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Accueil du site > Tribune Libre > Probabilité d’accident nucléaire majeur : du calcul à la (...)

Probabilité d’accident nucléaire majeur : du calcul à la réalité...

En prélude à la construction d'une centrale nucléaire diverses études sont réalisées en tenant compte des particularités du lieu et des études plus globales, portant sur les caractéristiques de la « machine » à mettre en œuvre, dissèquent les processus de fonctionnement, en sondent les limites, les failles potentielles...

Jusqu'à une « preuve du contraire » dont je ne pense pas qu'elle puisse nous être fournie on doit pouvoir penser qu'aucune centrale nucléaire n'a été construite sans une estimation poussée des dangers qu'elle peut présenter.

En principe on ne construira que si les diverses évaluations des risques se trouvent dans un domaine de valeurs pour lesquelles ces risques nous paraîtront avoir si peu de chances de s'exprimer qu'ils ne devraient jamais nous affecter.

Ne devraient... mais sur une feuille de calcul on ne sonde que l'épiderme des réalités possibles et seule l'expérience pourra nous dire quelle était l'épaisseur de cet épiderme.

Aujourd'hui dans le domaine du nucléaire il s'avère très mince : nous allons voir de combien.

Livrons-nous à une petite estimation de la situation réelle par rapport à ce qu'elle devrait être selon les experts... et surtout leurs calculs.

Ces experts nous disent à peu près ceci :

"Pour un réacteur nucléaire à eau pressurisée (REP) tels ceux exploités en Europe de l’Ouest, le risque de fusion du cœur est estimé à 5.10-5 par centrale et par an" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Débat_sur_l'énergie_nucléaire).

Soit une fois tous les 20 000 ans pour chaque réacteur.

Le raisonnement qui suit porte sur des valeurs approximatives à quelques pour cent près : cela ne remet pas en cause les résultats obtenus, qui ne sont que des évaluations.

Retenons cette valeur (une fois tous les 20 000 ans ) comme applicable à tous les réacteurs en service (une approximation donc), et utilisons cette liste "Liste des réacteurs nucléaires dans le monde" (http://futura24.voila.net/nucle/reacteur_monde_liste.htm) comme base d'un calcul estimatif.

Elle nous montre à peu près 435 réacteurs en activité qui ont fonctionné pour une durée cumulée d'environ 12 000 ans depuis 1963.

Nous avons constaté pour cette durée (et pour ce qui est connu) la fusion du cœur de 3 réacteurs et peut-être 4 :

Three Miles Island
Tchernobyl
Fukushima (et Fukushima ?).

Ramenons le nombre d'accidents au nombre de réacteurs (probabilité pour un réacteur) :

3 / 435 = 0.0068965 => 0.007
ou
4 / 435 = 0.009

La durée moyenne de fonctionnement de chaque réacteur a été de 12 000 / 435 = 27.58 ans.

Quel serait l'écart probable entre deux accidents de fusion du cœur pour un réacteur ?

27.58 / 0.007 = 3940 ans
ou
27.58 / 0.009 = 3064 ans.
 
Quel est le facteur de sous-estimation du risque ?

20 000 / 3940 = 5.07
ou
20 000 / 3064 = 6.52

Les probabilités ne peuvent nous mettre à l'abri d'un accident, elles sont le fruit d'extrapolations tirées de ce qui est connu et de ce que l'on suppose possible, et chaque jour la réalité apporte de bonnes raisons de les calculer de nouveau.

Pour en tirer des résultats qui devraient être mieux corrélés avec les réalités futures.

Mais aujourd'hui on peut raisonnablement penser que les centrales nucléaires sont approximativement 6 fois plus dangereuses que ce que les résultats de tous les calculs effectués avant ces accidents pouvaient nous laisser penser.

Dormons tranquilles : nous côtoyons peut-être des bombes à retardement à la mèche un peu courte, mais ce ne sont pas des insomnies qui résoudront cette question...

Après un sommeil réparateur demandons-nous quand même si ce niveau de risque est réellement acceptable...


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22 réactions à cet article    


  • easy easy 5 avril 2011 10:24

    J’apprécie ce papier qui évite la théâtralisation.

    L’argument de ce genre de calcul me semble spécieux. Hormis les éventuelles erreurs fondamentales qui auraient été commises en logique statistitique, je crois qu’il ne faut pas que nous, les quidams, nous confondions l’intérêt des actuaires à effectuer ce genre de calcul et le nôtre.

    Pour établir le risque de naufrage d’un paquebot, un actuaire va essentiellement considérer l’historique des paquebots précédents qui lui sont comparables et va ajouter quelques paramètres de sécurité spécifiques au bateau calculé (sa vétusté, sa modernité, ses trajets..).Et ce calcul ne servira qu’à établir le montant de la prime d’assurance.

    L’actuaire n’est pas un voyageur.



    Le voyageur veut bien qu’il y ait un risque puisqu’il sait très bien qu’il y a toujours eu des naufrages, mais il se moque que ce soit du 0,0007 ou du 0,3. Ce qu’il veut c’est que l’accident soit pour une autre fois, quand il ne sera pas à bord.


    Chaque fois que nous prenons la voiture, nous convenons d’accepter le risque d’accident et nous plaçons alors notre vie entre parenthèses, le temps de ce voyage. Une fois arrivés à bon port, ouf, nous respirons et nous nous détendons. Et ce sont ceux qui voyagent qui prennent le risque d’en mourir.

    Avec les centrales nucléaires, il n’y a pas de ouf, pas de détente et même ceux qui ne savent pas comment ça s’écrit peuvent en crever (sans aucune chance d’indemnisation). Et le comble c’est que ce sont les générations suivantes qui auront à subir les accidents, les radiations des déchets et les dépenses (d’amortissement d’emprunt ou de démantèlement)


    • piquecul 5 avril 2011 11:05

      Une chose est certaine et c’est qu’aucune machine conçue par l’homme n’est par essence ni éternelle ni totalement fiable. A ce jour nous sommes, en notre qualité d’humain, incapable de prévoir quelque évènement naturel majeur.
      La conclusion qui s’impose d’elle même pour des gens pragmatiques est donc : le jeux en vaut il la chandelle ?
      Des petits malins ont une partie de la réponse qui consiste à engranger des bénéfices et vogue la galère.
      Un détail d’importance qui leur est indifférent, c’est qu’ils ne veulent pas admettre qu’ils sont embarqués dans cette même galère. Personne ne pourra échapper aux problèmes nucléaires à plus ou moins long terme.
      Bienvenus à bord ! Ils seront aussi contaminés que le plus humble d’entre nous mais avec les poches pleines. Grand bien leur fasse.
        


      • joletaxi 5 avril 2011 11:23

        C’est curieux mais tout à coup je me sens moins en sécurité.

        N’oublions pas que toute la « quincaillerie » du réchauffement climatique repose presque exclusivement sur des statistiques plus ou moins fumeuses.
        Ainsi donc, les 27.000 morts du tsunami seraient dus à une erreur statistique ?
        Car ,sans minimiser le danger de la situation de la centrale pour les populations locales,je vous signale que les morts, ceux que l’on enterre, ils le sont à cause d’’une mauvaise appréciation du risque naturel.
        Faudra-t-il démolir tous nos barrages, qui deviennent vieux eux aussi, et dont l’entretien est paraît-il problématique.En 1975,un barrage a cédé suite à un séisme en Chine,à banqiao,faisant 25.000 morts directs, et 200.000 des suites de la mauvaise gestion de la crise.
        Combien de morts si un barrage cédait sur le Rhône ?
        A Anvers, à l’usine BASF,il y a un dépôt de 15.000 tonnes de souffre.Si demain cela prenait feu, il faudrait évacuer tout le bénélux,et on n’imagine pas les suites.
        Vous citez Treemills,mais cela n’a pas fait de victimes, cela a été nettoyé, et cela se visite.
        Tchernobyl,faut-il le ranger dans les accidents de la filière, ou dans le délitement d’un régime ?
        Et tous les autres accidents ont été maîtrisés.
        Et Fukujima n’est pas pour le moment un désastre planétaire.On travaille dans des conditions certes pénibles à remettre les refroidissements en fonction,et la radioactivité sur le site et dans les environs n’a rien d’alarmant.
        Par contre, on pourrait, devrait s’interroger sur la nécessité de constituer des équipes spécialisées d’intervention, avec du matériel lourd et spécifique, capables d’intervenir partout dans le monde dans l’urgence.
        Chose que l’on ne fait même pas dans les autres domaines, il n’y a qu’à voir les désastres à la moindre tempête.
        Pour les incendies dans le Sud, on a mis sur pied de tels dispositifs,et depuis, on fait beaucoup mieux,il n’y a qu’à comparer avec le Portugal ou la Grèce.
        Dans tous les domaines, le risque est là.La meilleure chose que nous puissions faire est de nous y préparer, de mettre en réserve des moyens souvent coûteux en hommes et matériels pour y faire face.Cela suppose une société en développement, qui a des richesses, le plus souvent à partir d’énergies primaires bon marché, et pas une société de disette en pleine récession.
        Et on revient à la case départ.

