La question est de savoir simplement si un repris de justice a le droit d’exister sans se cacher, une fois exécutée sa peine.
C’est à dire continuer à travailler, faire du théâtre si ça lui plait. Je ne pense pas que cette activité soit répréhensible.
Autant que celle de chanter.
Je ne suis pas groopy de Bertrand Cantat, mais je m’interroge sur l’opiniâtreté vengeresse de certains.
Qu’un père dont la fille est morte perde toute mesure, c’est compréhensible, encore que...Le couple parents Trintigant continue à jouer de sa posture vengeresse. Faudrait-il réintroduire la loi du talion s’il l’exigeait.
Et même à leur tendre un micro, les encourageant dans ce qui semble devenu leur obsession : La chasse au Cantat.
En tout cas, on n’est pas obligé de les suivre dans leurs errements, en prenant leurs paroles pour argent comptant !
Et si votre enfant était assassiné, vous seriez toujours contre la peine de mort ? Voilà le genre de question foireuse induite par les activistes de l’exécution capitale. Si je parle de ça, c’est que ce genre de débat me semble relever de la même dynamique. Privilégier l’émotionnel brute à la réflexion.
Pour le reste je ne parviens pas trop à comprendre la polémique.
C’est la personnalité des acteurs qui crée le débat. On reconnait la possibilité de refaire sa vie à n’importe qui a purgé sa peine. Je ne vois pas pourquoi Cantat devrait s’amputer de sa personnalité, de son potentiel et virer dans l’anonymat d’un métier d’u métier où il n’aurait plus qu’à raser les murs, honteux, jusqu’à la fin de sa vie.
Dans quel drame antique est-on, s’il faut parler théâtre ?
A moins que ce soit une mauvaise comédie !