Oui Gaijin,
Pitas manichéise trop le débat alors qu’Erik essaye de trouver une voie médiane entre
« »« »« »« Les uns, partisans du « tout va bien » ou du « il en à toujours été ainsi » justifient leur position par le fait que les évènements sont sur médiatisés et que les réseaux de communications planétaires permettent, de nos jours, une instantanéité de l’information qui engage l’émotionnel et marque davantage les esprits. Les autres, angoissés par tant de remue ménage planétaire, sont prompts à interpréter ces désastres successifs comme les signes annonciateurs d’une fin des temps proches et se jettent sur tous les diseurs de bonne aventure ou les oiseaux de mauvaises augures »« »« »« »« »« »
Mais croyant bien faire, Erik propose qu’on se fonde sur la science statistique, en foi de quoi il nous propose comme si c’était le Graal, un graphique à la con. Ce graphique c’est ma vieille chienne qui l’a pondu le WE dernier qu’elle s’ennuyait et je n’imaginais pas que quelqu’un allait le reprendre.
C’est n’importe quoi un tel graphique si on ne liste pas très précisément les catastrophes qui ont été comptabilisées.
La science, ça se pratique à fond et dans une seule discipline siouplé, ou ça ne se pratique pas. Mais mouliner de science quand dans sa vie on n’a jamais eu besoin d’un comportement scientifique pour gagner sa vie, c’est du bidonnage. Nous sommes dans un cirque où à peine 200 000 personnes pratiquent tous les jours une véritable démarche scientifique pendant que 10 millions d’épiciers, de dessinateurs et de philosophes de la 25ème heure moulinent de scientisme.
Erik ne doit pas nous présenter, comme pierre angulaire de sa thèse, un graphique que ma chienne peut inventer.
D’une façon générale, les discours se polarisent toujours. Si d’un côté il y a ceux qui se posent en docteurs de la métaphysique, leurs contradicteurs sont bien obligés d’y aller eux aussi de robes et de manches pour se présenter comme docteurs du rationalisme.
Et on se retrouve tous ballotés entre ces deux rochers.
Et pendant ce temps, le simple bon sens et surtout la perception personnelle et virginale des choses sont délaissés, méprisés, ignorés.
On laisserait un enfant grandir tout seul sur une île, une fois devenu adulte, il y a des chances qu’il se méprenne sur la rotation du soleil mais jamais il ne concevra de fantômes ni de miracles, ni de mensonges, ni de complots, ni de théâtralisation...
Si par « miracle » l’un d’entre nous, étanche à tout bourrage de crâne, dit quà la suite de 70 ans de vie, il n’a jamais vu de fantômes ni observé une recrudescence de catastrophes naturelles, il sera catégorisé parmi les sceptiques, les Cartésiens, les adorateur du Vidal, les thuriféraires Claude Alègre.
Réunissons 100 personnes de 70 ans et de tous horizons, dans une salle. Demandons-leur de poser noir sur blanc, preuve à l’appui, ce qu’elles ont directement observé soit de surnaturel soit de plus catastrophique au fil des ans.
On n’en récoltera rien qui soit théâtral, spectaculaire. Chacun aura beau s’efforcer de se rendre intéressant en sortant quelque aventure étonnante mais au fond, rien, il n’y aura rien d’extraordinaire.
C’est tout le temps, des milliers de fois par jour que des centaines de gens sont rassemblés, ne serait-ce que dans des gymnases suite à une catastrophe, et où ils ont le temps de parler, des s’échanger leurs expériences. Et bien leurs plus grandes découvertes tournent surtout autour de recettes de cuisine et de tisane.
Si ce que je dis est faux, les maisons de retraite seraient prises d’assault par tous les journalistes du monde. Des milliards de vieillards ne désirant rien de plus que livrer leur expérience de la vie, ce qu’ils ont vu d’épatant mais, rien, rien de rien.
C’est aussi des milliers de fois par jour que des docteurs de toutes sortes affirment, devant des foules attentives, qu’ailleurs, en d’autres temps etc, des gens ont constaté que, ont vu que, etc.
Moi j’ai vécu 10 ans dans un pays où selon des millions de docteurs, il y a des millions de fantômes mais ni moi ni mes frères n’en avons jamais vu.
Et quand je témoinge de mon expérience devant des gens qui ont envie de croire aux miracles d’essence divine, ils m’accordent toutes les obédiences et politiques possibles mais ne me reconnaissent jamais de simple et bête bon sens.
Je crois ce que je vis ? Alors je suis classé rationaliste, thomiste, laudateur de Descartes, borné, insensible, Vidaliste, criticiste, logicien (que certains confindent avec logisticien) ...