• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de T.B.

sur CE d'EDF/GDF : détournements au profit de la CGT et du PCF


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

T.B. T.B. 8 janvier 2007 15:19

Et pour finir sur EDF :

24 - François Roussely : ENA, promotion Pierre Mendès-France (1976-1978). Il devient auditeur en 1978 puis conseiller référendaire à la Cour des comptes en 1982. François Roussely, ancien directeur de cabinet de Pierre Joxe et ancien directeur de la police, fut à la tête d’EDF pendant 6 ans : de 1998 à 2004.

Sa mauvaise gestion provient du fait qu’il s’est lancé dans de nombreux investissements hasardeux à l’étranger. Un électricien concurrent n’hésitera d’ailleurs pas à dire : « Il était boulimique et n’hésitait pas à surpayer. Sur bien des dossiers nous avions calculé un prix garantissant un retour sur investissement. Il n’a jamais hésité à aller bien au-delà ». Son but était le développement international d’EDF en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie et en Amérique latine. En Italie, la participation minoritaire dans Montedison a coûté plus de 7 milliards d’euros en six ans.En Allemagne, EnBW affiche une perte de 1,1 milliard d’euros. Quant à l’entreprise Brésil Light, elle est dans une situation plus que délicate avec une perte de près de 1 milliard d’euros.

Tous ces investissements catastrophiques ont été réalisés par des emprunts sous la tutelle du ministère des Finances qui couvrait ces opérations en contentant avec l’argent du contribuable français l’appétit de M. Roussely. Indépendamment de ces mauvais investissements, l’endettement net d’EDF est passé en seulement deux ans, sous la gestion de François Roussely, de 17,6 milliards d’euros en 2000 à 25,8 milliards d’euros en 2002. Comme le rappelle un article de Challenges (n°231 septembre 2004), « depuis huit ans, le ratio de l’excédent brut d’exploitation (ou Ebitda) sur le chiffres d’affaires a régulièrement diminué à EDF, traduisant une baisse régulière de rentabilité. Comparé à ses concurrents européens et malgré sa taille, le groupe français est en queue de peloton en termes de performances financières ».

EDF : 25,8 milliards d’euros d’endettement Décorations : Officier de la Légion d’honneur, de l’ordre national du Mérite et des Arts et des Lettres.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès