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Commentaire de morice

sur Coke en stock (XXXVII) : le rôle trouble d'Hugo Chavez


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morice morice 9 avril 2011 17:27

je crois que je vais m’offrir ça... car c’est déjà ce que j’ai raconté...


http://fr.finance.yahoo.com/news/-Un-traître-à-goût-John-Carré-yahoofinancefr-359256563.html?x=0
ça sort trop tôt : je n’avais pas encore fini ma saga, qui arrive aux mêmes conclusions que celles d’Antonio MariaCosta....

Le Carré poursuit. « Vous voyez, ce papier est titré : »L’argent de la drogue a sauvé les banques pendant la crise mondiale« La source, c’est un certain Antonio MariaCosta, qui dirigeait alors l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime organisé (ONUDC). Selon lui, il existerait des preuves démontrant que certains prêts interbancaires ont été financés avec des fonds venant du commerce de la drogue et d’autres activités illégales, et que cet argent aurait donc été effectivement blanchi afin de sauver le système, lorsqu’il était confronté à un manque de liquidités et sur le point de s’effondrer. L’article avance même un montant : 352 milliards de dollars (245,5 milliards d’euros). »

Délire ou réalité ? On imagine en tout cas la jouissance de John le Carré tombant sur cet article de presse. Sans attendre, il en a fait son miel. Jouant avec le vrai et le faux, l’ombre et la lumière, mettant en scène des situations ou des personnages suffisamment ambivalents pour que, tout au long du roman, le lecteur ne sache jamais vraiment sur quel pied danser. Mais levant néanmoins peu à peu le voile sur les pratiques financières douteuses du néocapitalisme, sur le « triomphe de la cupidité » - pour reprendre un titre de l’économiste Joseph Stiglitz - et sur « la collusion contre nature » qu’il imagine entre la City de Londres, la mafia russe et les services secrets de Sa Majesté.

Nous y sommes. Et cette hypothèse de fond, alors ? Celle qui voudrait que certaines banques, pendant la crise, aient été sauvées par l’argent sale de la drogue et du crime ? Le Carré ne prétend pas la confirmer. Il veut juste, à travers ce dispositif romanesque, montrer qu’elle pourrait être plausible.

« plausible » ??? pour mois, c’est tout fait.

Et les experts ? Que disent-ils ? Interrogé par Le Monde, l’économiste Jacques Delpla est perplexe. Ce scénario« n’a pas de sens pour les banques centrales, souligne-t-il. Ces dernières créent autant de liquidités qu’elles le veulent, elles n’ont donc pas besoin de Pablo Escobar ! Mais à cette époque, les grandes banques occidentales ont aussi cherché des liquidités, notamment auprès des fonds souverains et des réserves des banques centrales asiatiques. Les avoirs des drug dealers étant probablement investis en actifs liquides (dépôts à vue, placements monétaires), il n’est pas exclu que certains aient prêté aux banques occidentales (via de multiples comptes) ».L’économiste conclut cependant que « cela (lui) semble peu probable, car, depuis le milieu des années 2000, les procédures de compliance (conformité aux règles) sont très fortes, et les banques ont l’obligation de vérifier avec qui elles traînent ».

et Wachovia alors ???? et Wachovia ?


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