• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > CE d’EDF/GDF : détournements au profit de la CGT et du (...)

CE d’EDF/GDF : détournements au profit de la CGT et du PCF

Nous savions que les retraites des employés de statut public d’EDF seraient payées par les cotisations des salariés du privé, nous devinions ce que les statistiques confirment : leur temps de travail hebdomadaire est le plus faible de la fonction publique et leur revenu moyen parmi les plus élevés. Ce que nous apprend aujourd’hui la justice, c’est que les CE d’EDF et de GDF constituent une machine de guerre pour financer discrètement le PCF et sa branche syndicale, la CGT.

Officiellement, 1 % de nos factures d’électricité et de gaz vont dans les poches de leurs CE respectifs, soit 7 % de la masse salariale d’EDF et 14 % de celle de GDF, (contre seulement 2,8 % à la RATP), environ 10 % de la rémunération brute annuelle des employés. Mais les consommateurs ne sont pas à 1 % de leur facture près... si ? Ce CE, le plus gros de France, fait travailler 6000 personnes (dont 3700 salariés en CDI) et dispose lui-même de son propre CE.

Malgré tout, les prestations de cette grosse entreprise sont médiocres : patrimoine mal entretenu, pas de crèche, pas de chèque-vacances... Alors que l’actif immobilier du CE est exceptionnel, son état de dégradation en fait baisser la valeur dans un marché qui flambe, c’est le comble de l’incompétence. Les restaurants d’entreprise sont hors de prix et peu satisfaisants. Mais il y a plus grave.

Les magistrats dressent le bilan d’une gestion défaillante avec des coûts de revient exorbitants et l’abus de CDD. Pas de doute, la fédération CGT-énergie n’est pas un bon employeur ! Surprenant de la part des plus virulents anti-patrons qui soient : sans doute pensent-ils que tous les employeurs se comportent aussi mal qu’eux-mêmes ! Pire, à l’incompétence manifeste des patrons du bastion CGT, il faut ajouter une forte suspicion de fraude.

Pour commencer, un tiers de cette manne finance le fonctionnement du CE. Il y a quelques années, le directeur de la CCAS, Jean-Claude Laroche, découvrait avec stupéfaction que le CE signait de nombreux contrats avec de petites entreprises opaques à prix d’or (parfois le double de la concurrence immédiate) pour des prestations parfois étranges, que les comptes étaient toujours certifiés avec de nombreuses réserves, que plusieurs centaines d’employés du CE étaient introuvables... Il évoque alors des "irrégularités lourdes" et des "dysfonctionnements" de gestion. Confirmés par la Cour des comptes. Laroche, lui, finit vite dans un placard, remplacé par une marionnette obéissante, Olivier Frachon. Les broyeuses tournent à plein régime fin 2003 et l’affaire est étouffée... jusqu’à ce que la Justice s’en saisisse (bien tardivement, semblerait-il).

En fait, ce CE aurait longtemps financé, selon les témoins, des permanents CGT ou PCF (au point que Bernard Thibault a fini comme témoin... frôlant la mise en examen pour utilisation d’emplois fictifs), une bonne partie de la fête de L’Huma et diverses activités syndicales et politiques. Anecdote significative, le CE fait acheter 77 000 CD du groupe de rock indépendant (extrême gauche zapatiste militante) Sergent Garcia en 2003 pour les faire distribuer avec L’Huma-hebdo, diffuser leur message politique engagé et faire grimper le groupe dans les ventes.

Autre moyen de financement occulte : plus du quart de ces recettes vont aux caisses mutuelles d’EDF, lourdement déficitaires (au point de frôler la cessation de paiement) et gérées... par la CGT qui avait pris l’habitude de ponctionner 23,5 % de frais de gestion !

On comprend mieux pourquoi l’extrême gauche défend avec tant d’ardeur le "service public" : c’est son trésor de guerre, fruit d’un pillage occulte bien protégé.


Moyenne des avis sur cet article :  4.01/5   (251 votes)




Réagissez à l'article

78 réactions à cet article    


  • Forest Ent Forest Ent 8 janvier 2007 11:59

    Il me semble que cette info a été publiée pour la première fois il y a environ 25 ans par de Closets dans son ouvrage « toujours plus ».

    L’étatisation conduit souvent à une petite prévarication. L’alternative libérale conduit souvent à une plus grande corruption. Cf. l’équivalent actuel dans les entreprises privées allemandes Siemens et VW.

    La vertu n’est pas issue du système politique. C’est l’inverse.

    Il est bon de dénoncer toute magouille.


    • levoisin (---.---.0.137) 8 janvier 2007 12:17

      Et confirmé dans son nouveau livre « Plus encore » qui dénonce le véritable détournement légal de fonds publics auxquels se livrent non seulement les patrons, mais aussi les politiques et les fonctionnaires.


    • Ad (---.---.186.46) 8 janvier 2007 16:57

      D’accord avec la conclusion : « Il est bon de dénoncer toute magouille »

      Par contre le coup du « Oui mais il y a pire dans le privé »... Sans entrer dans un débat à la « Qui est le plus fort entre l’hippopotame et le velociraptor », de mon point de vue il y a quand même une différence fondamentale entre VW et EDF :

      Si des salariés de VW lui font du tort, ça concerne au premier chef les actionnaires de VW, et ses salariés également puisque la compétitivité de l’entreprise peut s’en ressentir. Quand des salariés d’EDF détournent de l’argent, moi je suis personnellement impacté à travers ma facture d’électricité et tant que contribuable. Donc ça me fait un peu plus hurler, d’autant que ça contribue à priori à financer une organisation dont je désapprouve l’attitude d’opposition systématique.

      Et encore une fois : Il est bon de dénoncer toute magouille


    • Forest Ent Forest Ent 8 janvier 2007 17:19

      C’est vrai pour le cas de VW. Mais, je vous rassure, il y a des tas de corruptions privées dont l’effet est de piquer du fric au contribuable et de renforcer des corporations que je n’apprécie pas plus que vous n’aimez les syndicats. Je ne vais pas en faire la liste ici, mais j’imagine que mes articles précédents donnent un aperçu de mon idée sur le sujet.

      Plus généralement, les syndicats sont tout aussi nécessaires à l’entreprise que les dirigeants et les actionnaires. Il ne convient donc pas d’excuser leurs dérives, mais il faut relativiser.

      Le Medef se trompe en attaquant systématiquement les syndicats. Lors de la réforme Raffarin des retraites, la CFDT a joué le jeu, s’est bien fait avoir et en a pris plein la gueule. Donc c’est facile de dire que les syndicats ne sont pas constructifs, mais il faudrait aussi avoir un patronat constructif. Aujourd’hui, il est en telle position de force avec les délocalisations qu’il s’en moque complètement. Qu’il prenne garde. On ne détruit pas ainsi le dialogue social sans conséquences politiques. Ce n’est pas un hasard si la tension monte avec l’UMP.


    • ZEN zen 8 janvier 2007 18:27

      @ Forest E

      J’applaudis à deux mains (faute de pouvoir mettre 10 points...)


    • Vincent 9 janvier 2007 11:01

      Vous n’êtes pas impacter par la gestion des fond du CE, puisque c’est une obligation légale française. Le CE dispose de deux subventions distinctes :

      la subvention de fonctionnement, versée tous les ans et égale à 0,2 % de la masse salariale brute ; cela sert aux déplacements divers, photocopies, téléphone, abonement au différents magasines, à l’organiasation de réunions autres que des réunion légales qui elles sont remboursées par l’employeur.

      la contribution aux activités sociales et culturelles. Aucun taux n’est imposé par le Code du travail. Toutefois, les sommes attribuées au CE ne peuvent pas être inférieures au montant le plus élevé des dépenses sociales réalisées par l’entreprise au cours des 3 années précédant la prise en charge des œuvres sociales par le comité d’entreprise. Une fois fixé, le budget ne peut plus être révisé à la baisse par l’employeur.

      Voilà c’était quelques précisions légales


    • dauphin (---.---.243.240) 4 avril 2007 17:40

      Mais d’où viennent les subventions ? sûrement de la poche du contribuable, comme toute subvention !


    • simplet simplet 8 janvier 2007 12:10

      mouai bon venant d’un fondateur d’alternative libérale on ne pouvait attendre qu’un article partisant...

      le fond de l’article est interressant mais les allusions et généralités à 2 sous ne rendent pas l’article super crédible...

      ouhh le vilain sergent garcia... achetons plutôt du Vivendi universal music, leurs artistes sont bien plus politiquement correct...et tellement plus libérale attitude smiley)


      • Julot (---.---.218.176) 8 janvier 2007 12:29

        Au nom de quoi dois-je payer la CGT alors même que je ne suis pas adhérent ?

        Parce qu’elle mènerait un combat pour mes intérêts ? MAis je trouve moi qu’elle me dessert.

        Donc je paye pour être « défendu » malgré moi. Ca s’apelle du racket et dans les faits ce n’est pas autre chose que cela.

        Il est temps de réformer en profondeur le syndicalisme communiste, que le politiquement correct appel « partenaire sociaux ».

        Les syndicats ne sont pas mes partenaires. Je n’ai pas voté pour les élire et je ne voit pas ou est la démocratie la dedans.

        Marre de cette hypocrisie. CGT = Communisme. Ce n’est rien d’autre que cela.


        • Gasty Gasty 10 janvier 2007 09:29

          Sacré Julot.

          Où sont vos partenaires ?

          Citez-les je vous prie, pour qu’ils en meurent de rires !

          Merci d’avance.


        • FAUST FAUST 10 août 2007 09:39

          Cher monsieur, il se trouve que je suis un syndicaliste, de la CGT et que je ne suis pas encarté au parti communiste français. Je suis membre de la fédération métallurgiste. Je suis élu aux institutions représentatives du personnel et je puis vous assurer que nous ne recevons absolument aucune subvention directement versée par l’état. Concernant votre simpliste assimilation de la CGT au PCF, il est évident que vous êtes resté avec l’image des années Renault, alors que ce syndicat s’est transformé et qu’il constitue le fer de lance d’un mouvement de défense des salariés dans leurs droits fondamentaux. Il y a dans tout groupe et c’est d’autant plus vrai que le groupe est important, des éléments qui ne sont pas forcément sincères ou désinterressés. Les faits rapportés par l’article sont et seront traités par enquête et je ne conclue pas. Il y a bien d’autres C.E. en France, et certains sont manipulés non pas par les syndicats mais bien par les employeurs. Vous y voyez une possibilité de malversation équivalente au profit du fameux patron. J’ajoute que je ne suis pas « anti-patron », j’en admire même certains qui sont justes, honnêtes, remarquables chefs d’entreprise et solides défenseurs de l’emploi. Il faut être deux pour faire une bonne équipe : salariés et dirigeants. A nous syndicalistes de tenir nos engagements de défense des salariés, aux employeurs de garantir le respects des droits et de remplir leurs devoirs vis à vis de la république. Car combien touchent des subventions de l’état qui sont fort mal contrôlées ? Il s’agit de réflechir plus largement au problème de l’argent redistribué. Pas de mettre la loupe sur un problème quand il arrange bien une opinion et permet de la mettre en exergue. Merci d’éviter désormais des amalgames et généralités qui sont de matière à offenser ou énerver. Meilleures salutations.