        • Fergus Fergus 5 avril 2011 11:33

          Bonjour, Jcm.

          Les risques sont à l’évidence sous-évalués. Il suffit pour s’en convaincre d’entendre les explications d’Anne Lauvergeon qui indique pour Fessenheim que la sécurité de la centrale a été basée sur le tremblement de terre de Bâle (1356) dont la puissance a été estimée à 6,2 sur l’échelle de RIchter par les experts français. La centrale de Fessenheim a donc été construite en tenant compte d’une marge de sécurité de 0,5 soit pour résister à un séisme de 6,7. Belle démonstration que... l’on marche sur la tête :

          1) Que se passerait-il si un séisme comme celui de Bâle se produisait non à quelques dizaines de kilomètres, mais aux environs immédiats de la centrale ?

          2) Qui peut avancer sérieusemnent qu’aucun séisme de magnitude supérieure ne frappera la région, à l’image de ce qui s’est passé au japon ? 

          2) Si les experts français ont avancé pour le séisme de Bâle le chiffre de 6,2, les experts germaniques parlent, quant à eux, de 6,9 soit une magnitude supérieure à la marge de sécurité évoquée par Anne Lauvergeon.

          Bref, nous sommes tous gravement menacés, et nos voisins avec. D’où l’impérative nécessité d’une remise à plat complète du dossier nucléaire.


          • Pyrathome Pire alien 5 avril 2011 12:43

            Mieux ! et si une CME gigantesque se produisait en grillant tous les circuits et communications, vous imaginez le désastre biblique ??
            ce serait l’apocalypse nucléaire, des dizaines de centrales plus refroidies........en France et ailleurs !


          • Pyrathome Pire alien 5 avril 2011 12:35

            Après un sommeil réparateur demandons-nous quand même si ce niveau de risque est réellement acceptable...

            Aussi minime qu’il puisse être, prendre un tel risque est TOTALEMENT IRRESPONSABLE !!
            Point besoin de calcul cynique pour prendre conscience que le nucléaire est dangereux sous toutes ses formes pour le fondement même de la vie, tout être doué de raison et d’intelligence ne le prendrait pas, même avec une (chance) sur des milliards.....
            Ceux qui nous ont IMPOSÉ cette horreur sont des fous et des apprentis sorcier, c’est aussi simple que cela !!! il serait grand temps de s’en rendre compte !!
            Il faut arrêter ces merdes au plus vite, voilà le véritable paradigme !!!!!!


            • b2ori b2ori 5 avril 2011 14:18

              Tout a fait d accord avec toi Pire alien, c’est une catastrophe l’énergie nucléaire c’est une bombe a retardement sous nos pieds il faut cesser sa avant plusieurs catastrophe identique a celle de fukushima qui pourrait malheureusement arrive dans un avenir proche ou le pique solaire repars a la hausse et donc les tremblements de terre augmentent...

