Deux trois éléments :
- La Chine part de presque 0, du totalitairsme maoïste avec ses famines de masse, ce n’e’st pas une économie de pointe mais un atelier qui emprunte un chemin qui a été emprunté il y a déjà deux siècle par toutes les sociétés, la voie est toute tracée pour elle. Les salaires y restent ridicules et il l’innovation est un chemin difficile. De plus avec 1300 millions de personnes elle peut se permettre d’être protectionniste pour l’instant.
- Le protecionnisme ne désavantage pas les nantis avant tout, mais tous les consommateurs. Si je peux me payer une imprimante à 50 euros c’est grâce au libre échange. Il est absurde au plan économique de croire que les exportations sont bonnes et que les importations sont mauvaises. La différence en terme d’épargne est réinvestie dans d’autres activités économiques, plus productives.
- La diabolisation de la spéculation et la haine des marchés me semble infondés : la spéculation a un rôle régulateur et anticipateur, elle permet de lisser les cours et de diminuer le prix du risque bien plus
efficacement que n’importe quelle réglementation : un spéculateur qui
achète des actions à un taux élevé et qui les revend à un taux faible
est vite éliminé du marché. La spéculation, est, du reste, une activité
noble qui est pratiquée par tous les êtres humains, car elle repose sur
la faculté d’anticiper et de se projeter dans l’avenir.
- Si l’échange est vraiment libre (cad sans qu’une contrainte soit exercée), c’est qu’il est profitable aux deux parties, sinon il n’aurait pas lieu, par définition.