        • lolo (---.---.147.214) 8 janvier 2007 12:44

          en fait c’est article est tout à fait mensonger. la réalité est que les magistrats financiers de la Cour des comptes ont achevé la version provisoire de leur rapport sur les finances de la caisse centrale d’activités sociales (CCAS) du personnel des industries électriques et gazières, essentiellement d’EDF et de GDF. Un document d’une centaine de pages a été transmis dès le 14 décembre 2006 à la présidente du CCAS, Evelyne Valentin, en lui demandant des réponses avant le 14 février.

          Ils ont pointé la gestion de l’établissement, qui consacre un tiers de ses recettes au fonctionnement. Ils relèvent l’existence de structures nombreuses et onéreuses, la dérive du coût de la restauration collective et la vétusté des centres de vacances et sur les modes de financements de la CCas hérité de la nationbalisation qui se fonde sur 1% su CA et non sur la masse salariale.

          par contre le document ne reprend aucun des principaux griefs formulés à l’égard de la gestion de ce comité d’entreprise, le plus important de France.

          Le rapport ne se prononce pas sur les soupçons de favoritisme dans l’attribution des marchés, d’éventuels emplois fictifs ou des subventions déguisées.

          Pour la CGT de l’énergie, la diffusion du rapport « au moment où le président de la République justifie la privatisation de Gaz de France » vise à « la remise en cause du statut du personnel des industries électriques et gazières ». Les dirigeants de la CCAS dénoncent, eux, « une campagne de dénigrement médiatique contre les conquêtes sociales des salariés ».


          • schroen (---.---.202.60) 8 janvier 2007 14:54

            Lolo t’es grillé !!!!! smiley

            On sait tous que tu travailles au CE d’EDF, d’ailleurs j’aime leur petit Village de Vacances a coté de la thalasso à Quiberon !!!!

            De toute manière on donne déjà plusieurs centaines de millions d’euros à ces alcooliques de syndicatiste ( une petite historiette personnel, ayant travaillé quelques week end au pays ou la vie est moins cher, j’appris à mon grand étonnement que mon salaire était fixé par « pourcentage de la guilde des ventes effectuées » hum en gros t’es pas payé le smic et t’as intéret a vendre comme un cochon pour l’avoir. Je suis allé à la maison des syndicat ou bon gars de la CGT apparemment débordé, vu les traces de verre sur son bureau, me renvoyant bruyemment vers l’inspection du travail !!!!!!!!) on ne va pas jouer les arpagon pour quelques centaines de millions d’euros.

            C’est du fascisme que de dire la vérité sur des syndicats d’extrême gauche pronant la dictature du prolétariat !!!!


          • Gasty Gasty 10 janvier 2007 09:40

            @schroen

            Si tu veux pas attraper le sida faut payer ton préservatif où bien passe au MEDEF, ils vont t’en fournir des lubrifiés.


          • arturh (---.---.119.98) 8 janvier 2007 13:47

            L’auteur de l’article : « ... Il évoque alors des »irrégularités lourdes« et des »dysfonctionnements« de gestion. Confirmés par la Cour des Comptes. Laroche, lui, finit vite dans un placard, remplacé par une marionnette obéissante, Olivier Frachon .... »

            Olivier Frachon une marionnette ? Olivier Franchon est le petit fils de Benoît Frachon, un des pires dirigeants staliniens du Parti Communiste Français à son apogée. Olivier Franchon ne peut pas être une marionnette obéissante. Il ne peut être au contraire qu’un des tireurs de ficelles du Parti Communiste chargé de la reprise en main musclée du système de financement du Parti Communiste par EDF GDF qui est un secret de polichinelle.


            • cambacérès cambacérès 14 février 2007 08:56

              NE NOUS FRACHONS PAS.....


            • maxim maxim 8 janvier 2007 13:56

              mais voyons, tout le monde sait bien que le PCf trouve les sources de son financement avec la vente du muguet du 14 juillet......


              • maxim maxim 8 janvier 2007 13:57

                erratum....j’ai voulu dire du 1er mai


              • cambacérès cambacérès 14 février 2007 08:57

                de toute façon, ils seraient capables d’en vendre le 11 novembre


              • Aurelien Veron 8 janvier 2007 14:38

                Un service public monopolistique finit souvent mal. Si l’usager ne paye pas le prix réel des prestations, il le fait indirectement en tant que contribuable (ou cotisant aux régimes de retraite...qui reprennent progressivement les droits des salariés du service public...qui, eux, n’ont que très peu cotisé), c’est moins douloureux sur le coup. Il n’a pas le choix entre différentes offres : aucune liberté de choix, aucune diversité mieux adaptée à ses besoins ou ses attentes.

                Il faut dire que ces monopoles ne connaissent pas la pression de la concurrence (amélioration du service rendu, multiplication des offres, baisse des tarifs, ouverture de partenariats ...), restent figés sur des modèles archaïques, se modernisent lentement (ou pas du tout) et traitent souvent leurs personnels d’une façon honteuse (la Poste est un fameux exemple d’exploitation d’un grand nombre de vacataires, d’absence de reconaissance des mérites de chacun ; bref, c’est la démotivation qui y règne pendant que les Français subissent la médiocrité du service général).

                Comparer ce protectionnisme de la médiocrité avec la vie de certains grands patrons est idiot. Les scandaleux parachutes dorés sont avant tout un problème de gouvernance : cela regarde les actionnaires. Je ne suis pas forcé de payer ces inepties, contrairement au service public.


              • (---.---.132.252) 8 janvier 2007 15:47

                « Syndicalisation obligatoire » !!! : Et encore une diminution de nos libertés ...

                Et si moi je ne veux pas être syndiqué !!

                Le soviet va me forcer ?!?


              • Ad (---.---.138.49) 9 janvier 2007 00:43

                Ah ça, on en parle souvent des trains anglais en matière de privatisation. Mais même si la déliquescence du réseau n’avait pas été bien entamée avant la privatisation, cela ne prouverait pas qu’il n’y avait pas moyen de faire mieux en procédant autrement.

                Les privatisations sont des opérations compliquées, il ne s’agit pas juste de vendre au plus offrant et d’encaisser un chèque. Il faut réguler le nouveau marché, il y a une multitude de manières de procéder.

                Juste pour dire un mot sur la Poste, c’est facile de faire ouvrir des bureaux privés en rase campagne : il suffit de faire des enchères inversées de subventions pour un niveau de couverture défini à l’avance.

                L’avantage au moins c’est qu’en faisant ça on sait le service qu’on a pour l’argent qu’on y met. Aujourd’hui il me semble qu’on injecte des sommes énormes, au niveau national sans avoir défini quelles sont les missions de service public ni les objectifs de performance qu’on attend en retour.

                Du coup on laisse le personnel de la Poste décider ce qui relève du service public ou pas, manifester contre la fermeture d’un bureau de poste déserté sans savoir si on n’aurait pas pu rendre bien plus de services aux usagers en transférant le personnel dans les bureaux alentour en sous effectif...

                Bref c’est le conservatisme absolu en agitant les trains anglais comme des épouvantails, et en se drapant dans le Service Public, dont chacun a sa propre perception, et qu’on mesure assez mal pour ne surtout pas rendre de compte aux usagers ni aux contribuables.


              • parkway (---.---.18.161) 9 janvier 2007 11:23

                a aurelien veron

                « Les scandaleux parachutes dorés sont avant tout un problème de gouvernance : cela regarde les actionnaires. »

                je ne suis pas d’accord. les « parachutes » sont payés sur les « bénéfices » de l’entreprises qui sont tirés aussi bien sur la vente de produits ou services et qui dépendent aussi de la qualité et de la quantité des employés.

                Quoique vous disiez, les travailleurs participent aussi aux bénéfices de l’entreprise et ils n’en reçoivent pas forcément la contre-partie. Alors quand un type reçoit 20 Millions d’euros, uniquement parce qu’il est le n°1 de la boîte, je sursaute !


              • FAUST FAUST 10 août 2007 09:47

                Quand vous dites un peu légèrement que vous ne payez pas les parachutes dorés des gouvernants privés, vous allez un peu vite en besogne. Ne sont-ce pas les sous du public qui ont remboursé la dette du Lyonnais avant d’en faire cadeau aux investisseurs du privé ? Quand vous remboursez avec votre caddy carrefour la sortie de piste du dirigeant de cette énorme chose à vendre, c’est bien votre argent. Quand vous payer vos quotisation chômage vous payez pour des salariés licencié au simple critère d’une variable d’ajustement « humaine » dans les entreprises dont les profits sont insuffisants au vue des actionaires. Trop simple, trop facile trop direct : le système est bien trop complexe pour se résumer à « le privé c’est une affaire privée et le public ce sont mes sous ». Au fait : quand on construit une bretelle d’autoroute pour permettre à une grosse compagnie américaine de s’implenter, avec de belles subvention et un crédit d’impôt, et que cette entreprise décide de s’en aller chez les low-cost trois ans plus tard, en laissant 2000 chômeurs et une autoroute pour des prunes, c’est qui l’imbécile qui a payé ? Merci de tenir compte de ces remarques ! Meilleures Salutations


              • Marie Pierre (---.---.1.111) 8 janvier 2007 14:13

                Article mensonger et diffamatoire. Accuser, dès le titre, un syndicat de détournement de fonds relève en effet de la diffamation.

                Vous mélangez allègrement CE et CGT. Vu votre appartenance au mouvement libéral, vous ne devez pas ignorer qu’un CE est composé d’élus de plusieurs syndicats, qui tous participent à la vie d’un CE, votent les finances et les actions à mener.


                • T.B. T.B. 8 janvier 2007 14:17

                  BREVES DE JUILLET 2006 (pour « appuyer » l’article)

                  LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL de la CGT, Bernard Thibault, a dû, hier, se rendre chez les enquêteurs de la brigade financière pour s’expliquer sur l’emploi d’une des anciennes assistantes de la Confédération.

                  Marie-Christine Beyleix, agent EDF, a-t-elle occupé un emploi fictif à la CGT ? Entre 1999 et 2002, cette mère de famille, mariée à un responsable régional de la Caisse centrale des activités sociales (CCAS) - le fameux comité d’entreprise d’EDF-GDF -, a en effet été la collaboratrice de Christian Delacherie, l’un des plus proches collaborateurs de Bernard Thibault.

                  À l’époque, Marie-Christine Beyleix, qui a fait valoir ses droits à la retraite d’EDF en 2003, après vingt ans de maison, archivait les informations économiques pour nourrir les discours du leader de la CGT. Pourtant, au cours de cette période, elle aurait dû travailler pour les loisirs des agents d’EDF-GDF. Elle avait été en effet détachée par l’entreprise publique au siège de la CCAS.

                  Depuis deux ans, deux officiers de la police judiciaire travaillent à temps complet sur les comptes du comité d’entreprise et de ses satellites tant les anomalies comptables sont légion dans les livres de la CCAS : des sous-traitants choisis pour leur proximité avec les mairies communistes de la banlieue nord de Paris, où la CGT facturait au prix fort leurs services, une dizaine d’emplois suspects, l’absence de contrôle, etc.

                  « L’affaire est quasiment bouclée, explique une source proche de l’enquête. Nous avons saisi le volume d’un bureau complet de documents. Mais au moment des perquisitions, beaucoup de dossiers avaient disparu, notamment au service du personnel. Des salariés nous ont expliqué que les broyeuses avaient fonctionné à plein avant notre arrivée. » Le juge voulait que Bernard Thibault justifie les conditions de l’emploi de Marie-Christine Beyleix auprès des enquêteurs. L’intéressé a précisé qu’il s’agissait « d’une collaboratrice qui venait ponctuellement, au service d’un conseiller, dans la confédération mais elle n’a jamais été (ma) secrétaire ».

                  Le magistrat considérera-t-il qu’il s’agit d’une perversion du modèle social à la française et de la faiblesse de ses syndicats obligés de trouver des pis-aller pour subsister ? Ou y verra-t-il au contraire l’arbre qui cache la forêt des relations troubles entre les entreprises publiques, la CGT et le Parti communiste ?

                  http://209.85.135.104/search?q=cache:zhdQrjD96h4J:www.conscience-politique.org/2006/2006brevesjuillet.htm+Comit%C3%A9+d%27Entreprise+EDF+LOGEMENT&hl=fr&gl=fr&ct=clnk&cd=8

                  (Commentaire posté sur AV la semaine dernière ou plus.)


                  • T.B. T.B. 8 janvier 2007 14:42

                    Le 14 Octobre 2005

                    Le comité d’entreprise d’EDF à nouveau sur la sellette

                    Le « relevé de constatations provisoires » de la Cour des comptes relatif à la fameuse Caisse centrale des activités sociales (CCAS) d’Electricité de France, administrée par la CGT, revient sur certaines anomalies de gestion déjà bien connues : attribution de 100 000 euros par an à la Fête de L’Humanité, subventions aux intermittents cégétistes du spectacle, paiement d’un reportage sur le 47e congrès de la CGT, coût anormalement élevé des cantines gérées par ses soins, fournisseurs choisis sans appels d’offres...

                    http://www.polemia.com/contenu.php?cat_id=37&iddoc=1095


                  • lyago2003 (---.---.17.13) 8 janvier 2007 14:29

                    Bonjour, Et que dire alors des 1% Part de la délinquance économique et financière sur l’ensemble des délits sanctionnés en France ? C’est peu, le ministère de la Justice en convient.

                    Le nombre annuel de condamnations (environ 4000) reste stable depuis 10 ans. Elles sanctionnent principalement les infractions fiscales (48%) et les manquements à la législation sur les sociétés (43%). Principaux enseignements du rapport : la délinquance économique et financière est particulièrement complexe : il s’écoule en moyenne quatre ans entre la commission des faits et leurs condamnation, contre 9 mois pour les autres délits. Elle est aussi changeante : les abus de bien sociaux ont ainsi progressé de 41% entre 1990 et 1999, tandis que les dossiers de corruption ont plus que doublé.

                    Au mois d’avril, un sixième rapport de la mission parlementaire sur la lutte contre le blanchiment en Europe sonnait l’alarme sur les carences de la France. En aval de la prévention, les députés dressaient un bilan mitigé de l’action judiciaire et policière. Parmis d’autres écueils, le faible nombre de dossiers transmis par le service de renseignements financiers au parquet. En 2001, ce service a reçu 3 761 dossiers, dont 226 seulement ont été transmis au parquet. Mais seules 14 informations judiciaires ont été ouvertes.

                    Les peines prononcées sont en revanches plus sévères que dans les cas de délinquance classique. Les peines d’amende sont en moyenne de 16 654 euros, contre 380 euros pour les affaires de vol et recel. Et si des peines de prison sont dans 78,5% des cas prononcées, seules un tiers comportent une partie de prison ferme, dont la durée moyenne est inférieure à un an. LExpansion.com

                    La corruption gangrène hélas toutes nos institutions.


                    • Aurelien Veron 8 janvier 2007 14:40

                      Cela n’a aucun rapport avec le sujet, je vous invite à rédiger un article sur la délinquance économique.


                    • T.B. T.B. 8 janvier 2007 15:14

                      Pour faire bonne mesure côté politique « libérale » (promotion Titanic que je vous invite vivement à lire sur le lien ci-dessous)

                      http://www.ifrap.org/ifrap-2007/ifrap-2007/pages_ena/Promotion-Titanic.htm#promotiontitanic

                      20 - Jean-François Cirelli : ENA, promotion Léonard de Vinci (1983-1985). Administrateur civil à la direction du Trésor du ministère de l’Economie et des Finances de 1985 à 1989, il fut conseiller économique à la Présidence de la République de 1997 à 2002, puis directeur adjoint au cabinet de Jean-Pierre Raffarin, en charge des questions économiques, industrielles et sociales, de 2002 à 2004.

                      Le 15 septembre 2004, Jean-François Cirelli prend la tête de GDF (Gaz de France) en remplacement de Pierre Gadonneix. On peut s’étonner que l’on ait choisi un membre du cabinet de Jean-Pierre Raffarin pour prendre la tête de GDF et que juste aprèson ait créé une « usine à gaz monumentale qui camoufle une dette d’une douzaine de milliards d’euros » comme l’écrit l’économiste Jean-Pierre Chevallier. « En effet, les charges de retraite de GDF vis-à-vis de ses salariés se montent à 2,571 milliards d’euros seulement alors qu’elles devraient être de 14,854 milliards d’euros comme le révèle le rapport annuel (comptes consolidés). »

                      « 12,253 milliards d’euros de dettes ont donc disparu du patrimoine de GDF grâce à la loi du 9 août 2004 ! Comme l’explique Jean-Pierre Chevallier, ces dettes »ont été reprises par ce que les Français appellent des organismes sociaux : des caisses de retraite, par l’intermédiaire de montages financier complexes difficilement compréhensibles". Les charges de retraite des salariés d’une entreprise s’analysent comme des dettes venant en diminution de ses capitaux propres qui sont affichés à 10,337 milliards d’euros pour GDF ; en réalité avec 12,253 milliards d’euros de charges de retraites, ils devraient être négatifs à hauteur de 1,876 milliards d’euros.

                      Avec des dettes à long terme de 4,793 milliards d’euros, la situation nette de GDF devrait donc être négative de 6,669 milliards. GDF est censé rembourser en 20 ans cette dette aux organismes sociaux mais utilise un artifice qui transforme cette dette en avance remboursable. La situation réelle est en fait savamment cachée aux investisseurs non avertis. Et le pire est que ces comptes non conformes aux règles ont été établis et contrôlés par les représentants de l’État qui sont chargés par ailleurs de vérifier la régularité des comptes des sociétés. GDF était considéré comme un service public et n’était donc pas obligé de publier ses comptes selon les règles que doivent respecter les sociétés. De ce fait l’exercice 2003 pouvait légitimement ne pas faire apparaître les charges de retraites du bilan. Mais étant côté en bourse depuis juillet 2005, GDF aurait dû présenter dans ces comptes 2004 ces charges de retraite.

                      Cependant, la loi du 9 août 2004 est venue fort opportunément soustraire de son patrimoine cette dette de 12 milliards d’euros (sur l’exercice 2004) qui n’a donc jamais figuré à son bilan." Énarques et arnaques semblent bien aller de pair... GDF : dette de 12 milliards d’euros


                    • T.B. T.B. 8 janvier 2007 15:15

                      SUITE

                      21 - Louis Gallois : ENA, promotion Charles de Gaulle (1970-1972). Administrateur civil. Il est à la tête de la SNCF depuis 1996. La SNCF a été longtemps une des gloires françaises ; haut lieu de la Résistance pendant la deuxième guerre mondiale, la SNCF sous la houlette du grand ingénieur que fut Louis Armand devint l’un des réseaux les plus performants tant que la ponctualité légendaire des trains que par les grandes percées technologiques associées au développement de la traction électrique ( thyristors de puissance, etc.) qui remplaça les locomotives à vapeur et une grande partie des machines diesel électrique. A l’époque d’Armand, le siège central occupait une centaine de personnes.

                      Aujourd’hui la SNCF n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle détient le record des grèves avec par salarié environ 18 fois plus de jours de grève que dans l’industrie privée et six fois plus que dans la moyenne de la fonction publique. Simultanément elle tient le ruban rouge de la sous-productivité avec un nombre de voyageurs transportés par agent (ou de kilomètre-voyageur par agent) le plus faible de tous les réseaux occidentaux. Il s’y associe un déficit considérable puisque moins de la moitié des dépenses sont couvertes par les recettes commerciales (billets, fret) , les 10 milliards restants étant couverts par les budgets publics sous des prétextes divers. Et la société devient célèbre par ses retards.

                      Y a-t-il un lien entre grèves et productivité ? Cette dernière provient essentiellement non du personnel roulant mais du personnel administratif ; 10.000 personnes au siège contre 2.500 à la Deutsche Bahn Allemande. Ecrasés sous la bureaucratie, les personnels productifs sont devenus des numéros dont les revendications souvent légitimes sont ignorées ou traités par une machine.

                      Louis Gallois, promotion ENA 1972 a pris la direction de la SNCF en 1996. Il a été rejoint en 1997 par Guillaume Pepy, ENA 1984, membre du Conseil d’État et ancien directeur de cabinet de Martine Aubry, ministre du travail. Que vient faire le Conseil d’Etat dans la traction ferroviaire ? L’un et l’autre sont habiles à naviguer dans la caste dirigeante car ils ont su demeurer au pouvoir malgré les résultats catastrophiques rappelés ci-dessus. Augmentant le personnel employé sous le régime socialiste, le réduisant du bout des doigts depuis 2002, le personnel total employé a peu varié sous leur règne. Quand la SNCF aura-t-elle de vrais patrons qui rendent au personnel de notre société nationale le fierté d’une grande tradition et, avec elle, le goût de la performance ? Et la préparer à l’ouverture à la concurrence qui, compte tenu de l’immobilisme de Gallois et de Pepy, va être terrible ? Décorations :
                      - Louis Gallois : Chevalier de la Légion d’honneur et officier de l’ordre national du Mérite
                      - Guillaume Pepy : Chevalier de la Légion d’honneur


                    • T.B. T.B. 8 janvier 2007 15:19

                      Et pour finir sur EDF :

                      24 - François Roussely : ENA, promotion Pierre Mendès-France (1976-1978). Il devient auditeur en 1978 puis conseiller référendaire à la Cour des comptes en 1982. François Roussely, ancien directeur de cabinet de Pierre Joxe et ancien directeur de la police, fut à la tête d’EDF pendant 6 ans : de 1998 à 2004.

                      Sa mauvaise gestion provient du fait qu’il s’est lancé dans de nombreux investissements hasardeux à l’étranger. Un électricien concurrent n’hésitera d’ailleurs pas à dire : « Il était boulimique et n’hésitait pas à surpayer. Sur bien des dossiers nous avions calculé un prix garantissant un retour sur investissement. Il n’a jamais hésité à aller bien au-delà ». Son but était le développement international d’EDF en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie et en Amérique latine. En Italie, la participation minoritaire dans Montedison a coûté plus de 7 milliards d’euros en six ans.En Allemagne, EnBW affiche une perte de 1,1 milliard d’euros. Quant à l’entreprise Brésil Light, elle est dans une situation plus que délicate avec une perte de près de 1 milliard d’euros.

                      Tous ces investissements catastrophiques ont été réalisés par des emprunts sous la tutelle du ministère des Finances qui couvrait ces opérations en contentant avec l’argent du contribuable français l’appétit de M. Roussely. Indépendamment de ces mauvais investissements, l’endettement net d’EDF est passé en seulement deux ans, sous la gestion de François Roussely, de 17,6 milliards d’euros en 2000 à 25,8 milliards d’euros en 2002. Comme le rappelle un article de Challenges (n°231 septembre 2004), « depuis huit ans, le ratio de l’excédent brut d’exploitation (ou Ebitda) sur le chiffres d’affaires a régulièrement diminué à EDF, traduisant une baisse régulière de rentabilité. Comparé à ses concurrents européens et malgré sa taille, le groupe français est en queue de peloton en termes de performances financières ».

                      EDF : 25,8 milliards d’euros d’endettement Décorations : Officier de la Légion d’honneur, de l’ordre national du Mérite et des Arts et des Lettres.


                    • ZEN zen 8 janvier 2007 18:35

                      T.B., c’est T.B. (Trés bien- vieux réflexe de prof.)Bon rappel des faits...qui parlent d’eux-mêmes.


                    • (---.---.229.236) 8 janvier 2007 18:40

                      Zen est prof ?? Prof de quoi ? Pétanque ? smiley

                      Sinon, effectivement, il faut privatiser.


                    • gem (---.---.117.250) 10 janvier 2007 18:06

                      zen est assez cool et poli (et assez peu exposé ) pour se présenter lui-même, il suffit de cliquer sur l’image


                    • nadouninette 12 novembre 2011 21:53

                      Pourtant Fraçois Roussely savait rappeler à l’ordre lorsque les dépenses lui semblaient improtantes ! mais pas grave lui on le décore pour avoir agravé le déficit d’EDF !! quoique en additionnant tout ce que la CGT détourne dans les caisses du CE, j’ai vu beaucoup de choses concernant la ccas de mes propres yeux, c’est tout simplement immonde


                    • SERGE (---.---.167.118) 8 janvier 2007 14:53

                      Pour la CGT, EDF, la SNCF ou d’autres fromages du même genre, c’est le SERVICE PUBLIC et pour les usagers-contribuables c’est le SEVICE PUBLIC, surtout les jours de grèves des transports par exemple.


                      • Reinette (---.---.113.92) 8 janvier 2007 15:08

                        Mr Aurélien Veron, ou vous faites de la propagande (assez mal) ou vous êtes ignorant (à votre âge c’est dommage) !

                        CGT ne veut pas dire PC !

                        Hier, dimanche 7/12, sur France 2 dans l’émission Faites entrer l’accusé, l’affaire dite « la tuerie d’Auriol » en juillet 1981 : on apprend que 3 des inculpés dans cette affaire, étaient postiers CGT et membres du SAC !

                        ...Didier Campana, un motard ayant fait quelques études de psychologie, Jean-François Massoni et Ange Poletti sont trois postiers syndiqués à la CGT... (Wikipédia)

                        Rappel :

                        Le SAC (Service d’action civique) a été de 1960 à 1981 une association loi 1901 au service du général De Gaulle, puis de ses successeurs gaullistes (le RPR).

                        le SAC recrute parmi les militants gaullistes mais aussi dans le milieu.

                        Parmi ses fondateurs, on trouve Charles Pasqua mais aussi son ami Étienne Leandri, ancien collaborateur notoire (il a porté l’uniforme de la Gestapo) reconverti dans le trafic de drogue et protégé par la CIA pour ses activités anti-communistes.

                        Beaucoup de voyous de l’époque se sont promenés avec une carte du SAC, tels Jo Attia ou Christian David (dit « Le Beau Serge »), certains éléments de la pègre avaient choisi en 1940/44 la Résistance, voire été déportés ce qui avait créé des liens.


                        • parkway (---.---.18.161) 9 janvier 2007 11:39

                          a reinette,

                          « Didier Campana, Jean-François Massoni et Ange Poletti, Charles Pasqua, Étienne Leandri,Jo Attia »

                          Tout ça, ce sont des gens du SUD à mettre dans le même SAC ?(lol !)


                        • gem (---.---.117.250) 10 janvier 2007 18:20

                          brave reinette, toujours aussi comique ! (pourtant c’est vert une reinette, pas rouge, enfin...)

                          je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais vous êtes en train de dire que la CGT ET le PC étaient/sont pourris (en 1981, la CGT était très officiellement un organe communiste, dont le secrétiare général étaient automatiquement membre du bureau politique du PCF).

                          A droite, il était assez classique de reprocher à De Gaulle / mouvements gaullistes / certains gaullistes de trop flirter avec les communistes (certains allant jusqu’à voir De Gaulle comme une « taupe » de Staline !).

                          Si on me demande mon avis, je dirais que ça ne me surprend pas que des truants prennent des cartes à la CGT, au SAC, et plus généralement dans tous les clubs possibles et imaginables qui peuvent leur fournir une occasion de truander. Et que ça ne permet pas d’en déduire que tous ces groupes ne sont QUE des repères de truands, qui ne cherchent qu’à truander !

                          De toute façon tout cela est hors sujet !


                        • chimel56 (---.---.238.94) 8 janvier 2007 15:09

                          Vous êtes tous rien que des jaloux, na ! Imaginez un instant que toutes les entreprises françaises s’amusent à élever leur politique sociale au niveau d’EDF-GDF...C’est à dire vers le haut !...Au lieu de bourrer les poches des gros actionnaires, on décide d’augmenter le niveau social des employés, ça c’est une idée quelle est bonne !!! Mais faut pas rêver, on vit dans une société libérale avec tout ce que celà comporte de dérives en tout genre. On accepte par exemple les salaires faramineux des patrons du CAC40 et leurs scandaleuses Stock Options ; mais on tolère mal que des enfants d’employés profitent des colonies de vacances d’un comité d’entreprise. C’est à pleurer. On tape sur la CGT parcequ’elle représente le diable pour ceux qui n’aiment pas les communistes, je ne suis ni cégétiste ni communiste, mais on garde une petite larme pour les pôvres actionnaires qui n’arrivent pas à spéculer comme ils le souhaiteraient...avec force bénéfice ! Le débat reste décidément bien bas. Essayez de tirer vers le haut...Le sage montre la Lune et le sot regarde le doigt. Kénavo !


                          • Aurelien Veron 8 janvier 2007 15:33

                            Visiblement, la qualité des prestations du CE d’EDF est plus que moyenne. Je ne crois pas qu’ils en aient pour leur argent.

                            Je suis certain que si on leur proposait de troquer les prestations de leur CE contre 10 % de leur salaire annuel, ils auraient vite fait de choisir la seconde solution !


                          • caramico (---.---.211.31) 8 janvier 2007 19:03

                            Surtout les gros salaires, en opposition totale avec la notion de répartition.

                            Vous avez la même chose à Air France où les pilotes veulent en avoir pour leur 1%, et accessoirement ne pas envoyer leurs gosses fréquenter ceux des « pauvres ».


                          • Gasty Gasty 10 janvier 2007 09:58

                            Je dirais que la qualité du débat est plus que moyenne, les commentaires sont pitoyables, vous avez un public de beaufs pour acclamer votre article.

                            Désolé ! smiley


                          • Mathieu (---.---.228.253) 8 janvier 2007 15:21

                            Le porte parole d’alternative libérale qui parle du PCF et de la CGT : une opinion de la droite réactionnaire... fallait pas s’attendre à une analyse fine sur l’affaire, la loudeur de la propagande habituelle suffit !


                            • Aurelien Veron 8 janvier 2007 15:29

                              Lorsque le Monde et d’autres médias évoquent cette affaire avec les mêmes détails, personne ne les accuse de se comporter en « réactionnaires de droite ». La réalité concernant la CGT et le PCF est triste, c’est tout.

                              Tous les syndicats ne sont pas aussi corrompus heureusement. Et je me bats pour que SUD ait autant le droit de représenter les salariés que la CGT (la fameuse présomption irrefragable de représentativité du décret de 1966), même si je ne partage pas (mais alors pas du tout) leurs valeurs.