              Pour se prémunir c’est sur que nous ne décidons pas de notre sorts si demain nous devons nous prendre un astéroïde nous ne pourrons pas échapper a notre destiné ainsi va la vie mais de la mourir a cause de ce que l homme a créée non merci je préféré me dire que si notre humanité disparait c’est du au cour d un cycle naturelle de ce que l’avenir nous réservés met pas être détruit par nos propre énergie c ’est complètement débile merde !

              C’est la que l’on voit nous sommes en 2011, nous nous prétendons évoluer mais moi je trouve que nous le somme pas du tout !

              Le jour ou nous le serons tous les gens sur cette terre vivrons heureux et pourrons manger a leurs faim et il n’y aura pas de guerre entre nous la race humaine !
              La je dirais oui nous sommes une espèces évolué !

              Aujourd’hui huit en 2011 quand je regarde tout ce qui se passe autour de nous je dirais que nous avons énormément de progrès a faire pour améliorer le sort de notre espèce...

              C’est vrai nos dirigeants sont aveuglé par l’argent et tout est corrompu au plus au niveau de l’échelle, il faut changer tout sa...

              Je ne sais si c’est possible car ceux qui nous dirige ont le pouvoir et malheureusement nous sommes des gens d’en ba et malgré nos discutions nos votes ceci mettra surement du temps a changer car apparemment ils auraient un plan diabolique pour notre humanité...

              Si ils étaient si évolué si responsable aujourd’hui on en serait pas la !

              La vérité est brutal mais aujourd’hui hui nous changeons de monde nous rentrons dans un monde avec beaucoup d’incertitudes mes amies...


              • slipenL’air 5 avril 2011 15:20

                Le nucléaire ne nous dit pas tout,mais quand-on comprend sa
                véritable nature il est souvent trop tard.

                le bureau du chef smiley


                • Francis, agnotologue JL 5 avril 2011 15:31

                  jcm,

                  vous plaisantez ?

                  Vous voulez nous faire croire que, si un réacteur explose tous les 20 000 ans, le temps moyen entre deux explosions d’un parc de 435 réacteurs sera de 3000 ans ?

                  C’est quoi ce calcul que vous nous présentez ? Je n’ai jamais rien vu de tel.

                  Vous dites : « Quel serait l’écart probable entre deux accidents de fusion du cœur pour un réacteur ? Zéro, monsieur, pour la bonne raison que s’il explose une fois, il n’explosera pas deux. Votre »démonstration" est un sophisme.




                  • jcm jcm 5 avril 2011 15:34

                    Vous avez dû lire en diagonale...


                  • Emmanuel Aguéra LeManu 5 avril 2011 15:51

                    A refaire, en incluant les facteurs ignorés lors des calculs :
                    - Les risques liés aux séisme,
                    - Les risques liés aux évolutions climatiques,
                    - Les risques liés la maintenance baclée,
                    - etc... etc...


                  • Francis, agnotologue JL 5 avril 2011 16:25

                    jcm,

                    en effet, j’ai lu trop vite, et j’ai tilté sur la phrase que j’ai citée.

                    Veuillez m’excuser.


                  • jcm jcm 5 avril 2011 19:35

                    @ JL

                    Lire trop vite, cela arrive à tout le monde, vous êtes bien sûr excusé !


                  • Alain-Goethe 5 avril 2011 19:54

                    Vous le faites  ?? 
                    Vous préviens c’est pas évident ..

                    faut 1 boule de mme SOLEIL, pas une guitare !!


                  • slipenL’air 5 avril 2011 15:54

                    Jean petit  : institut de protection de sécurité nucléaire (directeur adjoint)
                     le big boss ulta kool, hyper pro-nuk sympa

                    monsieur 0 mort = 1méga menteur

                    a voir


                    • Pyrathome Pire alien 5 avril 2011 18:22

                      méga menteur, c’est petit....disons tétra menteur patenté


                    • platon613 5 avril 2011 20:09

                      Regardez cela plutôt. C’est certainement plus utile... !

