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Commentaire de Kalevala

sur Gaz de Schiste : Gasland, c'est aussi en Allemagne !


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Kalevala 4 avril 2011 09:53

Qui a tué l’écologie ? l’émission Terre à Terre sur France culture consacrée à ces questions.
Modèle énergétique et modèle économique http://www.franceculture.com/emissi...

Parmi ces banques élues au nirvana de la fourniture (distribution ?) de gaz en France :

- JP Morgan par votre arrêté du 5 janvier 2010 : banque poursuivie pour 6,4 milliards de dollars pour avoir hébergé les « comptes Madoff ». (Une banque clairvoyante ?)

- Goldman Sachs, par votre arrêté du 19 janvier 2010 : la banque championne des subprimes qu’il a fallu que les Etats-Unis renflouent en hâte en 2008, sans quoi le système financier mondial s’autodétruisait. (Une banque exemplaire ?)

- La Société Générale, par votre arrêté du 22 septembre 2010 : la banque à qui son employé Kerviel a coûté plus de 5 milliards d’euros. (Une banque bien gérée ?)

- Le Crédit Agricole : cette fois-ci, l’arrêté, plus tardif a été signé par Eric. Besson, le 20 janvier 2011. (Si les agriculteurs ne peuvent plus exploiter le sol, qu’au moins la banque profite du sous-sol. Le bon sens près de chez nous ?)


Les banques sont-elles vraiment les meilleurs « fournisseurs » de gaz naturel possibles en France ?

Réserves de pétrole US gigantesques et faillite des pays arabes producteurs de pétrole : voila le programme, avec un baril à 200 $
http://www.dailymotion.com/video/xh...

Le référendum de 2005 sur la traité constitutionnel européen a montré que ses décisions fondamentales n’étaient pas respectées, le traité de Lisbonne (copie conforme du TCE rejeté par 55% des Français) ayant été ratifié par le Parlement deux ans plus tard.

 

J’ajouterais qu’en démocratie, on ne peut pas cacher au peuple certains grands projets qui l’engagent sur la longue durée, comme celui du Grand Marché Transatlantique, savamment dissimulé aux yeux du plus grand nombre.

Jovanovic : Blythe Masters et la crise mondiale
pour couronner le tous je vous invite à lire le livre de Michel Ruch.
L’Empire attaque. Essai sur le système de domination américain.
 Il ne son pas à leur premier coup d’essais
http://www.syti.net/ArmesClimatiques.html

Ces « tempêtes » ont été suivies par un virage à 180 degrés de la politique du gouvernement de Lionel Jospin au sujet de la mondialisation et des OGM.


A partir de l’année 2000, la politique du gouvernement Jospin a changé, et une fracture avec l’opinion publique s’est développée.

La vérité est peut-être que le pays ayant été mis à genou par ces deux « tempêtes », la France a été vaincue et n’a pas eu d’autre solution qu’une discrète capitulation, à l’insu de la population qu’il était préférable de ne pas informer.

 

Avant les « tempêtes » :

Lionel Jospin réaffirme à plusieurs reprises la primauté du politique sur l’économique

La France parvient à influencer de manière décisive la position des autres pays de l’Union Européenne sur le dossier des OGM, contribuant à l’échec des négociations de l’OMC à Seattle.

Et surtout, en 1998, la France se retire des négociations de l’AMI (Accord Multilatéral sur l’Investissement), provoquant l’échec de ce projet-clé du processus de mondialisation.

Après les « tempêtes » :

Lionel Jospin déclare que ce n’est pas le rôle de l’état d’intervenir dans les affaires économiques privées, même en cas de licenciements massifs provoqués par les délocalisations d’entreprises.

Le gouvernement autorise les cultures d’OGM dans le cadre de la « recherche scientifique ». On a appris récemment que les cultures d’OGM sont aujourd’hui présentes dans plus de la moitié des départements français.

Le gouvernement émet un avis favorable sur le clonage humain « à des fins thérapeutiques ». Une décision du Conseil d’Etat en Juin 2001 a finalement annulé cette autorisation.

