Ca fait plaisir de lire quelque chose qui ne relève pas de l’esbrouffe.
Vous avez, de manière fort concise, fait le tour de la question sécuritaire.
J’ajouterais un point que j’ai constaté.
Plus on est dans une machine réputée de haute technologie, plus les considérations de garage à vélo ou de placard à balai sont méprisées.
J’ai régulièrement vu des cas où un sous-sous-sous fifre du nettoyage se plaignait à son chef, de la présence de musaraignes, de limaces, de furets...Le sous-sous fifre, se sentant très ridicule de déranger des responsables importants pour si peu, hésite même à glisser l’info en fin de réunion, quand les docteurs sont déjà en partance vers quelque autre importance. Et finalement personne ne voyant le moyen de se faire mousser en parlant de la présence de rats ou de cafards, le problème est zappé.
Or la présence de bestioles dans des endroits où elles n’ont pas été prévues provoque toujours d’incroyables pannes.
Dans un hôpital parisien, plusieurs mois après la rénovation des combles, il y a eu une série de pannes. On a passé un temps fou à tout recontrôler. Mais on considérait toujours que les câbles passés derrière les cloisons étant entiers, sans jamais de raccord, ils étaient forcément OK. Ce n’est qu’après avoir absolument tout retourné dans tous les sens qu’on s’est décidé à démonter les cloisons. On a alors découvert un problème qu’on n’avait pas du tout imaginé. En montant les cloisons trop rapidement, les plaquistes avaient enfermé des rongeurs qui, affamés, s’étaient jetés sur les gaines des câbles, provoquant toutes sortes de courts-circuits aléatoires ou permanents.