                            • pouet pouet (---.---.80.73) 8 janvier 2007 16:26

                              en l’occurence l’article du Monde de dimanche lunid ( visible sur internet pendant 7 jours)dit tout à fait le contraire quelques defaults de gestions ( cantines, prestations....) mais surtout pas de magouilles comme le laisse entendre l’article publié ici. Or il se trouve que les prestations globales du CCAS en font le meilleur des CE. pour les sous entendus de l’article pub pour le disque de sergent garcia franchement y a pas de quoi tué le chien... on a besoin de faire une demonstration alors on tord la réalité. cet article est mensonger à dessein.


                            • Jaï (---.---.36.50) 8 janvier 2007 16:04

                              Il n’y a rien de nouveau tout le monde sait que partout ou se trouve la CGT c’est le pillage des ressources des société publique, quand ce n’est pas concrètement le vol en bande organisées comme on l’a vu pendant le conflit de la SNCM. Audelà du sur-effectif dans cette compagnie, les usagers se plaignaient du mauvais aceuille ainsi que de la saleté des lieux, le royaume de la glande en somme pour des salaires juteux, exemple type de gestion communiste mais peu importe il y a la société civile pour renflouer les caisses avec la complicité de l’état.


                              • Le péripate Le péripate 8 janvier 2007 17:09

                                Je ne connais pas tous les détails concernant EDF. Pour une autre maison que je connais bien, il s’agit de France 3, ce que l’on peut dire c’est que tous les syndicats fonctionnent sur les budgets CE. D’où leurs désintérêts pour avoir de nouveau adhérents. Ce système fonctionne à la plus grande satisfaction de tout le monde, y compris bien sur la direction. Ce n’est que lorsque la base remue dans les brancards que les syndicats se réveille. C’est mêm devenu une caractéristique du mouvement social en France. La plupart du temps, le syndicat court après sa base. A remarquer que dans ce système la CGT est la moins pire.

                                Le Peripate.


                                • Grou (---.---.39.55) 8 janvier 2007 18:21

                                  « la pression de la concurrence (amélioration du service rendu, multiplication des offres, baisse des tarifs, ouverture de partenariats ...) »

                                  Votre vision de la libre concurrence est tellement simpliste et niaise. On a l’impression que vous vivez dans un conte de fées.

                                  Juste un exemple : les opérateurs de telephonie mobile (pourtant la pression de la concurrence était énorme) qui se sont entendus sur les tarifs.

                                  Et puis tiens, un autre : les fournisseurs d’accès à l’ADSL qui ont une qualité de service proche de zéro parce que seul compte le captage de nouveaux clients.

                                  Ayez un peu l’esprit critique.


                                  • Nicolas (---.---.38.148) 8 janvier 2007 23:57

                                    L’adsl en france est bien meilleur que partout en Europe, au niveau du prix, de l’offre et du debit. Et ce parce que la concurrence a bien marché (Free a joué les troubles fêtes et les autres ont du suivre)

                                    La qualité de service n’est pas proche de 0. Ce n’est pas parce que certains ont des problèmes que tout le monde en a ! Au contraire, on entend plutot ceux qui ont des problemes !

                                    Et sans la concurrence qui a été imposée de force, on en serait toujours a l’ADSL par France Télécom juste à Noisy et dans 2 autres villes tests, a plus de 100€ par mois pour un debit limité.


                                  • parkway (---.---.18.161) 9 janvier 2007 11:42

                                    belle intervention de ludovic charpentier !


                                  • Christophe (---.---.58.18) 9 janvier 2007 19:26

                                    communisme... privatisé

                                    Rien que pour cette expression, Ludovic touche juste. A l’inverse des idées reçues, même si je ne suis pas d’accord avec l’approche communiste de Marx, il n’en reste pas moins que son approche est libérale ; seulement elle s’applique au libéralisme sociologique, relégant l’économie au second plan et la disparition de l’influence du politique sur la vie sociale.

                                    Cela nécessiterait un petit billet, mais si nous opposons les terminologies relatives à la société et à l’économie, il semble bien que les thèses soient similaires mais inversées. smiley


                                  • dionysos (---.---.232.178) 8 janvier 2007 19:13

                                    Au moins, pour Micosoft, on peut facilement s’échapper (linux), pour EDF, c’est très difficile


                                    • Rage Rage 8 janvier 2007 20:37

                                      Bonsoir,

                                      Votre article est intéressant, mais fallait-il encore le rappeller ?

                                      F.de Closets, déjà il y a 25 ans le disait. Et il le disait encore dans son livre « Encore plus » avec une complexification du système afin de rendre impénétrable les magouilles et autres fraudes auxquelles s’attèlent des agents zélés qui y passent leurs journées et sont payés pour cela !

                                      Mais que dire du reste !
                                      - D’une part, dans le privé, les mêmes magouilles verreuses agissent pour financer directement la piscine du PDG ou bien pour financer des instituts de sondage (IPSOS@MEDEF) à la solde de la caste gouvernante de droite.
                                      - D’autre part, ne vous êtes vous jamais posé la question suivant laquelle, vu que tout le monde connaît cette gabegie, pourquoi tout cela ne volle t’il pas en éclats ?

                                      La réponse est pourtant simple, et comme TB le démontre avec une limpidité de cristal, tout notre caste dirigeante mouille dans les mêmes eaux troubles de copinages et truandages entre amis. La droite ne condamne pas EDF de front car elle sait qu’elle est au moins aussi pire dans ses méthodes de financement. Alors elle se donne pour but et objectif détourné de fusiller EDF et GDF de l’intérieur en plaçant de nouveaux cadres pour éclater les groupes, pour diluer le bloc « CGT ». La même opération est prévue pour GDF, et au final pour le dur de dur à la SNCF si la droite repasse.

                                      Et si c’est la gauche, même combat pour dénoncer chez le voisin ce que l’on fait à la perfection à la maison. Emplois fictifs, morts qui votent, marchés HLM truqués, détournements multiples et variés, privatisations avantageuses sous réserve de chèque de soutien à l’UMP : voilà ce que « coursera la gauche » afin de rendre la pareil à l’UMP une fois revenue au pouvoir.

                                      Mais au final, rien, absolument rien ne change. Les abus perdurent et sont cautionnés par des générations d’énarques qui se partagent le gateau, prêts à vendre leur âme et leurs famille pour assurer encore un peu plus de pouvoir dans une république bananière qui, n’ayant rien à envier à certaines « dictatures », a acquis avec le temps la science de la dissimulation et la maîtrise de la complexité qui permettent d’endormir les opposants et de calmer les réfractaires.

                                      Les solutions, on les connait, elles sont simples : Changer la représentativité syndicale, casser les mécanismes occultent de financement (la formation professionnelle c’est pas mal aussi), clarifier le rôle de chacun, contrôler les comptes strictement, protéger l’indépendance et la neutralité des magistrats et des organes de contrôle, supprimer l’ENA, diversifier les profils, modifier les modes de nomination des « PDG » par l’arrivée par la base, et non le parachutage par le sommet, séparer médias/sondages et politique, etc...

                                      Mais QUI, qui aura ou aurait le courage de changer une donne que des milliers de personnes s’attèlent chaque jour à corrompre, à détourner, à abuser ?

                                      Qui, au delà de ces quelques « guerriers de la justice » comme F.De CLosets, JM Chevalier et quelques autres, aura le pouvoir, la position et surtout l’immense courage de dire au beau milieu de la mélée et de la maternelle : Maintenant fini, de déconner, on renverse la table et on réécrit les règles du jeu, que vous le vouliez ou non ?

                                      Qui osera parier sur celui-là, celui qui peut en renversant la table tout changer pour le meilleur ou pour le pire ? Et surtout qui pourrait t’il ou t’elle être ?

                                      Une chose est certaine, surement pas une « machine » formatée par l’UMP et le PS, car tous, absolument tous baignent dans cette hypocrisie qui fait leur fond de commerce.

                                      Merci.

                                      PS : Je ne suis pas enragé, mais je le pense, tristement lucide.


                                      • parkway (---.---.18.161) 9 janvier 2007 11:44

                                        ô Rage ! ô désespoir !


                                      • ZEN zen 8 janvier 2007 20:54

                                        Allez vous informer sur le site de notre auteur (pub gratuite) :

                                        http://www.alternative-liberale.fr/

                                        Ne manquez pas l’article consacré au regretté Milton Friedman (adulé par Maggy et Reagan, conseiller de Pinochet) :« Un géant s’est éteint à San-Francisco »


                                        • ZEN zen 9 janvier 2007 09:35

                                          @ Mise au point.

                                          Mon allusion à M.Friedman a peut-être été mal comprise.Je voulais seulement souligner les sources d’inspiration de Alternative Libérale, qui prône la dérégulation absolue de l’économie au nom de la liberté d’entreprendre. Le patron des Chicago boys, disciple de Hayek, est le maître à penser des ultra-libéraux.


                                        • le morange (---.---.231.55) 10 janvier 2007 19:10

                                          c’est intéressant de voir que le Chili, le pays le plus libéral d’Amérique du Sud, est aussi celui qui s’en sort le mieux économiquement.


                                        • Jaï (---.---.131.178) 9 janvier 2007 05:58

                                          @ Rage,

                                          «  »« Qui osera parier sur celui-là, celui qui peut en renversant la table tout changer pour le meilleur ou pour le pire ? Et surtout qui pourrait t’il ou t’elle être ? »«  »

                                          Celui qui osera faire cela doit être conscient qu’il devra afronter un pays en état d’insurection généralisé pendant des mois si ce n’est pas pendant un plus d’un an.

                                          Nous l’avons vu avec le CPE, même si l’on a accusé Villepin de ne pas avoir négocié avec les pertenaires sociaux, il faut dire que ces partenaires ne sont pas indépendants politiquement même s’ils disent le contaire, leur seul stratégie est le blocage, ensuite on se demande pourquoi on ne négocie jamais rien dans ce pays.

                                          On voit également bien que ce problème avec la CGT n’est que purement politique, ce sont en fait partout en France des centaines de collectif, d’associations, d’organisme culturel on l’on pratique le détournement des subventions publiques, des salaires mirobolants et des emplois bidons. Je n’invente rien c’est parfaitement décrit dans les différents rapports de la Cours des Comptes, d’ailleur on se demande pourquoi il existe une Cours des Comptes puisque les parlementaires non pas les moyens concrèts pour analyser les budjets qu’ils votent chaque années, il n’y a aucun organisme capable d’évaluer le bien fondé des sommes octroyées chaque année.


