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Commentaire de joletaxi

sur Probabilité d'accident nucléaire majeur : du calcul à la réalité...


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joletaxi 5 avril 2011 11:23

C’est curieux mais tout à coup je me sens moins en sécurité.

N’oublions pas que toute la « quincaillerie » du réchauffement climatique repose presque exclusivement sur des statistiques plus ou moins fumeuses.
Ainsi donc, les 27.000 morts du tsunami seraient dus à une erreur statistique ?
Car ,sans minimiser le danger de la situation de la centrale pour les populations locales,je vous signale que les morts, ceux que l’on enterre, ils le sont à cause d’’une mauvaise appréciation du risque naturel.
Faudra-t-il démolir tous nos barrages, qui deviennent vieux eux aussi, et dont l’entretien est paraît-il problématique.En 1975,un barrage a cédé suite à un séisme en Chine,à banqiao,faisant 25.000 morts directs, et 200.000 des suites de la mauvaise gestion de la crise.
Combien de morts si un barrage cédait sur le Rhône ?
A Anvers, à l’usine BASF,il y a un dépôt de 15.000 tonnes de souffre.Si demain cela prenait feu, il faudrait évacuer tout le bénélux,et on n’imagine pas les suites.
Vous citez Treemills,mais cela n’a pas fait de victimes, cela a été nettoyé, et cela se visite.
Tchernobyl,faut-il le ranger dans les accidents de la filière, ou dans le délitement d’un régime ?
Et tous les autres accidents ont été maîtrisés.
Et Fukujima n’est pas pour le moment un désastre planétaire.On travaille dans des conditions certes pénibles à remettre les refroidissements en fonction,et la radioactivité sur le site et dans les environs n’a rien d’alarmant.
Par contre, on pourrait, devrait s’interroger sur la nécessité de constituer des équipes spécialisées d’intervention, avec du matériel lourd et spécifique, capables d’intervenir partout dans le monde dans l’urgence.
Chose que l’on ne fait même pas dans les autres domaines, il n’y a qu’à voir les désastres à la moindre tempête.
Pour les incendies dans le Sud, on a mis sur pied de tels dispositifs,et depuis, on fait beaucoup mieux,il n’y a qu’à comparer avec le Portugal ou la Grèce.
Dans tous les domaines, le risque est là.La meilleure chose que nous puissions faire est de nous y préparer, de mettre en réserve des moyens souvent coûteux en hommes et matériels pour y faire face.Cela suppose une société en développement, qui a des richesses, le plus souvent à partir d’énergies primaires bon marché, et pas une société de disette en pleine récession.
Et on revient à la case départ.

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