@Linz,
Je n’ai jamais dit que « la radioactivité n’aurait pas de conséquences » ! Ce que vous me faites dire est aussi absurde que de dire que la dépression, l’alcoolisme, l’ostracisme des habitants de Tchernobyl n’aurait pas de conséquence grave pour leur état de santé.
L’impact sur la santé du traumatisme mental de l’accident a été étudié par l’OMS, cf ci-après ce qu’elle dit. Vous croyez sérieusement que l’alarmisme basé non pas sur la science mais sur des préjugés et des spéculations apocalyptiques puissent aider les victimes, qu’elles soient du nucléaire, du pétrole, du charbon ou de l’industrie chimique ? Moi, je ne crois pas, je crois plutôt à une évaluation objective mais sans complaisance des agissements du lobby nucléaire ET des lobbies anti-nucléaires. Quant à ne pas faire confiance à l’OMS, fort bien pour la théorie du complot, mais alors, pourquoi faire confiance à son médecin, aux hôpitaux, aux autorités de surveillance sanitaire, aux vaccins, aux médicaments ? Vous ne pouvez pas d’un côté décréter qu’on ne peut pas leur faire confiance et de l’autre utiliser leur service comme si de rien n’était.
"D’après le rapport du Forum sur la santé, l’impact de Tchernobyl sur la santé mentale est le plus grand
problème de santé publique que l’accident ait provoqué à ce jour. Les
habitants des zones touchées ont une perception négative de leur état de
santé et de leur situation, exacerbée par un sens exagéré du risque
sanitaire que la radio‑exposition leur fait courir et par la conviction
que leur espérance de vie est réduite. Rien n’indique que l’anxiété
concernant les effets sanitaires des rayonnements est en train de
diminuer, au contraire. L’espérance de vie est en baisse dans toute
L’ex-Union soviétique à cause des maladies cardiovasculaires, des
blessures et des empoisonnements, mais pas à cause des maladies
radio‑induites."
source OMS : http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2005/pr38/fr/index1.html