                                          • arturh (---.---.119.98) 9 janvier 2007 07:25

                                            L’auteur de cet article oublie de préciser que ces privilèges accordés par cette entreprise publique à leurs salariés ne sont là que pour justifier et garantir les privilèges extraordinaires dont bénéfiecient les Hauts Fonctionnaires qui la dirige.

                                            La Vème République, voulue par De Gaulle, est une Constitution qui a été écrite par des Hauts Fonctionnaires pour des Hauts Fonctionnaires qui monopolisent la quasi totalité des responsabilités politiques, économiques et culturelles en France. Que les petits fonctionnaires en profitent, c’est bien normal, mais ce n’est que le prix à payer en plus pour faire fonctionner la Monarchie Républicaine.

                                            Est ce que le porte parole de Alternative Libérale qui a écrit cet article a écrit quelque chose sur la manière dont les choses se passent à la direction de EDF/GDF ? Pour en avoir une petite idée, lire ceci :

                                            http://citoyen.eu.org/doc/succession-a-EDF.php

                                            Alors franchement, les post-its et les stylos piqués par la CGT à EDF-GDF, .... à côté de ce "rififi chez les polytechniciens - énarques ...


                                            • T.B. T.B. 9 janvier 2007 12:16

                                              Arturh, ce n’est pas parce qu’ils se gavent « en haut » qu’ils ne se gavent pas « en bas » ...

                                              " Si le paradis sur terre existe, il est sûrement du côté de l’entreprise EDF-GDF. Des avantages à profusion, 35 niveaux de rémunération (celles de la direction ne sont jamais communiquées) accordées à 3 secteurs : exécution, maîtrise et encadrement, des retraites beaucoup plus élevées que dans le privé et un Comité d’entreprise excessivement généreux ...

                                              EDF-GDF ou le paradis sur terre :
                                              - Des salaires très élevés et une myriade de primes
                                              - Les plans d’épargne entreprise
                                              - Une retraite confortable après 15 ans de travail qui coûtera 40 Mds d’euros aux contribuables
                                              - Le comité d’entreprise d’EDF-GDF - le budget d’une grosse entreprise
                                              - La CGT dirige la CCAS
                                              - Des vacances quatre fois moins chères que pour le commun des mortels
                                              - Le meilleur système de santé de la planète
                                              - A l’étranger, des pertes considérables "

                                              Tous ces titres sont développés dans :

                                              http://www.ifrap.org/2-fromages/EDF-GDF.html


                                            • arturh (---.---.119.98) 9 janvier 2007 07:29

                                              J’en profite pour préciser que les personnages cités dans l’article sont ceux qui pilotent actuellement la fusion Suez-GDF. J’aurais dû écrire la pantalonade Suez - GDF. Evidemment, vous aurez compris que Suez est dirigée aussi par un ... Et oui !


                                              • Le concombre masqué (---.---.33.160) 9 janvier 2007 16:10

                                                Reprenons avec un peu de sérieux :
                                                - Avant de dire n’importe quoi, il faut savoir de quoi on parle et dans quel contexte. EDF-GDF ou le paradis sur terre :
                                                - Des salaires très élevés et une myriade de primes.
                                                - Des salaires très élevés. Je travaille en centrale nucléaire et je suis agent EDF depuis 25 ans. mon salaire brut est de 2128€.Quand aux primes que je touche , elles sont dûes à mon travail de nuit. ( Hé oui , cest plus facile d’appuyer sur le bouton que de savoir ce qu’il y a derrière).Et le calcul de ces insalubrités font parties du statut de 1946. Alors certains vont dire que c’est l’époque des dinosaures. Hé bien à ceux là je dirais que les choix sociétal de l’époque avaient une bonne raison. Un dessin est je pense inutile. Vous n’avez qu’à parler avec vos grand- parents, ils vous expliquerons ce qu’ait la misère et la souffrance.

                                                - Les plans d’épargne entreprise.
                                                - Oui comme dans toute grande entreprise. La loi àà demander de créér des PEE donc acte. La valeur « moyenne » versée tout les ans est de 600€. Le moyen est important car pour les salariés d’en bas , on est toujours pkus bas que la moyenne.

                                                - Une retraite confortable après 15 ans de travail qui coûtera 40 Mds d’euros aux contribuables
                                                - Ttt, bêtise, vous pouvez partit en inactivité ( pas en retraite ce n’est pas la même chose) à la stricte condition d’avoir 3 enfants et votre pension est calculée sur le salaire du moment. Ensuite, la pension des agents était pris sur le chiffre d’affaire de l’entreprise, ce qui ne gênait en rien les caisses du régime général.Edf faisait même l’appoint des caisses ds agriculteurs au titre de la solidarité et enfin , reversé à l’état entre 8 et 10 milliards de F tous les ans. Maintenant ce n’est pas les agents qui ont choisi de changer le système , c’est les hommes politiques . Pourquoi ?

                                                - Le comité d’entreprise d’EDF-GDF - le budget d’une grosse entreprise
                                                - 1% du CA, c’est à dire à la somme exacte que touchait les anciens actionnaires d’edf pendant 50ans, et ils n’étaient pas nombreux. Cette même somme d’argent sert à l’ensemble des agents, leur épouse, leurs enfants, les inactifs, les veuves et même dans le cadre de la solidarité à payer des vacances à certains démunis.

                                                - La CGT dirige la CCAS C’est le personnel qui décide au travers d’un vote, donc démocratie.

                                                - Des vacances quatre fois moins chères que pour le commun des mortels Hé oui, moins chère, mais ce que vous ne dîtes pas c’est que le prix des vacances est payé en fonction des revenus. Plus tu gagnes , plus tu payes. Principe de solidarité

                                                - Le meilleur système de santé de la planète
                                                - N’éxagerons rien, si c’était le cas ça ce saurait.Mais il vaut mieux avoir un bon système de santé permettant de protéger la santé des agents qui assurent le service public, le maintien de la sureté des installations nucléaires, le maintien de la sureté des réseaux en bonne santé que des agents malades qui ne feront qu’augmenter les risques. La bonne santé d’un salarié quel qui soit est un gage de garantie sur la qualité du travail. Ce n’est pas le seul mais celui-ci est vital.

                                                - A l’étranger, des pertes considérables " Merci Monsieur Roussely, ce n’est pas aux agents qu’il faut s’en prendre mais aux décideurs.

                                                - Et enfin pour tout ceux qui tirent à vue. Les agents EDF qui sont à la CGT sont en détachement syndical, c’’est un droit, il n’y a donc aucune raison de s’en offusquer. Par contre les agents syndiqué payent eux même leur cotisation syndicale alors que les directeurs payent leur cotisation au MEDEF avec l’argent de l’entreprise. Donc vous payez au MEDEF avec votre facture. Je voudrais aussi préciser que dans le montant de la facture d’électricité vous devriez demander à votre Maire combien celui-ci prend. ( jusqu’à 14% dans certains cas)

                                                - Ensuite sur le prix des restaurations méridiennes.
                                                - Hé bien on paye comme pour les vacances. Plus tu gagnes , plus tu payes.

                                                Ensuite une petite explication. aujourd’hui beaucoup de bruit est fait autour de l’énergie. Il faut savoir qu’il y a quelques années, les grands consommateurs d’électricité ont bataillés ferme pour obtenir la libéralisation du marché. Aujourd’hui, ils pleurent car les prix ont augmentés de 48%. Maintenant ils demandent à EDF de payer la différence. Ah Bon, ils foutent la pagaille et comme ils perdent ils ne jouent plus , ils veulent quand même gagner , et sur le dos de qui ? L’électricité n’est pas stockable, c’est un bien précieux et aujourd’hui personne ne peux s’en passer.maintenant que pensez vous qu’il va se passer demain. On va céer la pénurie et les prix vont augmenter. Au profit de qui. Hé oui des actionnaires et au détriment des citoyens. Et ce débat n’aurait même pas eu lieu si la loi de nationalisation avait continué d’exister. Chaque citoyen aurait une électricité au même prix et avce la même qualité quel que soit son lieu d’habitation. Ls choix fait après la guerre ont été fait pour que le progrès et l’économie servent les citoyens et pas l’inverse. Eblouis par l’économie , les hommes sont devenus aveugles devant l’humanité.


                                                • gem (---.---.117.250) 10 janvier 2007 18:39

                                                  petite rectification à propos de « Edf faisait même l’appoint des caisses ds agriculteurs au titre de la solidarité. »

                                                  EDF, (et GDF, et plus généralement toutes les caisses de retraites) ont encaisser les cotisations des fils d’agriculteurs, qui ont quitter ce secteur avec l’exode rural sans avoir besoin de décaisser pour les retraites, pendant qu’inversement les caisse agricole avait de plus en plus de retraités sans avoir les cotisations. On a donc demander aux caisses riches de cotisants nouveaux de prendre leur part de la charge. Et c’est pas de la SOLIDARITE, c’est de la JUSTICE, parce que faire autrement aurait été de l’escroquerie pure, dans le cadre. En réalité, les caisses indument bénéficiaire n’ont pris qu’une part de la charge, le reste étant pris en charge par l’état lui-même.

                                                  Bref : la caisse d’EDF n’a pas fait preuve de solidarité, elle a fait comme les autre : elle a escroquer les agriculteurs, qui se sont fait indemniser par l’état, et le contribuable a été, come d’hab, le dindon de la farce.

                                                  En passant, soulignons combien le bénéfice d’EDF est ridicule, par rapport aux investissements colossaux qu’on a fait. Surtout quand ce bénéfice résultent du tour de passe-passe comptable consistant à rallonger la durée d’amortissement des centrales nucléaires...


                                                • T.B. T.B. 13 janvier 2007 17:07

                                                  JE REMETS MON COMENTAIRE QUI A ETE CENSURE !

                                                  Quelle hypocrisie ce discours ! Et à chaque ligne ...

                                                  « Chaque citoyen aurait une électricité au même prix et avce la même qualité quel que soit son lieu d’habitation. »

                                                  En attendant commencez à payer l’électricité, comme les autres, et non pas seulement 5 % votre consommation et en plus à tarifs préférentiels. Ce qui vous pousse à consommer, à vous tous seuls les 300 000 élétriciens et gaziers, l’équivalent d’une centrale nucléaire pour ... rien.

                                                  " Le choix fait après la guerre ont été fait pour que le progrès et l’économie servent les citoyens et pas l’inverse » ...

