arrive plus souvent, mais c’est de moins en moins simple de nos jours, les gens sont méfiants et comme entourés d’une sorte de barrière isolante. Certains ne vous entendent pas ou vous ignorent carrément quand on leur parle, sans être sourds ou aveugles pour autant. Est-ce que le remède miracle s’appelle Facebook ?
Je ne connais aucun de mes voisins. Devrais-je m’empresser pour y remédier de me connecter au tout dernier réseau social à la vogue (ma résidence.fr ou quelque chose de ce genre) ?
En dépit de tous vos arguments, s’enfermer chez soi avec ou sans
Facebook EST un comportement asocial. C’est peut-être ce simple constat
qui vous gonfle tant, au fond. Moi aussi, je suis asocial, et alors ? On
est des tas à être asociaux, et on l’est devenu bien avant l’avènement
de Facebook. On a notre caverne individuelle, notre véhicule individuel,
nos petits plaisirs individualistes et nos petits objets fétiches
individuels choisis avec soin et amour pour satisfaire nos goûts
individuels. On cultive même notre petit look individuel pour s’efforcer
de paraître unique, au moins quelque part. À quoi d’autre pouvait-on
arriver dans une société individualiste bâtie sur une idéologie
individualiste ?
Je ne suis pas contre les réseaux sociaux, mais je pense que leur
prolifération est en effet due à quelque chose de pas forcément positif.
Quelque chose qui pourrait bien ressembler au délitement d’un certain
lien social, ou, en tout cas, d’une forme de celui-ci.