Pour faire bonne mesure côté politique « libérale » (promotion Titanic que je vous invite vivement à lire sur le lien ci-dessous)
http://www.ifrap.org/ifrap-2007/ifrap-2007/pages_ena/Promotion-Titanic.htm#promotiontitanic
20 - Jean-François Cirelli : ENA, promotion Léonard de Vinci (1983-1985). Administrateur civil à la direction du Trésor du ministère de l’Economie et des Finances de 1985 à 1989, il fut conseiller économique à la Présidence de la République de 1997 à 2002, puis directeur adjoint au cabinet de Jean-Pierre Raffarin, en charge des questions économiques, industrielles et sociales, de 2002 à 2004.
Le 15 septembre 2004, Jean-François Cirelli prend la tête de GDF (Gaz de France) en remplacement de Pierre Gadonneix. On peut s’étonner que l’on ait choisi un membre du cabinet de Jean-Pierre Raffarin pour prendre la tête de GDF et que juste aprèson ait créé une « usine à gaz monumentale qui camoufle une dette d’une douzaine de milliards d’euros » comme l’écrit l’économiste Jean-Pierre Chevallier. « En effet, les charges de retraite de GDF vis-à-vis de ses salariés se montent à 2,571 milliards d’euros seulement alors qu’elles devraient être de 14,854 milliards d’euros comme le révèle le rapport annuel (comptes consolidés). »
« 12,253 milliards d’euros de dettes ont donc disparu du patrimoine de GDF grâce à la loi du 9 août 2004 ! Comme l’explique Jean-Pierre Chevallier, ces dettes »ont été reprises par ce que les Français appellent des organismes sociaux : des caisses de retraite, par l’intermédiaire de montages financier complexes difficilement compréhensibles". Les charges de retraite des salariés d’une entreprise s’analysent comme des dettes venant en diminution de ses capitaux propres qui sont affichés à 10,337 milliards d’euros pour GDF ; en réalité avec 12,253 milliards d’euros de charges de retraites, ils devraient être négatifs à hauteur de 1,876 milliards d’euros.
Avec des dettes à long terme de 4,793 milliards d’euros, la situation nette de GDF devrait donc être négative de 6,669 milliards. GDF est censé rembourser en 20 ans cette dette aux organismes sociaux mais utilise un artifice qui transforme cette dette en avance remboursable. La situation réelle est en fait savamment cachée aux investisseurs non avertis. Et le pire est que ces comptes non conformes aux règles ont été établis et contrôlés par les représentants de l’État qui sont chargés par ailleurs de vérifier la régularité des comptes des sociétés. GDF était considéré comme un service public et n’était donc pas obligé de publier ses comptes selon les règles que doivent respecter les sociétés. De ce fait l’exercice 2003 pouvait légitimement ne pas faire apparaître les charges de retraites du bilan. Mais étant côté en bourse depuis juillet 2005, GDF aurait dû présenter dans ces comptes 2004 ces charges de retraite.
Cependant, la loi du 9 août 2004 est venue fort opportunément soustraire de son patrimoine cette dette de 12 milliards d’euros (sur l’exercice 2004) qui n’a donc jamais figuré à son bilan." Énarques et arnaques semblent bien aller de pair... GDF : dette de 12 milliards d’euros
12/11 22:23 - nadouninette
je peux en parler de ce CE catastrophe qui a un effectif pléthorique, normal comme cela ils (...)
12/11 21:53 - nadouninette
Pourtant Fraçois Roussely savait rappeler à l’ordre lorsque les dépenses lui semblaient (...)
16/03 16:50 - dede
Bonjour, Je pense que vous devriez réviser vos sources avant d’écrire ce genre (...)
10/08 09:47 - FAUST
Quand vous dites un peu légèrement que vous ne payez pas les parachutes dorés des gouvernants (...)
10/08 09:39 - FAUST
Cher monsieur, il se trouve que je suis un syndicaliste, de la CGT et que je ne suis pas (...)
04/04 17:40 - dauphin
Mais d’où viennent les subventions ? sûrement de la poche du contribuable, comme toute (...)
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