                                                  Je vois surtout que vous vous servez avant les autres mais bon, c’est normal quand on se dit de gauche ! EDF existe depuis 1946 pour « justifier » en coulisse la préparation à l’arme atomique voulue par De Gaulle qui a créé en 1945 le CEA . Les 3 premières centrales nucléaires permettaient de produire le plutonium nécessaire à la fabrication de la bombe. Un deal a été trouvé, à l’époque, entre le Parti Communiste très présent au sortir de la 2ème GM et De Gaulle : aujourd’hui ils s’appellent « régimes spéciaux ». Le silence, toujours entretenu, a un prix ...

                                                  Quand aux primes d’insalubrité ne me fais pas rire. Ce sont des sous-traitants et des intérimaires du privé auquel EDF-GDF font appel pour faire « le sale boulot » pendant que vous faites semblant de bosser (il y a toujours des exceptions) 5 heures par jour payées 8.

                                                  Le prix du kWh est maintenu artificiellement bas pour empêcher la concurrence. En réalité il nous coûte bien plus cher et s’il n’apparaît pas si cher sur nos factures (ce n’est pas le plus bas du monde, loin s’en faut) il est, de toutes façons, payés avec nos impôts par un jeu d’écriture comptable falsifié.

                                                  Vous êtes une plaie pour la société. J’aurai honte à votre place. Vous ne méritez ni vos revenus et avantages scandaleux, ni vos retraites bien supérieures au salaire d’un actif qui bosse dans le privé. Je précise dans le privé pour les PME, surtout les petites entreprises dont les petits patrons présurés par l’Etat (contrairement aux grosses sociétés subventionnés) travaillent sans filet, sans parachutes ou stock-options et à qui vous coupez l’éléc pour 40 euros d’impayés ....


                                                • Le concombre masqué (---.---.193.53) 16 janvier 2007 08:04

                                                  Effectivement, proportionnellement au CA les dividendes obtenus sont faibles.Et l’on peut effectivement se poser la question.Sans avoir toutes les réponses car n’étant pas dans la comptabilité du groupe, je sais ceci. EDF étant un service public n’avait pas le droit de faire de bénéfice. Ce qui revient à dire que l’excedent était reversé à l’état, donc au citoyen. Je serai titilleur, je dirai aux caisses de retraites. Mais comme ce sont les hommes politiques qui décident et pas les agents.Ensuite, le nucléaire, EDF s’est endetté, et il faut rembourser ses dettes tout en payant la maintenance, tout en investissant desz sommes colossales ( choix non partagé par une grande majorité du personnel) à l’étranger.Ces choix de politique d’entreprise sont le fait de décideurs et pas d’exécutant. Il est a noter que comme dans toute entreprise nationalisé, ces choix sont fait sous le regard de l’état qui valide ou pas.Une fois que l’on a pris conscience de ces éléments, peut on continuer à tirer sur les agents qui eux dont moi ne font que défendre un SERVICE public ou l’intêret est celui des citoyens et pas celui des actionnaires.Pour nous vous êtes des usagers, demain et déjà celà a commencer, vous devenez des clients. La différence est importante. Si nous ne prenons pas garde nous laisserons notre démocratie pour une ploutocratie et nos libertés , toute nos libertés seront pillées sur l’hôtel de l’argent. Regardez la souffrance des salariés ( e je sais de quoi je parle je suis un acteur de la santé au travail), pensez vous que c’est ce que nous devons être, non, nous devons tous avoir droit à la dignité et au respect que tout être humain à droit. Personne n’a le droit d’être un esclave.


                                                • Le concombre masqué (---.---.193.53) 16 janvier 2007 08:10

                                                  Je voudrais rajouter que pour les coupures d’électricité, il y a des agents qui s’appellent les Robin des bois, qui la remette aux plus démunis.Et même il est nécessaire de rajouter que ce sont des syndicalistes.Parce que je ne sais pas si vous avez encore vu la direction d’EDF venir remettre le courant vous. Ensuite vos propos violent n’engage que vous, vous avez un regard de la situation bien borné et vous n’en connaissez pas grand chose.Si vous étiez plus près vous connaitriez mieux ce qui se passe.


                                                • Aurelien Veron 16 janvier 2007 08:19

                                                  Dites-moi où vous avez lu une critique de la qualité du travail des salariés d’EDF. Mais puisque vous abordez la question, je vous signale au passage que EDF fait souvent appel à des entreprises extérieures pour ce type de réparation d’urgence. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de nombreux talents au sein d’EDF. Peu d’entreprises de cette envergure peuvent se passer de ces recours à la sous-traitance.


                                                • Christophe (---.---.252.125) 9 janvier 2007 18:28

                                                  Cher Auteur,

                                                  Vous semblez répéter quelques arguments vus par ci, par là, sur les médias, mais connaissez-vous réellement ce qu’est un CE ?

                                                  Il existe deux responsables civils d’un CE d’un point de vue juridique : Le secrétaire, représentant salarié élu par les salariés, et le président qui n’est autre que le responsable social de ladite société (Directeur Général, PDG ou autre mandaté social).

                                                  La plupart des critiques que vous emmettez sur le budget du CE n’ont pas à être tournées contre les membres élus du CE, si ils ont souhaité obtenir un budget maximum, ils n’ont pu l’obtenir qu’avec l’aval du PDG qui ne fait que relayer la volonté des gouvernements successifs (propriétaires d’EDF-GDF, faut-il le rappeler).

                                                  Que vous portiez des accusations contre des élus CGT, si cela peut vous faire plaisir, grand bien vous fasse ! Cependant, pour un libéral, qui à priori devrait être attaché à la notion de justice, il serait, à mon sens, de bon ton d’attendre que la justice ait fait son oeuvre avant de porter de telles accusations ; la justice en France est encore basée sur la présomption d’innocence.

                                                  Encore une fois, c’est la seconde, vous semblez être un libéral qui soutien des thèses anti-libérales. N’y a-t-il pas quelques contradictions ? smiley


                                                  • Aurel (---.---.85.235) 9 janvier 2007 19:14

                                                    Tout d’abord, je critique le fait d’être contraint de payer ce CE qui s’est octroyé un privilège exorbitant depuis 1946 alors qu’EdF m’est imposé pour acheter mon électricité.

                                                    Ensuite, il semble que la gestion de ce CE ne soit pas transparente, c’est ce qu’il ressort de rapports de la Cour des Comptes et d’un ex-directeur du CE (tout de même !). Il est étrange que les critiques de la Cour des Comptes finissent si souvent à la corbeille. La question du fonctionnement du Parquet mérite un autre débat.

                                                    Enfin, un CE qui fait de la politique aussi ouvertement est choquant. Savez-vous que le moindre don en nature d’une personne morale à un parti politique peut lui faire perdre son statut ? Manifestement, personne n’a osé s’attaquer au PCF alors que d’autres partis sont tombés pour moins que ça.

                                                    Dites-moi ce que mes propos ont « d’anti-libéraux », je suis curieux...


                                                  • Christophe (---.---.58.18) 9 janvier 2007 20:48

                                                    Laroche, lui, finit vite dans un placard, remplacé par une marionnette obéissante, Olivier Frachon. Les broyeuses tournent à plein régime fin 2003 et l’affaire est étouffée... jusqu’à ce que la Justice s’en saisisse (bien tardivement, semblerait-il).

                                                    Vous seriez resté sur des faits, soit. Mais cette phrase est une supputation qui ne laisse planer aucun doute quand aux malversations que vous exposez au préalable dont la responsabilité, telle que vous l’exposez, ne revient qu’au syndicat majoritaire au CE d’EDF-GDF.

                                                    Si je reste vigilant, comme je suppose que vous l’êtes, et assez suspicieux sur certains agissements, je ne me permettrais pas de laisser penser que mes soupçons ne peuvent être que fondés. Ce n’est pas le rôle qui m’incombe mais bien celui de la justice. Il est dommageable que vous mettiez quelques petites certitudes sur des sujets pour lesquelles la justice n’est qu’en phase d’investigation pour découvrir les faits.

                                                    Loin de moi la volonté de défendre un CE qui pourrait être coupable de malversations, mais il faut savoir rester prudent afin d’éviter que votre billet ne prenne une tournure de règlement de compte.

                                                    Quant au libéralisme, vous avez le droit de critiquer ce que vous juger contingent de votre point de vue, mais en démocratie, les choix de société reviennent à une majorité de citoyens (nous pourrions disserter sur la dictature de la majorité chère à Toqueville, mais nous serions hors sujet). En tant que citoyen libre, il me revient donc de choisir si cette société me convient ou non, si j’y adhère ou non.

                                                    Comme je vous l’ai rappeler, votre billet ne traite pas d’une problématique de fond ; vous avez toute liberté de critiquer le système tel qu’il est, mais avez-vous l’impression d’avoir bien choisi votre cible ? Ce que vous critiquez, vous le retrouvez aussi dans ce que vous proposez. Libéraliser l’énergie revient à faire payer aux consommateurs les salaires et avantages de toutes sortes qui s’appliqueront aux entreprises privées en charge de l’énergie ; toutes en ayant, quel est votre choix ? Votre choix ne se résume-t-il pas à un non choix ? Et certains citoyens auront-ils le choix ?

                                                    Si vous voulez que je développe, nous pouvons tenter d’essayer de comprendre comment cela fonctionnerait :

                                                    Pour les individus vivant dans les villes importantes, pas de soucis à avoir, ils paieront sans doute un tarif intéressant (ce qui ne signifie pas moins onéreux qu’actuellement mais supposons que ce sera moins cher).

                                                    Pour les individus résidant dans des zones isolées, là problème. Imaginez une famille vivant en montagne à plusieurs kilomètres d’un petit village. Auront-ils le choix et quels choix ? Si ils ont la capacité de régler l’unité consommée de 5 à 10 fois le prix d’une grande ville, peut-être auront-ils le choix, mais les coûts d’entretien des structures dans de tels environnements posera des problèmes de coût.

                                                    Donc nous en arrivons donc à un point où nous pouvons en conclure que dans le cas du monopole, certains voient leurs libertés restreintes, dans l’autre cas, certains voient tout autant leurs libertés restreintes. Le seul élément pesant est que dans le premier cas, tous peuvent accéder, ont droit, à l’énergie. Dans le second tous pouront y accéder à la condition d’en avoir les moyens et selon le bon vouloir des structures en charge de l’acheminement.

