@ Jrev : J’ai découvert les hôpitaux psychiatriques (l’un très connu à Paris et l’autre aussi très « connu » à Villejuif : Vous vous trompez en pensant qu’il n’y a que des schizophrènes dans ces hôpitaux : ma fille a dû y être transportée d’urgence en pleine dépression nerveuse (on dit « péter les plombs »)... et j’ai pu découvrir que toutes les pathologies étaient traitées dans la promiscuité totale : une personne dépressive partageant les mêmes locaux (réfectoire, salle de télé...)que des maniaco-dépressifs, des autistes ou des « fous dangereux » comme vous dites. Ma fille a même été agressée et giflée par une malade mentale qui venait de sortir de prison et qui était là, mélangée aux autres... en attendant de revoir son statut ?
Il a fallu faire des tas de démarches pour faire sortir ma fille de ces hôpitaux (manque de places dans des cliniques plus correctes)... Dans le privé, on nous proposait tout de suite un lit...pour 400 euros par jour, sans prise en charge sécurité sociale bien sûr, donc pour les gens riches, pas de problèmes...
Et que dire du délabrement des chambres, des salles de douches et autres locaux, qui dépassent l’imagination... Par contre, que de dévouement de la part du personnel infirmier, des psy et des aides-soignants !
J’avais lu beaucoup de récits sur l’état des hôpitaux psychiatriques, mais quand on y va tous les jours voir un être cher, on a le temps d’en voir le dénuement et les souffrances générées ! J’ai vu arriver une jeune fille de 18 ans après une tentative de suicide, et c’est ma fille et moi qui l’avons aidée à surmonter son désespoir quand elle a vu où elle était rendue !
A mon avis, personne ne peut dire que ce genre d’expérience ne lui arrivera jamais ! Alors que l’on peut peut-être éviter d’aller en prison...