                      Japon / Tokyo : Trouvez ici le compteur Geiger en direct. Quels est le taux de la radioactivité à Tokyo ? Si vous ne faites plus confiance aux annonces officielles des autorités, vous pouvez maintenant voir les chiffres réels. Ici un compteur Geiger en direct de Tokyo.

                      www.news-26.com


                      • platon613 5 avril 2011 20:31

                        Regardez cela plutôt. C’est certainement plus utile... !

                        Japon / Tokyo : Trouvez ici le compteur Geiger en direct. Quels est le taux de la radioactivité à Tokyo ? Si vous ne faites plus confiance aux annonces officielles des autorités, vous pouvez maintenant voir les chiffres réels. Ici un compteur Geiger en direct de Tokyo.


                        • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 5 avril 2011 22:12

                          Oui, comme pu tout un risque existe... il est le même depuis 40 ans. De même vous risquez de vous faire écraser demain matin en sortant de chez vous, ou alors d’être victime d’ub attentat dans le RER, ou bien peut-être mourrez vous d’un cancer.


                          Tous les matins en vous levez, vous risquez de vous prendre une tuile sur la tête... c’est beau la vie non ?

                          • jcm jcm 6 avril 2011 19:32

                            Voilà bien une généralité pas très nouvelle et qui n’a pas grand sens...

                            Vous traverserez volontiers une rue calme, vous éviterez de traverser une artère à la circulation rapide et abondante (autoroute par exemple), pour la simple raison que vous aurez évalué le risque.

                            Dans un cas il est faible et acceptable, dans l’autre il est démesuré.


                          • eric uk 7 avril 2011 09:27

                            C’est meme pire que cela, les données de départ ne sont pas vraiment exactes. En effet, on a pas de données de probabilité pour les autres types de réacteurs que les REP. Or les reacteurs REP sont les plus compliqués qui existent, car ils mettent en eauvre deux circuits d’eau dont un pressurisé.

                            Ils ont donc une probabilité d’occurence d’un accident plus elevée que les reacteurs de constitution plus simple.

                            Ainsi utiliser les données pour les reacteur REP et les appliquer a l’ensemble des reacteurs n’est pas rigoureux, scientifiquement parlant.

                            De plus, les reacteurs EPR (c’est un type de reacteur REP) qu’on utilise en France ont un risque 5 fois plus faible que les REP « classiques » : 10 puissance -6, soit une fois tous les millions d’année (soit 5x20,000)

                            Admettons que les reacteurs de consitution plus simple (simple circuit d’eau et RMBK russes) aient une probabilité plus faible eux aussi. Disons que la probabilité moyenne, tout réacteur confondus soit comme celle d’un EPR d’aujourd’hui : 10 puissance -6, soit 1 occurence par million d’année.

                            D’autre part j’ai écrit un programme qui calcule la durée de fonctionnement cumulée des 435 reacteurs existatns : 13 246,16 ans a ce jour.
                            Soit une durée moyenne de 30,45 ans. (en utilisant la meme liste des centrales nucléaires dans le monde que l’article)

                            Alors les calculs deviennent :

                            1 possibilité sur 1,000,000 que le reacteur explose par an (0.0001%)

                            Il y a 435 reacteurs en fonctionnement. Cela fait une probabilité globale de : 435 * 0.0001% = 0.0435%
                            Sur l’ensemble des reacteurs, ona une blrobabilite de survenance d’un evenement de 0.0435%

                            Les centrales sont en fonctionnement depuis 30.45 ans en moyenne.
                            Donc la probabilité globale est de : 30.45*0.0435 = 1.32%

                            Cette probabilité de 0.00132 indique que la fiabilite d’une des 435
                            centrales a pu etre compropmise durant ces 30 dernieres années au taux
                            de 1.32 chances sur 100.
                            Logiquement on aurait pas du avoir une seule centrale qui defaille.


                            Or on constate 3 ou 4 defaillances, d’ou le calcul suivant :

                            3 / 0.01325 = 226
                            4 / 0.01325 = 302

                            Conclusion, on a en pratique 225 a 300 fois plus d’accidents que ce que les probabilités enoncees au départ indiquent.


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