Laroche, lui, finit vite dans un placard, remplacé par une marionnette obéissante, Olivier Frachon. Les broyeuses tournent à plein régime fin 2003 et l’affaire est étouffée... jusqu’à ce que la Justice s’en saisisse (bien tardivement, semblerait-il).
Vous seriez resté sur des faits, soit. Mais cette phrase est une supputation qui ne laisse planer aucun doute quand aux malversations que vous exposez au préalable dont la responsabilité, telle que vous l’exposez, ne revient qu’au syndicat majoritaire au CE d’EDF-GDF.
Si je reste vigilant, comme je suppose que vous l’êtes, et assez suspicieux sur certains agissements, je ne me permettrais pas de laisser penser que mes soupçons ne peuvent être que fondés. Ce n’est pas le rôle qui m’incombe mais bien celui de la justice. Il est dommageable que vous mettiez quelques petites certitudes sur des sujets pour lesquelles la justice n’est qu’en phase d’investigation pour découvrir les faits.
Loin de moi la volonté de défendre un CE qui pourrait être coupable de malversations, mais il faut savoir rester prudent afin d’éviter que votre billet ne prenne une tournure de règlement de compte.
Quant au libéralisme, vous avez le droit de critiquer ce que vous juger contingent de votre point de vue, mais en démocratie, les choix de société reviennent à une majorité de citoyens (nous pourrions disserter sur la dictature de la majorité chère à Toqueville, mais nous serions hors sujet). En tant que citoyen libre, il me revient donc de choisir si cette société me convient ou non, si j’y adhère ou non.
Comme je vous l’ai rappeler, votre billet ne traite pas d’une problématique de fond ; vous avez toute liberté de critiquer le système tel qu’il est, mais avez-vous l’impression d’avoir bien choisi votre cible ? Ce que vous critiquez, vous le retrouvez aussi dans ce que vous proposez. Libéraliser l’énergie revient à faire payer aux consommateurs les salaires et avantages de toutes sortes qui s’appliqueront aux entreprises privées en charge de l’énergie ; toutes en ayant, quel est votre choix ? Votre choix ne se résume-t-il pas à un non choix ? Et certains citoyens auront-ils le choix ?
Si vous voulez que je développe, nous pouvons tenter d’essayer de comprendre comment cela fonctionnerait :
Pour les individus vivant dans les villes importantes, pas de soucis à avoir, ils paieront sans doute un tarif intéressant (ce qui ne signifie pas moins onéreux qu’actuellement mais supposons que ce sera moins cher).
Pour les individus résidant dans des zones isolées, là problème. Imaginez une famille vivant en montagne à plusieurs kilomètres d’un petit village. Auront-ils le choix et quels choix ? Si ils ont la capacité de régler l’unité consommée de 5 à 10 fois le prix d’une grande ville, peut-être auront-ils le choix, mais les coûts d’entretien des structures dans de tels environnements posera des problèmes de coût.
Donc nous en arrivons donc à un point où nous pouvons en conclure que dans le cas du monopole, certains voient leurs libertés restreintes, dans l’autre cas, certains voient tout autant leurs libertés restreintes. Le seul élément pesant est que dans le premier cas, tous peuvent accéder, ont droit, à l’énergie. Dans le second tous pouront y accéder à la condition d’en avoir les moyens et selon le bon vouloir des structures en charge de l’acheminement.
Comme le disait Rage dans un autre billet dont vous êtes l’auteur, la République est construite sur des arbitrages ; c’est le principe même de toute société humaine, puisque nous ne pouvons accéder à la liberté individuelle totale de chaque être qui compose la société ; ou alors, la société n’a plus lieu d’être.
Je n’en conclurais pas pour autant que la liberté que vous défendait n’est nullement d’autre sociologique, qu’elle est exclusivement économique ; bien que je le soupçonne. Ce serait conclure à la primauté de l’économique sur le sociologique, à l’homme au service de l’économie et non le contraire. Pour ma part, être libéral ne se cantonne pas uniquement à l’aspect économique, pas plus qu’à l’aspect sociologique et politique, mais c’est une recherche de compromis entre ces trois facteurs primordiaux dont l’aspect sociologique est dominant en cas de conflit. Désolé, mais il me semble que nous construisons encore les sociétés avec des hommes et des femmes. Toujours ces questions d’arbitrage qui posent problème, j’en conviens.
12/11 22:23 - nadouninette
je peux en parler de ce CE catastrophe qui a un effectif pléthorique, normal comme cela ils (...)
12/11 21:53 - nadouninette
Pourtant Fraçois Roussely savait rappeler à l’ordre lorsque les dépenses lui semblaient (...)
16/03 16:50 - dede
Bonjour, Je pense que vous devriez réviser vos sources avant d’écrire ce genre (...)
10/08 09:47 - FAUST
Quand vous dites un peu légèrement que vous ne payez pas les parachutes dorés des gouvernants (...)
10/08 09:39 - FAUST
Cher monsieur, il se trouve que je suis un syndicaliste, de la CGT et que je ne suis pas (...)
04/04 17:40 - dauphin
Mais d’où viennent les subventions ? sûrement de la poche du contribuable, comme toute (...)
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