A Demesure
On attend toujours de votre part une démonstration rationnelle de votre affirmation, à savoir, l’écrasante résponsabilité du stress qui serait « infiniment » supérieure à celle des rayonnements. Ce n’est pas parce que l’OMS a étudié particulièrement l’impact du stress qu’elle démontre la quasi inocuité des rayonnements. Il y a de bonnes raisons pour croire qu’elle s’interessait plutôt au stress qu’aux rayonnements.
La méfiance vis à vis de l’OMS quand il s’agit de l’impact des rayonnements ionisants sur la santé résulte en effet du fait qu’elle est liée depuis 1959 à l’AIEA par un accord très singulier qui lui interdit « d’entreprendre un programme ou une activité » dans le domaine nucléaire sans consulter l’AIEA « en vue de régler la question d’un commun accord » (Point 2 de l’article 1 de l’accord).
On a bien vu dans les suites de Tchernobyl la subordination de l’OMS à l’AIEA à l’oeuvre dans la dénégation de l’ampleur sanitaire de l’accident .
Finalement, vous nous dites que le tress traumatique après un accident nucléaire peut faire d’immenses dégats !
Mais dites, c’est en tout état de cause le résultat de l’accident nucléaire, vous ne croyez pas ?