Les négociations de l’AMI n’ont pas repris, mais le gouvernement Jospin a accepté la modification de l’article 133 du traité d’Amsterdam, en vue de permettre à la Commission Européenne de négocier à la place des états les futurs accords multilatéraux de type AMI. Une reformulation de l’AMI est d’ailleurs en cours d’élaboration depuis 2 ans sous le nom de NTM. Si la modification de l’article 133 est adoptée, les états européens n’auront plus aucun moyen de s’opposer à de futurs accords de type AMI ou NTM.

A l’insu des médias et du public, le gouvernement Jospin préparait depuis début 2000 la privatisation d’EDF (la compagnie nationale d’électricité), afin d’offrir au secteur privé le marché de l’électricité. Les médias n’ont commencé à parler du projet qu’en Février 2002, pour préparer l’opinion, et sans dévoiler l’objectif final, en parlant seulement d’une privatisation partielle.

En saisissant le prétexte des attentats du 11 Septembre 2001, et à l’unisson avec les Etats-Unis, le gouvernement Jospin s’est empressé d’adopter des mesures sécuritaires contraires aux droits de l’homme et à la Constitution. Le gouvernement a également légalisé le gigantesque fichier policier « STIC » sur les citoyens, un fichier qui existait depuis 5 ans en toute illégalité.

A l’occasion de sa candidature aux élections présidentielles, Lionel Jospin a été très clair sur sa conversion à la mondialisation libérale : "Je suis socialiste d’inspiration, mais le projet que je propose au pays n’est pas un projet socialiste. Il est une synthèse de ce qui est nécessaire aujourd’hui, c’est-à-dire la modernité. Il faut épouser son temps".
La meilleure réponse à Jospin était alors venue de Jean-Pierre Chevènement :  "Je ne regarde pas vers une sorte de résignation à la mondialisation libérale sous prétexte que ce serait moderne."

 et la réponse de François ASSELINEAU – Président de l’UPR

Nos 7 remèdes prioritaires constituent à eux seuls le changement politique le plus puissant qui ait été présenté aux Français depuis 1958.

Les voici :

1. la sortie urgente de l’euro, dont les effets sont désastreux dans tous les domaines et dont la désintégration est inéluctable,

2. la réattribution à la Banque de France de son rôle normal de financement de l’État et des collectivités locales, sans quoi tout contrôle de l’endettement public est voué à l’échec (abrogation de l’article 25 de la loi n°73-7 du 3 janvier 1973),

3. la réappropriation par la France de son droit inaliénable à défendre elle-même ses propres intérêts à l’Organisation Mondiale du Commerce(OMC), sans laisser cette tâche, cruciale pour contrer les délocalisations, à la Commission européenne qui piétine nos intérêts vitaux,

4. le rétablissement effectif du contrôle des flux de capitaux, de marchandises, de services et de personnes, seule mesure de sauvegarde permettant de donner un coup d’arrêt à la débâcle économique et sociale en cours,

5. la renationalisation de notre politique étrangère, accompagnée d’une sortie de l’OTAN et du retrait de nos troupes engagées dans des guerres juridiquement illégales, moralement honteuses, et très meurtrières(comme en Afghanistan par exemple),

6. la sortie au plus vite de l’Union européenne car toutes les mesures précédentes, vitales pour redresser la France, sont toutes contraires aux traités européens. Cette sortie est parfaitement possible : l’article 50 du traité sur l’UE l’a prévue,

7. le lancement d’un grand programme de logements sociaux. Il sera financé par notre sortie de l’UE, qui nous fera économiser au moins 10 milliards d’euros par an, estimation minimale du coût net de l’Union européenne pour la France. Nous résoudrons ainsi les problèmes de logement des Français tout en procédant à une relance économique créatrice d’emplois.

Dans ce contas alarment delà délitescence de nos responsable politiques, il y a une réponse claire à avoir. Est que nous le voulons ?

 


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