                                                    Comme le disait Rage dans un autre billet dont vous êtes l’auteur, la République est construite sur des arbitrages ; c’est le principe même de toute société humaine, puisque nous ne pouvons accéder à la liberté individuelle totale de chaque être qui compose la société ; ou alors, la société n’a plus lieu d’être.

                                                    Je n’en conclurais pas pour autant que la liberté que vous défendait n’est nullement d’autre sociologique, qu’elle est exclusivement économique ; bien que je le soupçonne. Ce serait conclure à la primauté de l’économique sur le sociologique, à l’homme au service de l’économie et non le contraire. Pour ma part, être libéral ne se cantonne pas uniquement à l’aspect économique, pas plus qu’à l’aspect sociologique et politique, mais c’est une recherche de compromis entre ces trois facteurs primordiaux dont l’aspect sociologique est dominant en cas de conflit. Désolé, mais il me semble que nous construisons encore les sociétés avec des hommes et des femmes. Toujours ces questions d’arbitrage qui posent problème, j’en conviens.


                                                  • Aurelien Veron 10 janvier 2007 10:50

                                                    @ Christophe : le rapport entre l’approche libérale et les fondements de notre démocratie est important.

                                                    La démocratie peut prendre de multiples formes, toutes plus ou moins imparfaites (même si on n’a pas trouvé mieux jusqu’à ce jour). Toutefois, je constate que la version française de la démocratie est de plus en plus éloignée des attentes des citoyens. L’individu, dans notre système, reste soumis au politique qui décide de beaucoup de choses à sa place : école, énergie, recherche, santé, retraites... Dans le monde, les démocraties a privilégier la voie contraire, laissant (ou à rendant) de nombreux choix aux individus. Chez nous, l’homme est soumis à un prétendu « intérêt général » conçu par le politique ; ailleurs, la politique est au service des individus et de la société civile.

                                                    Incapable de se remettre en question, notre démocratie n’est-elle pas malade ? Abstention considérable, extrême gauche puissante, FN qui reste à des pics dans les sondages, malaise social permanent... Ensuite, où s’arrête la loi de la majorité ? Certains Droits ne sont-ils pas supérieurs à toute décision politique, fut-elle issue d’une majorité (qui, compte tenu de l’abstention et des résultats, représente le plus souvent une minorité de citoyens).

                                                    A partir de ces fondements que je juge délabrés, devons-nous persister à fixer des choix de société pour 60 millions d’individus en niant la diversité des préférences, des besoins et des attentes ? Avec l’ouverture des frontières, la multiplication des voies d’échange grâce aux nouvelles technologies, l’accélération des déplacements des individus (1 million de Français sont partis du pays ces 10 dernières années, le total expatrié dépassant 2 millions), des services, des biens et de l’argent, comment continuer à fixer des règles centralisées, rigides et subies par des citoyens qui aspirent de plus en plus à pouvoir devenir maîtres de choix importants (l’école de leurs enfants, leur assurance santé, leur vie culturelle...).

                                                    La liberté, et donc la responsabilité individuelle qui en découle, ne consiste pas à isoler les individus, à les déttacher de la vie sociale naturelle comme c’est trop souvent le cas aujourd’hui . En rendant aux citoyens une bien plus grande liberté dans leurs choix de vie, l’incitation à s’impliquer davantage dans la société civile est spontanée, constitutive de la vie sociale contrairement à l’Etat qui, en imposant ses règles, l’appauvrit.

                                                    La grande différence entre la vision jacobine d’un Etat omniprésent dans tous nos choix, et celle des libéraux qui privilégient le dynamisme d’une société civile autonome pour faire émerger des choix collectifs et des solutions aux préoccupations de chacun, c’est la place de l’homme dans la sphère sociale (et, finalement, la vision de l’homme : être social ou égoïste ?). Dans notre modèle actuel, l’homme est un rouage dont la sphère publique décide du parcours. Soumis aux décisions qui lui sont imposées, il est devenu passif et, comme nous le constatons, il s’est replié sur lui-même. Le projet libéral laisse à chacun le choix de ses engagements (familiaux, associatifs, de quartier ...) : il n’y a de citoyen participatif et actif que dans la liberté et la responsabilité.


                                                  • Christophe (---.---.58.18) 10 janvier 2007 20:26

                                                    @Aurélien

                                                    Nous sommes d’accord sur le constat que vous dressez sur l’esprit jacobin de l’Etat français ; et vous devez constater, comme je le perçois, les régressions des libertés menées sous l’égide de l’Etat.

                                                    Peut-être avons-nous quelques divergences sur la forme mais pas sur le fond. L’Etat (ou tout autre structure régulatrice) n’a pas pour fonction de faire reculer la responsabilité individuelle en restreignant nos libertés. Il doit, quelque soit le domaine ; économique, social, politique ; ne réaliser que des arbitrages d’ajustement nécessaires, parfois mais pas toujours, pour maintenir dans tous les domaines les valeurs qui nous réunisent tous.

                                                    L’Etat ne devrait donc être que le garant des valeurs de la République ; malheureusement, il a dépassé ce rôle depuis bien longtemps à nos dépends et les valeurs même dont il devrait assurer l’application sont vidées de leur substance.


                                                  • Christophe (---.---.58.18) 10 janvier 2007 23:31

                                                    Petite précision sur ma perception de la liberté dans une société humaine ; elle se rapproche de la vision de Michel Bakounine :

                                                    Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m’entourent, hommes ou femmes, sont également libres. La liberté d’autrui, loin d’être une limite ou une négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens vraiment libre que par la liberté des autres, de sorte que, plus nombreux sont les hommes libres qui m’entourent, et plus étendue et plus large est leur liberté, plus étendue et plus profonde devient la mienne. C’est au contraire l’esclavage des autres qui pose une barrière à ma liberté, ou, ce qui revient au même, c’est leur bestialité qui est une négation de mon humanité parce que, encore une fois, je ne puis me dire libre vraiment que lorsque ma liberté, ou ce qui veut dire la même chose, lorsque ma dignité d’homme, mon droit humain, qui consiste à n’obéir à aucun homme et à ne déterminer mes actes que conformément à mes convictions propres, réfléchis par la conscience également libre de tous, me reviennent confirmée par l’assentiment de tout le monde. Ma liberté personnelle ainsi confirmée par la liberté de tous s’étend à l’infini...


                                                  • nadouninette 12 novembre 2011 22:23

                                                    je peux en parler de ce CE catastrophe qui a un effectif pléthorique, normal comme cela ils sont sûres d’avoir des voix le jour des élections, tout cela est bien huilé
                                                    je suis témoin du racket sur le dos des citoyens et des salariés qu’ils emploient. ils dégradent des locaux, brutalisent leur collègue si les urnes ne sont pas en leur faveur, la démocratie ils ne connaissent pas, si tu touches à la caisse tu es un homme mort, menaces, séquestrations oui vous lisez bien !
                                                    on ne s’occupe que des salariés qui font partis de leur obédience les autres circulés y a rien à voir
                                                    Les centres de vacances ne sont pas entretenus, maintenant on trouve moins cher sur internet.
                                                    les soi disant aides apportées aux salariés sont soumises à des inepties !! si vous avez une baisse de revenus on vous aide financièrement à condition d’avoir été affecté dans un centre CCAS, si j’ai une baisse de revenus substancielle, je reste chez moi pour ne pas agraver la situation, et bien la CCAS elle vous colle la double peine, et puis quand bien même vous auriez fait une demande,si vous n’avez pas été affecté, on s’en fou « je t’aide qui si tu as été affecté », c’est très con mais c’est purement CGT, la bêtise occupe beaucoup de place
                                                    Le pauvre jean-claude LAROCHE va payer longtemps ses dénonciations : c’est un homme loyal, honnête, impartial, bref il fait parti de ces hommes rares, la CGT ne le méritait pas, à la CGT on a une place seulement si on accepte le formatage stalinien ! on te bouscule si tu ne vas pas dans leur sens
                                                    Le CCE hurle à la mort si tu ne lui donne pas une partie du gâteau des CE !! c’est tout ce qui les intéresse le pognon, combien ont ils gardé avant le passage au droit commun ? on ne sait pas où est passé le trésor de guerre du CSC DES CMP l’équivalent du CCE !!!!!!!
                                                    Je ne parle pas de la manière dont sont traités les salariés des cantines CCAS, les agents paient plus chers qu’ailleurs, les repas frôlent 8 euros et pour ce prix la tu ne manges pas terrible, la solution c’est la reprise par des sociétés extérieures avec appels d’offres réguliers, et préserver les avantages du personnel qu’EDF doit prendre en charge après tout la direction est complice avec la CGT, JC LAROCHE en sais quelque chose, une fois je suis passée devant son bureau où il avait été placardisé par la direction, son bureau était vide Au lieu de lui déscerner la légion d’honneur on le placardise, pour moi il est aussi respectable qu’un JEAN MOULIN , il a fait preuve de courage face à la PIEUVRE !
                                                    Les chèques vacances bannis par la CGT existent dans les CMCAS où la CGT n’a pas la majorité cela permet d’être juste pour ceux qui n’ont pas été affectés
                                                    Un agent est venu me montrer les chèques vacances que son époux avait perçu pour 6 personnes il a perçu 2000 euros !! un agent EDF perçoit 0 € la CGT bouffe sa part ! vous pensez bien qu’il est hors de question de distribuer ce qui revient aux salariés qui va payer le merguez de la fête de l’Huma ce sont les pauvres cons d’agents EDF/GDF !!
                                                    GAZIERS ELECTRICIENS OUVREZ LES YEUX REVEILLEZ VOUS ET ARRËTEZ DE VOTER BOURRINS ON VOUS SPOLIE
                                                    JE CONTINUE A RESTER LES YEUX GRANDS OUVERTS, JE LES SURVEILLE TOUS LES JOURS !! J’AIMERAI QUE VOUS SOYEZ LA POUR LE VOIR C’EST IMPRESSIONNANT A VOIR C’EST UN RACKET GEANT !!!!!!!!!!!!


                                                  • cambacérès cambacérès 14 février 2007 08:52

                                                    il n’est pas interdit de faire certains rapprochements, puisque, décidément, les syndicats « bouffent » à tous les rateliers....

                                                    http://www.ccomptes.fr/Cour-des-comptes/publications/rapports/rp2006/10-contribution-entreprises-formation-prof.pdf


                                                    • dede 16 mars 2008 16:50

                                                      Bonjour,

                                                       

                                                      Je pense que vous devriez réviser vos sources avant d’écrire ce genre d’article ...ce article est censé être informatif ...alors écrivez des choses justes ...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès