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Commentaire de Ecométa

sur La fin d'un monde : 11/09/2001 – 11/03/2011


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Ecométa Ecométa 5 avril 2011 11:31

Est-il normal qu’une société développe exactement les mêmes travers que les individus qui la composent ? Si la réponse est oui... c’est qu’elle est un peu simpliste cette réponse et que notre raisonnement s’avère simplificateur au simplisme, car, à quoi sert alors le concept de société ?

La société se définit comme un ensemble d’êtres humains dans lequel l’individu vit de manière organisée et qui se caractérise par des institutions, des lois, des règles collectives : tout simplement sociétales ! Au plan d’une certaine intégrité intellectuelle, de l’entendement, la société c’est la « civilisation humaine qui est en marche » : ne sommes-nous pas censés, en toute logique, être plus intelligents lorsque nous sommes en société ?

L’individu, élément composant de la société, répond à des comportements, voire à des règles qui lui sont propres, particulières : « individuelles » ; quant à la société, phénomène émergent de la collectivité des individus, comme élément composé, elle doit avoir pareillement des règles en propre, tout aussi particulières : « sociétales » ! Des règles sociétales, qui, bien que différentes de celles individuelles, ne doivent en aucune façon être en contradiction ! Au plan de l’entendement, d’une bonne intelligence, en lieu et place de la crétinerie individualiste actuelle, il conviendrait que l’individu ne nie pas la société la société, de même, que la société ne nie pas l’individu !

Le problème de la société c’est lorsque quelques individus, voire un seul, d’une façon ou d’une autre, plus ou moins autoritaire, même insidieusement politico-démocratique, pseudo-démocratique, voire très autoritaire, dictatoriale et fascisante, lui mettent la main dessus : qu’en fait la démocratie, avec ses défauts et ses qualités propres, n’a plus droit au chapitre ! Ou lorsqu’une culture, telle celle de l’individualisme méthodologique, d’une société individualiste comme nous déqualifions si parfaitement nos modernes sociétés, pourtant véritable antinomie, règne en maître absolu !

Epiphénoménologique dans ses approches et paroxysmique dans ses applications, spécieux et fallacieux au plan du savoir, hypocrite, cupide et totalement irresponsable dans ses comportements ; ce monde moderne au modernisme... paroxysme de modernité et plus simple modernité : est « savamment » et « délibérément » malade !

Ne cherchez plus Docteur : c’est la tête ! Ce monde est tout simplement malade de sa raison, de sa logique, de son savoir et de sa culture : malade de sa logique dichotomique, de sa raison rationaliste, de son savoir exclusivement rationalo économico technoscientiste et de sa culture individualiste !

Visiblement une autre logique, une autre raison, un autre savoir et une autre culture : tout ceci s’impose ! Surtout que ceci soit un peu plus ouvert sur l’entendement entre les choses et non leur opposition dichotomique... sans nul doute vieille résurgence de l’antédiluvienne lutte entre le bien le mal... voire du plus récent manichéisme !

Moderne civilisation... on se croirait revenu au temps des sophistes et des cyniques que combattaient déjà Socrate, Platon et Aristote : plutôt fondamentalement archaïque cette civilisation ! 


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