Il y a pourtant de bonnes choses dans ce programme du PS, tenez, au hasard, propositions 7 et 8 :
PROPOSITION
7 : interdiction de récuser un agent du service public à raison de
son sexe ou de sa religion supposée (ses
convictions religieuses ne sauraient être connues puisque les agents
du service public sont tenus au devoir de neutralité) – voie
législative.
Ce
principe vise par exemple à apporter des réponses aux situations
complexes qui se développent dans le secteur hospitalier, lorsque
des femmes – souvent sous la pression de leur époux – refusent
de se faire soigner par un médecin homme. Une telle demande
contribue à une désorganisation du service.
PROPOSITION
8 : rappeler que, dans le cadre d’un service public, les
convictions religieuses, politiques ou philosophiques n’autorisent
pas à invoquer un traitement spécifique de nature à mettre en
cause son bon fonctionnement mais que, dans cette limite des
aménagements peuvent être trouvés, par
exemple concernant les prescriptions alimentaires (menus végétariens)
et les fêtes religieuses (dates des examens ou concours) – voie
législative.
Ce
principe vise à réaffirmer que le service public n’a pas à se
plier à toutes les exigences exprimées par tel ou tel, selon ses
convictions personnelles ou son appartenance à une communauté. Le
modèle français refuse le communautarisme : les règles des
communautés ne se substituent pas aux règles communes dans le
domaine public.
Cela
n’interdit évidemment pas de trouver des aménagements quand ils
ne remettent pas en cause le principe d’égalité et le
fonctionnement des services. Les règles collectives déterminent les
principes indispensables au vivre ensemble et ne constituent en aucun
cas des brimades.